Décret n° 2014-132 du 17 février 2014 portant suppression de commissions administratives à caractère consultatif

Sur le décret

Entrée en vigueur : 19 février 2014
Dernière modification : 19 février 2014
Codes visés : Code de la défense., Code de la santé publique et 5 autres

Commentaires20


M. Thierry Lazaro · Questions parlementaires · 30 juin 2015

Institué par l'article 10 du décret n° 2011-193 du 21 février 2011 portant création d'une direction interministérielle des systèmes d'information et de communication de l'Etat, le comité technique des systèmes d'information et de communication a été supprimé par le décret n° 2014-132 du 17 février 2014 portant suppression de commissions administratives à caractère consultatif. Par voie de conséquence, aucune réunion et aucun coût de fonctionnement ne peuvent lui être imputés.

 

M. Thierry Lazaro · Questions parlementaires · 30 juin 2015

Cent soixante-huit commissions ont ainsi été supprimées, au nombre desquelles figure la CRC, supprimée par abrogation de l'arrêté du 4 août 1987 par l'article 22 du décret no 2014-132 du 17 février 2014, portant suppression de commissions administratives à caractère consultatif. Il est en effet apparu nécessaire de « mettre un terme à l'inflation du nombre de commissions consultatives qui nuit à la lisibilité et à l'efficacité de l'action publique » mais également de réformer les pratiques de consultation préalable à la prise de décision.

 

M. Thierry Lazaro · Questions parlementaires · 30 juin 2015

L'article 25 du décret no 2014-132 du 17 février 2014 a supprimé cette commission conformément à la politique de réduction du nombre des commissions administratives consultatives initiées depuis 2009. En effet, motivé par l'apparition d'une compétence nouvelle pour le ministère chargé de la mer, le processus de consultation interministérielle qui avait été initialement mis en place ne s'est plus avéré nécessaire. De fait, cette commission ne s'était réunie que 5 fois entre 2010 et 2014.

 

Décisions10


1Cour administrative d'appel de Marseille, 22 février 2023, n° 22MA02892

Rejet — 

[…] — le code des relations du public avec l'administration ; — la loi n° 91-647 du 10 juillet 1991 et le décret n° 91-1266 du 19 décembre 1991 ; — le décret n° 2014-132 du 17 février 2014 ; — le code de justice administrative. Considérant ce qui suit :

 

2Tribunal administratif de Cergy-Pontoise, 13 janvier 2016, n° 1505758

Rejet — 

[…] — l'accord franco-algérien du 27 décembre 1968 modifié relatif à la circulation, à l'emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles ; — le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile ; — le décret n° 2014-132 du 17 février 2014 portant suppression de commissions administratives à caractère consultatif ; — le code de justice administrative. Le président de la formation de jugement a dispensé le rapporteur public, sur sa proposition, de prononcer des conclusions à l'audience.

 

3Cour Administrative d'Appel de Versailles, 6ème chambre, 9 avril 2015, 13VE02200, Inédit au recueil Lebon

Rejet — 

[…] – le critère selon lequel le projet doit assurer à l'étranger un revenu mensuel au moins égal à 1,5 fois le SMIC n'est plus applicable depuis le décret n°2014-132 du 17 février 2014 abrogeant les articles R. 315-1 et R. 315-3 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile ;

 

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

Versions du texte


Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre et de la ministre de la réforme de l'Etat, de la décentralisation et de la fonction publique,
Vu la Constitution, notamment son article 37, alinéa 2 ;
Vu le code de l'aviation civile ;
Vu le code de la défense ;
Vu le code de l'éducation ;
Vu le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile ;
Vu le code général des impôts ;
Vu le code général de la propriété des personnes publiques ;
Vu le code de justice administrative, notamment son article R. 123-20 ;
Vu le code de la santé publique ;
Vu la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 modifiée d'orientation des transports intérieurs ;
Vu la loi n° 2006-11 du 5 janvier 2006 d'orientation agricole ;
Vu l'ordonnance n° 2010-1307 du 28 octobre 2010 relative à la partie législative du code des transports ;
Vu le décret n° 60-703 du 15 juillet 1960 modifié portant organisation du compte spécial Prêts du fonds de développement économique et social ;
Vu le décret n° 93-236 du 22 février 1993 modifié portant création de la mission interministérielle d'inspection du logement social ;
Vu le décret n° 94-134 du 9 février 1994 portant création du centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques ;
Vu le décret n° 99-416 du 26 mai 1999 modifié portant suppression de la commission des comptes et des budgets économiques de la nation et création de la commission économique de la nation ;
Vu le décret n° 2002-631 du 25 avril 2002 modifié relatif à la qualification des exploitations agricoles au titre de l'agriculture raisonnée ;
Vu le décret n° 2002-647 du 29 avril 2002 modifié relatif à la composition, aux attributions et à l'organisation du Conseil supérieur de la marine marchande ;
Vu le décret n° 2007-937 du 15 mai 2007 relatif à la sûreté des navires ;
Vu le décret n° 2008-601 du 24 juin 2008 portant définition des caractéristiques de la signalétique prévue par l'article 32 de la loi n° 98-468 du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs et portant désignation de l'autorité administrative compétente pour prendre les mesures prévues à l'article 33 de la même loi ;
Vu le décret n° 2008-1475 du 30 décembre 2008 modifié pris pour l'application de certaines dispositions de l'article L. 750-1-1 du code de commerce ;
Vu le décret n° 2009-720 du 17 juin 2009 relatif à la commission du programme national de requalification des quartiers anciens dégradés ;
Vu le décret n° 2010-1425 du 18 novembre 2010 relatif au fonctionnement et à la gestion du fonds de continuité territoriale prévu à l'article 50 de la loi n° 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer ;
Vu le décret n° 2011-193 du 21 février 2011 portant création d'une direction interministérielle des systèmes d'information et de communication de l'Etat ;
Vu le décret n° 2011-833 du 12 juillet 2011 fixant la liste des instances consultatives ayant vocation à examiner les politiques d'environnement et de développement durable ;
Vu le décret n° 2012-228 du 16 février 2012 relatif au fonds d'investissement pour la biodiversité et la restauration écologique ;
Vu la décision n° 2013-241 L du Conseil constitutionnel en date du 5 novembre 2013 ;
Le Conseil d'Etat (section de l'administration) entendu ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :

Chapitre Ier : Instances supprimées
Article 1

Comité chargé de préfigurer la création d'un registre national des crédits aux particuliers.
A abrogé les dispositions suivantes :

- Décret n°2010-827 du 20 juillet 2010
Art. 1, Art. 2, Art. 3, Art. 4, Art. 5, Art. 6, Art. 7
Article 2

Comité consultatif du fonds d'investissement pour la biodiversité et la restauration écologique.


A modifié les dispositions suivantes :

- Décret n°2012-228 du 16 février 2012
Art. 1


A abrogé les dispositions suivantes :

- Décret n°2012-228 du 16 février 2012
Art. 2, Art. 3, Art. 4, Art. 5, Art. 6, Art. 7
Article 3

Comité consultatif pour l'habilitation des organismes prodiguant des stages de formation à la lutte contre la pollution.


A abrogé les dispositions suivantes :

- Décret n°98-431 du 28 mai 1998
Art. 1, Art. 2, Art. 3, Art. 4