Décret n° 2014-1275 du 23 octobre 2014 relatif aux exceptions à l'application du délai de deux mois de naissance des décisions implicites d'acceptation prévu au II de l'article 21 de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations (ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche)

Sur le décret

Entrée en vigueur : 12 novembre 2014
Dernière modification : 1 janvier 2022

Commentaires3


www.clerc-avocat.fr · 12 février 2023

La demande de dérogation est réputée acceptée si aucune réponse n'a été donnée à l'intéressé à l'expiration du délai de trois mois mentionné en annexe du décret n° 2014-1275 du 23 octobre 2014 relatif aux exceptions à l'application du délai de deux mois de naissance des décisions implicites d'acceptation prévu aux articles

 

Me Bruno Roze · LegaVox · 19 mars 2021

M. Lionel Tardy · Questions parlementaires · 25 novembre 2014

. - la publication de trois décrets au Journal officiel du 1er novembre 2014 : - le décret n° 2014-1275 du 23 octobre 2014 relatif aux exceptions à l'application du délai de deux mois de naissance des décidions implicites d'acceptation pris sur le fondement de l'article 21-II de la loi du 12 avril 2000 ; - les décrets n° 2014-1274 et n° 2014-1276 du 23 octobre 2014 relatifs aux exceptions à l'application du principe respectivement pris sur le fondement des articles 21-I, 4° et 21-II de la loi du 12 avril 2000. […] Parmi les procédures en cause, dix demandes, […]

 

Décisions11


1Tribunal administratif de Melun, 4ème chambre, 23 juin 2023, n° 2112149

Rejet — 

[…] — en l'absence de décision explicite portée à sa connaissance dans un délai de trois mois suivant sa demande de dérogation scolaire, une décision implicite d'acceptation de la demande de la requérante est née conformément aux dispositions de l'article 1 du décret n° 2014-1275 du 23 octobre 2014 relatif aux exceptions à l'application du délai de deux mois de naissance des décisions implicites d'acceptation prévu au II de l'article 21 de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations dès lors que les services du rectorat ont accusé réception de sa demande le 14 mai 2021 ;

 

2Tribunal administratif de Melun, 4ème chambre, 12 mai 2023, n° 2108375

Rejet — 

[…] conformément aux procédures d'affectation en vigueur. / Toute dérogation concernant un élève résidant dans un département autre que celui où se trouve l'établissement sollicité ne peut être accordée qu'après avis favorable du directeur académique des services de l'éducation nationale agissant sur délégation du recteur d'académie du département de résidence. / La demande de dérogation est réputée acceptée si aucune réponse n'a été donnée à l'intéressé à l'expiration du délai de trois mois mentionné en annexe du décret n° 2014-1275 du 23 octobre 2014 relatif aux exceptions à l'application du délai de deux mois de naissance des décisions implicites d'acceptation prévu aux articles L. 231-5 et L. 231-6 du code des relations entre le public et l'administration. […]

 

3Tribunal administratif de Grenoble, 24 août 2023, n° 2305061

Rejet — 

[…] — sont de nature à créer un doute sérieux sur la légalité de la décision attaquée les moyens tirés de ce qu'elle bénéficie d'une décision implicite d'acceptation née le 1er juin 2023 en application du décret n° 2014-1275 du 23 octobre 2014, que l'intérêt supérieur de son enfant F, consacré par l'article 3 de la convention internationale des droits de l'enfant, a été méconnu, […]

 

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

Versions du texte


Le Premier ministre,


Sur le rapport de la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche,


Vu la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, notamment le II de son article 21 dans sa rédaction résultant de l'article 1er de la loi n° 2013-1005 du 12 novembre 2013 ;


Vu l'avis du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche du 30 juin 2014 ;


Vu l'avis du Conseil supérieur de l'éducation du 3 juillet 2014 ;


Vu la consultation ouverte organisée du 10 au 25 juillet 2014, en application de l'article 16 de la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la qualité du droit ;


Le Conseil d'Etat (section de l'intérieur) entendu,


Décrète :


Article 1

En application des articles L. 231-5 et L. 231-6 du code des relations entre le public et l'administration, et par exception à l'application du délai de deux mois prévu à l'article L. 231-1 du même code, les délais à l'expiration desquels le silence gardé par l'administration sur les demandes dont la liste figure en annexe du présent décret vaut décision d'acceptation sont mentionnés à la même annexe.

Article 2

Le présent décret est applicable en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna pour les demandes, mentionnées à l'article 1er du présent décret, qui s'inscrivent dans les procédures qui sont applicables en Nouvelle-Calédonie ou dans ces collectivités.

Article 3

Les dispositions du présent décret s'appliquent aux demandes présentées à compter du 12 novembre 2014.