Ancienne version
Entrée en vigueur : 15 mars 2001
Sortie de vigueur : 14 décembre 2002

Coût de l'infrastructure et comptabilité

1. Les États membres définissent les conditions appropriées, comprenant, le cas échéant, des paiements ex ante, pour que les comptes du gestionnaire de l'infrastructure, dans des conditions normales d'activité et par rapport à une période raisonnable, présentent au moins un équilibre entre, d'une part, les recettes tirées des redevances d'utilisation de l'infrastructure, les excédents dégagés d'autres activités commerciales et le financement par l'État et, d'autre part, les dépenses d'infrastructure.

Sans préjudice d'un objectif éventuel, à long terme, de couverture par l'utilisateur des coûts d'infrastructure pour tous les modes de transport sur la base d'une concurrence intermodale équitable et non discriminatoire, lorsque le transport ferroviaire est en mesure de concurrencer d'autres modes, un État membre peut exiger, à l'intérieur du cadre de tarification défini aux articles 7 et 8, du gestionnaire de l'infrastructure qu'il équilibre ses comptes sans apport financier de l'État.

2. Le gestionnaire de l'infrastructure est, tout en respectant les exigences en matière de sécurité, et en maintenant et en améliorant la qualité de service de l'infrastructure, encouragé par des mesures d'incitation à réduire les coûts de fourniture de l'infrastructure et le niveau des redevances d'accès.

3. Les États membres veillent à ce que la disposition prévue au paragraphe 2 soit mise en oeuvre soit dans le cadre d'un contrat conclu, pour une durée minimale de trois ans, entre l'autorité compétente et le gestionnaire de l'infrastructure et prévoyant le financement par l'État, soit par l'établissement de mesures réglementaires appropriées, prévoyant les pouvoirs nécessaires.

4. Lorsqu'un contrat est conclu, ses modalités et la structure des versements destinés à procurer des moyens financiers au gestionnaire de l'infrastructure sont convenus à l'avance et couvrent toute la durée du contrat.

5. Une méthode d'imputation des coûts est élaborée. Les États membres peuvent la soumettre à approbation préalable. Il convient de mettre à jour cette méthode de temps à autre en fonction des meilleures pratiques internationales.

Décisions39


1CJUE, n° C-545/10, Demande (JO) de la Cour, Commission européenne/République tchèque, 23 novembre 2010

[…] 2011/C 38/06 […] constater que la République tchèque a manqué aux obligations qui lui incombent au titre de l'article 4, paragraphe 1, de l'article 6, paragraphe 2, de l'article 7, paragraphe 3, de l'article 11 et de l'article 30, paragraphe 5, de la directive 2001/14/CE du Parlement européen et du Conseil, du 26 février 2001, concernant la répartition des capacités d'infrastructure ferroviaire, la tarification de l'infrastructure ferroviaire et la certification en matière de sécurité (1);

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2CJUE, n° C-152/12, Arrêt de la Cour, Commission européenne contre République de Bulgarie, 13 février 2014

[…] 3 L'article 6, paragraphe 1, de la directive 2001/14 prévoit: […]

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3ARAFER, projet de contrat pluriannuel de performance entre l'Etat et SNCF Réseau pour la période 2017-2026 – Avis n° 2017-036 du 29 mars 2017

[…] Le paragraphe 2 de l'article 6 de la directive 2001/14/CE prévoyait ainsi que les mesures destinées à inciter le gestionnaire d'infrastructure à réduire les coûts de fourniture de l'infrastructure et le niveau des redevances d'accès devaient être mises en œuvre soit dans le cadre d'un contrat conclu, pour une durée minimale de trois ans, entre l'autorité compétente et le gestionnaire d'infrastructure, soit par l'établissement de mesures réglementaires appropriées.

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Commentaires2


Thomas Leclerc · Revue Jade

La prise en compte du « délai raisonnable » dans l'obligation d'équilibre financier des comptes du gestionnaire d'infrastructure Concernant le second grief, et suivant les conclusions de son avocat général, la Cour de Justice précisera que si l'obligation prévue l'article 6, paragraphe 1, de la

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Thomas Leclerc · Revue Jade

La prise en compte du « délai raisonnable » dans l'obligation d'équilibre financier des comptes du gestionnaire d'infrastructure Concernant le second grief, et suivant les conclusions de son avocat général, la Cour de Justice précisera que si l'obligation prévue l'article 6, paragraphe 1, de la

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