Décret n°2020-926 du 28 juillet 2020
Article 2 du Décret n° 2020-926 du 28 juillet 2020 relatif au dispositif spécifique d'activité partielle en cas de réduction d'activité durable
Chronologie des versions de l'article
Entrée en vigueur le 1 février 2023
Modifié par : Décret n°2022-1665 du 27 décembre 2022 - art. 2
L'employeur adresse à l'autorité administrative, avant l'échéance de chaque période d'autorisation d'activité partielle spécifique, un bilan portant sur le respect de la réduction maximale de l'horaire de travail mentionnée au 3° du I de l'article 1er et des engagements mentionnés aux 4° et 5° du I de l'article 1er. Ce bilan est accompagné d'un diagnostic actualisé de la situation économique et des perspectives d'activité de l'établissement, de l'entreprise ou du groupe, ainsi que du procès-verbal de la dernière réunion au cours de laquelle le comité social et économique, s'il existe, a été informé sur la mise en œuvre de l'activité partielle spécifique.
L'autorité administrative demande à l'employeur le remboursement à l'Agence de service et de paiement des sommes perçues pour chaque salarié placé en activité partielle spécifique et dont le licenciement est prononcé, pendant la durée de recours au dispositif, pour l'une des causes énoncées à l'article L. 1233-3 du code du travail.
Lorsque le licenciement pour l'une des causes énoncées à l'article L. 1233-3 du code du travail concerne un salarié qui n'était pas placé en activité partielle spécifique mais que l'employeur s'était engagé à maintenir dans l'emploi, la somme à rembourser est égale, pour chaque rupture, au rapport entre le montant total des sommes versées à l'employeur au titre de l'allocation d'activité partielle spécifique et le nombre de salariés placés en activité partielle spécifique.
Le remboursement de tout ou partie des sommes dues par l'employeur peut ne pas être exigé s'il est incompatible avec la situation économique et financière de l'établissement, de l'entreprise ou du groupe, selon le niveau de l'accord ou du document élaboré par l'employeur.
Le remboursement dû par l'employeur n'est pas exigible si les perspectives d'activité se sont dégradées par rapport à celles prévues dans l'accord collectif ou le document de l'employeur mentionnés à l'article 1er.
Lorsque l'employeur saisit l'autorité administrative d'une demande tendant au bénéfice des dispositions du quatrième ou du cinquième alinéa du présent article ou lorsque l'autorité administrative indique à l'employeur qu'en application de ces dispositions elle ne lui demandera pas le remboursement de tout ou partie des sommes qu'il doit, ce dernier en informe les institutions représentatives du personnel et, le cas échéant, les organisations syndicales signataires de l'accord collectif.
L'autorité administrative peut interrompre le versement de l'allocation lorsqu'elle constate que les engagements mentionnés au 4° du I de l'article 1er ne sont pas respectés.
Commentaires • 8
En vertu du décret n°2020-926 du 28 juillet 2020 relatif au dispositif spécifique d'activité partielle en cas de réduction d'activité durable, la décision de l'administration d'homologation ou de validation vaut autorisation d'activité partielle spécifique pour une durée de six mois. […] […] Par ailleurs, en vertu de l'article 2 du décret n°2020-926, l'administration ne peut demander à l'employeur le remboursement des « sommes perçues » que « pour chaque salarié placé en activité partielle spécifique et dont le licenciement [pour motif économique] est prononcé, pendant la durée de recours au dispositif ».
Lire la suite…[…] 1- les salariés qui sont en APLD et qui ne peuvent pas être licenciés en vertu de l'article 2 du décret n° 2020–926 du 28 juillet 2020 ; […]
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En vertu du décret n°2020-926 du 28 juillet 2020 relatif au dispositif spécifique d'activité partielle en cas de réduction d'activité durable, la décision de l'administration d'homologation ou de validation vaut autorisation d'activité partielle spécifique pour une durée de six mois. […] […] Par ailleurs, en vertu de l'article 2 du décret n°2020-926, l'administration ne peut demander à l'employeur le remboursement des « sommes perçues » que « pour chaque salarié placé en activité partielle spécifique et dont le licenciement [pour motif économique] est prononcé, pendant la durée de recours au dispositif ».
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