Décret n° 2014-1285 du 23 octobre 2014 relatif aux exceptions à l'application du principe « silence vaut acceptation », sur le fondement du 4° du I de l'article 21 de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, ainsi qu'aux exceptions au délai de deux mois de naissance des décisions implicites, sur le fondement du II de cet article (ministère de la défense)

Sur le décret

Entrée en vigueur : 12 novembre 2014
Dernière modification : 1 juillet 2021

Commentaires2


www.mdmh-avocats.fr · 20 janvier 2015

Depuis le 1er janvier 2015, la théorie des décisions implicites d'acception se voit elle-même soumise à exceptions telles que définies par le décret n°2014-1263 du 23 octobre 2014. […] […]

 

M. Lionel Tardy · Questions parlementaires · 25 novembre 2014

Il est par ailleurs précisé que la liste interministérielle des procédures pour lesquelles le silence gardé par l'administration sur une demande vaut accord a fait l'objet d'une publication sur le site internet www. legifrance. gouv. fr et que les exceptions à l'application de ce principe sont mentionnées, pour le ministère de la défense, dans les décrets n° 2014-1283, n° 2014-1284 et n° 2014-1285 du 23 octobre 2014 publiés au Journal officiel de la République française du 1er novembre 2014.

 

Décision1


1Tribunal administratif de Toulon, 2ème chambre, 12 avril 2024, n° 2102470

Rejet — 

[…] — le code de la défense ; — le code de l'urbanisme ; — le décret n° 2014-1285 du 23 octobre 2014 ; — le code de justice administrative. Les parties ont été régulièrement averties du jour de l'audience.

 

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

Versions du texte

Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de la défense,
Vu la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 modifiée relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, notamment le 4° du I de son article 21 dans sa rédaction résultant de l'article 1er de la loi n° 2013-1005 du 12 novembre 2013 ;
Vu l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire en date du 3 juillet 2014 ;
Le Conseil d'Etat (section de l'administration) entendu,
Décrète :

Article 1

En application de l'article L. 231-4 du code des relations entre le public et l'administration, le silence gardé par l'administration vaut décision de rejet pour les demandes dont la liste figure en annexe du présent décret.

Article 2

Pour les demandes mentionnées à l'article 1er, l'annexe du présent décret fixe, lorsqu'il est différent du délai de deux mois, le délai à l'expiration duquel, en application des articles L. 231-5 et L. 231-6 du code des relations entre le public et l'administration, la décision de rejet est acquise.

Article 3

Les dispositions du présent décret s'appliquent aux demandes présentées à compter du 12 novembre 2014.