Décret n° 2019-795 du 26 juillet 2019 relatif à la faculté de suspension de la procédure d'autorisation d'exploitation commerciale

Sur le décret

Entrée en vigueur : 29 juillet 2019
Dernière modification : 29 juillet 2019
Codes visés : Code de commerce, Code de l'urbanisme

Commentaires22


www.actu-juridique.fr · 21 décembre 2022

Adden Avocats · 14 septembre 2021

Statuant ensuite sur la régularité du décret n° 2019-795 attaqué par voie d'action directe, le Conseil d'Etat était saisi du moyen invoquant une méconnaissance de l'article L. 752-1-2 du code de commerce en ce que le texte règlementaire se bornait à prévoir que le préfet pouvait, sans y être tenu selon le requérant, solliciter l'avis de l'autorité exécutive de ces […]

 

www.iroise-avocats.fr · 7 août 2020

[…] Décret n° 2019-795 du 26 juillet 2019 relatif à la faculté de suspension de la procédure d'autorisation d'exploitation commerciale (décret « suspension »). […]

 

Décisions2


1Conseil d'État, 4ème chambre, 2 août 2021, 434918, Inédit au recueil Lebon

Rejet — 

[…] Vu la procédure suivante : Par une requête sommaire et un mémoire complémentaire, enregistrés les 26 septembre et 23 décembre 2019 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, le Conseil national des centres commerciaux demande au Conseil d'Etat : 1°) d'annuler pour excès de pouvoir le décret n° 2019-795 du 26 juillet 2019 relatif à la faculté de suspension de la procédure d'autorisation d'exploitation commerciale ; 2°) de mettre à la charge de l'Etat la somme de 6 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. Vu les autres pièces du dossier ;

 

2Conseil d'État, 4ème - 1ère chambres réunies, 16 mars 2020, 434918, Inédit au recueil Lebon

— 

[…] Par un mémoire distinct et par un nouveau mémoire, enregistrés les 23 décembre 2019 et 13 février 2020 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, le Conseil national des centres commerciaux demande au Conseil d'Etat, en application de l'article 23-5 de l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 et à l'appui de sa requête tendant à l'annulation pour excès de pouvoir du décret n° 2019-795 du 26 juillet 2019 relatif à la faculté de suspension de la procédure d'autorisation d'exploitation commerciale, de renvoyer au Conseil constitutionnel la question de la conformité aux droits et libertés garantis par la Constitution des dispositions de l'article L. 752-1-2 du code de commerce.

 

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

Versions du texte


Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l'économie et des finances,
Vu la directive 2006/123/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 relative aux services dans le marché intérieur ;
Vu le code de commerce, notamment son article L. 752-1-2 dans sa rédaction résultant de l'article 157 de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 ;
Vu le code de l'urbanisme ;
Vu l'avis du Conseil national d'évaluation des normes en date du 20 juin 2019 ;
Le Conseil d'Etat (section des finances) entendu,
Décrète :

Article 1
A créé les dispositions suivantes :
- Code de commerce
Sct. Sous-section 6 : De la suspension de la procédure d'examen des demandes d'autorisation d'exploitation commerciale prévue à l'article L. 752-1-2, Art. R752-29-1, Art. R752-29-2, Art. R752-29-3, Art. R752-29-4, Art. R752-29-5, Art. R752-29-6, Art. R752-29-7, Art. R752-29-8, Art. R752-29-9
Article 2
A modifié les dispositions suivantes :
- Code de l'urbanisme
Art. *R423-36-1
Article 3

Les dispositions du présent décret ne sont pas applicables dans le Département de Mayotte.