Aux fins de l'application des mesures, procédures et réparations prévues dans la présente directive,
a) |
pour que l'auteur d'une œuvre littéraire ou artistique soit, jusqu'à preuve du contraire, considéré comme tel et admis en conséquence à exercer des poursuites contre les contrefacteurs, il suffit que son nom soit indiqué sur l'œuvre de la manière usuelle; |
b) |
le point a) s'applique mutatis mutandis aux titulaires de droits voisins du droit d'auteur en ce qui concerne leur objet protégé. |
Celui-ci a notamment observé que la directive 2004/48 du 29 avril 2004 (dont les articles ont servi de fondement pour la rédaction des articles L. 122-6 et suivants du Code de la propriété intellectuelle relatifs aux logiciels) permet au titulaire des droits sur un logiciel d'interdire « contractuellement » certains actes autorisés par la directive. Il en déduit que, dans ce cas, le fondement juridique du droit du titulaire est le contrat et non pas la loi. […] Notamment, l'article 5 de la directive autorise l'acquéreur légitime d'un logiciel à en modifier le code source lorsque cet acte était nécessaire à l'utilisation du logiciel d'une manière conforme à sa destination, « sauf dispositions contractuelles spécifiques ».
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