Ancienne version
Entrée en vigueur : 13 décembre 1995
Sortie de vigueur : 20 novembre 2003

1. Les États membres mettent en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à la présente directive au plus tard à l'issue d'une période de trois ans à compter de son adoption.

Lorsque les États membres adoptent ces dispositions, celles-ci contiennent une référence à la présente directive ou sont accompagnées d'une telle référence lors de leur publication officielle. Les modalités de cette référence sont arrêtées par les États membres.

2. Les États membres veillent à ce que les traitements dont la mise en oeuvre est antérieure à la date d'entrée en vigueur des dispositions nationales prises en application de la présente directive soient rendus conformes à ces dispositions au plus tard trois ans après cette date.

Par dérogation à l'alinéa précédent, les États membres peuvent prévoir que les traitements de données déjà contenues dans des fichiers manuels à la date d'entrée en vigueur des dispositions nationales prises en application de la présente directive seront rendus conformes aux articles 6, 7 et 8 de la présente directive dans un délai de douze ans à compter de la date d'adoption de celle-ci. Les États membres permettent toutefois à la personne concernée d'obtenir, à sa demande et notamment lors de l'exercice du droit d'accès, la rectification, l'effacement ou le verrouillage des données incomplètes, inexactes ou conservées d'une manière qui est incompatible avec les fins légitimes poursuivies par le responsable du traitement.

3. Par dérogation au paragraphe 2, les États membres peuvent prévoir, sous réserve des garanties appropriées, que les données conservées dans le seul but de la recherche historique ne soient pas rendues conformes aux articles 6, 7 et 8 de la présente directive.

4. Les États membres communiquent à la Commission le texte des dispositions de droit interne qu'ils adoptent dans le domaine régi par la présente directive.

Décisions8


1Tribunal de grande instance de Nanterre, Juge des référés, 31 mars 2011, n° 11/00515

[…] La SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE RADIOTÉLÉPHONE (SFR) lui demande pour sa part, au visa des articles 9, 32, 122, 145, 329, 493, 648, 699, 700, 812 du code de procédure civile, de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 et de la directive 95/46/CE, du Code des postes et communications électroniques, des articles L.121-7, L.226-15, L.226-16, L.226-17, L.226-18 du Code pénal, de :

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2CJCE, n° C-450/00, Conclusions de l'avocat général de la Cour, Commission des Communautés européennes contre Grand-Duché de Luxembourg, 7 juin 2001

[…] 2 Aux termes de l'article 32, paragraphe 1, premier alinéa, de la directive 95/46, les États membres mettent en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à cette directive au plus tard à l'issue d'une période de trois ans à compter de son adoption. […]

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3CJCE, n° C-450/00, Arrêt de la Cour, Commission des Communautés européennes contre Grand-Duché de Luxembourg, 4 octobre 2001

[…] ayant pour objet de faire constater que, en ne mettant pas en vigueur dans le délai prescrit les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à la directive 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil, du 24 octobre 1995, relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (JO L 281, p. 31), le grand-duché de Luxembourg a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu de l'article 32 de cette directive,

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Commentaires5


Conclusions du rapporteur public · 8 février 2017

Premièrement, elle a estimé que le traitement ne ferait pas l'objet d'une anonymisation suffisante pour entrer dans les prévisions du IV de l'article 32 de la loi informatique et libertés, dispositions qui allègent considérablement les obligations d'information des usagers pesant sur le responsable d'un traitement dans le cas où « les données à caractère personnel recueillies sont appelées à faire l'objet à bref délai d'un procédé d'anonymisation ». […]

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Stéphanie Faber · Squire Patton Boggs · 31 août 2011

L'ordonnance du 24 août 2011 vient modifier l'article 32 II de la Loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés (« Loi Informatique et Libertés »). […]

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larevue.squirepattonboggs.com · 31 août 2011

[…] L'article 32 II prévoyait déjà que tout internaute doit être informé (i) de la finalité des cookies en place sur les sites, et (ii) des moyens par lesquels il peut s'opposer aux cookies. […]

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