Directive 2008/94/CE du 22 octobre 2008 relative à la protection des travailleurs salariés en cas d’insolvabilité de l’employeur (version codifiée)


Version en vigueur
Entrée en vigueur : 9 octobre 2015

Sur la directive :

Date de signature : 22 octobre 2008
Date de publication au JOUE : 28 octobre 2008
Titre complet : Directive 2008/94/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2008 relative à la protection des travailleurs salariés en cas d’insolvabilité de l’employeur (version codifiée) (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

Décisions409


1Cour d'appel de Douai, 29 novembre 2013, n° 12/04041

Infirmation — 

[…] Attendu que si l'article 8 bis de la directive n° 2002/74/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 septembre 2002, devenu l'article 9 de la directive2008/94 CE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2008, dispose que lorsqu'une entreprise ayant des activités sur le territoire d'au moins deux Etats membres se trouve en état d'insolvabilité, l'institution compétente pour le paiement des créances impayées des travailleurs est celle de l'Etat membre sur le territoire duquel ils exercent ou exerçaient habituellement leur travail, il ne s'oppose pas à ce qu'une législation nationale prévoie qu'un travailleur puisse se prévaloir de la garantie salariale, […]

 

2Cour d'appel d'Aix-en-Provence, Chambre 4 6, 24 février 2023, n° 21/12213

Infirmation — 

[…] En cours de délibéré, le 6 décembre 2022,la cour a indiqué aux parties qu'elle envisageait de saisir la Cour de justice de l'Union européenne d'une question préjudicielle portant sur l'interprétation de de la directive 2008/94/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2008 relative à la protection des travailleurs salariés en cas d'insolvabilité de l'employeur et de la réalisation des résultats visés par cette directive justifie la saisine de la Cour de justice de l'Union européenne d'une question préjudicielle et leur a demandé leurs observations sur la formulation de la ou des questions qui pourraient être posées à la CJUE.

 

3Cour d'appel d'Aix-en-Provence, Chambre 4 6, 24 mars 2023, n° 19/04217

Infirmation partielle — 

[…] Le 15 mars 2023, la cour d'appel a invité les parties à présenter leurs observations sur'la nécessité de surseoir à statuer sur la demande de Mme [X] tendant à voir garantir par l'AGS-CGEA les créances nées au titre de la rupture du contrat de travail dans l'attente de la décision de la Cour de justice de l'Union européenne saisie, selon cinq de la cour d'appel d'Aix en Provence du'24 février 2023 d'une question préjudicielle sur l'interprétation de'la Directive 2008/ 94/ CE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2008 relative à la protection des travailleurs salariés en cas d'insolvabilité de l'employeur.

 

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Par pauline Dumortier, Avocat Counsel, Avanty Avocats · Dalloz · 22 janvier 2025

Texte du document

Version du 9 octobre 2015 • À jour
Note sur les considérants : Les versions consolidées officielles ne contiennent pas les considérants du texte initial, mais nous les avons ajoutés pour simplifier votre lecture.

LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,

vu le traité instituant la Communauté européenne, et notamment son article 137, paragraphe 2,

vu la proposition de la Commission,

vu l’avis du Comité économique et social européen (1),

après consultation du Comité des régions,

statuant conformément à la procédure visée à l’article 251 du traité (2),

considérant ce qui suit: