Ancienne version
Entrée en vigueur : 15 mars 1994
Sortie de vigueur : 1 janvier 1996

Motifs relatifs de refus

1. Sur opposition du titulaire d'une marque antérieure, la marque demandée est refusée à l'enregistrement:

a) lorsqu'elle est identique à la marque antérieure et que les produits ou les services pour lesquels la marque a été demandée sont identiques à ceux pour lesquels la marque antérieure est protégée;

b) lorsqu'en raison de son identité ou de sa similitude avec la marque antérieure et en raison de l'identité ou de la similitude des produits ou des services que les deux marques désignent, il existe un risque de confusion dans l'esprit du public du territoire dans lequel la marque antérieure est protégée; le risque de confusion comprend le risque d'association avec la marque antérieure.

2. Aux fins du paragraphe 1, on entend par «marques antérieures»:

a) les marques dont la date de dépôt est antérieure à celle de la demande de marque communautaire, compte tenu, le cas échéant, du droit de priorité invoqué à l'appui de ces marques, et qui appartiennent aux catégories suivantes:

i) les marques communautaires;

ii) les marques enregistrées dans un État membre ou, pour ce qui concerne la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, auprès du Bureau Benelux des marques;

iii) les marques qui ont fait l'objet d'un enregistrement international ayant effet dans un État membre;

b) les demandes de marques visées au point a), sous réserve de leur enregistrement;

c) les marques qui, à la date de dépôt de la demande de marque communautaire ou, le cas échéant, à la date de la priorité invoquée à l'appui de la demande de marque communautaire, sont notoirement connues dans un État membre au sens de l'article 6 bis de la convention de Paris.

3. Sur opposition du titulaire de la marque, une marque est également refusée à l'enregistrement lorsqu'elle est demandée par l'agent ou le représentant du titulaire de la marque, en son propre nom et sans le consentement du titulaire, à moins que cet agent ou ce représentant ne justifie de ses agissements.

4. Sur opposition du titulaire d'une marque non enregistrée ou d'un autre signe utilisé dans la vie des affaires dont la portée n'est pas seulement locale, la marque demandée est refusée à l'enregistrement, lorsque et dans la mesure où, selon le droit de l'État membre qui est applicable à ce signe:

a) des droits à ce signe ont été acquis avant la date de dépôt de la demande de marque communautaire ou, le cas échéant, avant la date de la priorité invoquée à l'appui de la demande de marque communautaire;

b) ce signe donne à son titulaire le droit d'interdire l'utilisation d'une marque plus récente.

5. Sur opposition du titulaire d'une marque antérieure au sens du paragraphe 2, la marque demandée est également refusée à l'enregistrement si elle est identique ou similaire à la marque antérieure et si elle est destinée à être enregistrée pour des produits ou des services qui ne sont pas similaires à ceux pour lesquels la marque antérieure est enregistrée, lorsque, dans le cas d'une marque communautaire antérieure, elle jouit d'une renommée dans la Communauté et, dans le cas d'une marque nationale antérieure, elle jouit d'une renommée dans l'État membre concerné et que l'usage sans juste motif de la marque demandée tirerait indûment profit du caractère distinctif ou de la renommée de la marque antérieure ou qu'il leur porterait préjudice.

DEUXIÈME SECTION

EFFETS DE LA MARQUE COMMUNAUTAIRE

Décisions+500


1CJCE, n° C-394/08, Demande (JO) de la Cour, 12 septembre 2008

[…] (Affaire C-394/08 P) […] Violation de l'article 8, paragraphe 1, sous b), du règlement no 40/94 (1). […]

 Lire la suite…
  • Violation du droit de l'UE·
  • Droit des marques·
  • Voie de recours·
  • État membre UE·
  • Marque de l'UE·
  • Canaries·
  • Tribunal·
  • Consommateur·
  • Erreur de droit·
  • Îles canaries

2CJCE, n° T-484/08, Demande (JO) du Tribunal, Longevity Health Products/OHMI, 11 novembre 2008

[…] (Affaire T-484/08) […] Moyens invoqués: Violation de l'article 8, paragraphe 1, sous b), du règlement (CE) no 40/94 (1), aucun risque de confusion n'existant entre les marques en conflit.

 Lire la suite…
  • Produit pharmaceutique·
  • Recours en annulation·
  • Produit diététique·
  • Droit des marques·
  • Marque de l'UE·
  • Marque communautaire·
  • Enregistrement de marques·
  • Recours·
  • Marque verbale·
  • Opposition

3CJUE, n° C-593/12, Ordonnance de la Cour, Lancôme parfums et beauté & Cie contre Office de l'harmonisation dans le marché intérieur (marques, dessins et modèles) (OHMI), 24 octobre 2013

[…] La cause de nullité invoquée était celle prévue à l'article 52, paragraphe 1, sous a), du règlement n° 40/94, lu en combinaison avec l'article 8, paragraphe 1, sous b), de ce règlement. […]

 Lire la suite…
  • Propriété intellectuelle, industrielle et commerciale·
  • Cee/ce - contentieux * contentieux·
  • Intérêt à agir·
  • Marque communautaire·
  • Marque verbale·
  • Nullité·
  • Pourvoi·
  • Règlement·
  • Statuer·
  • Parfum
Testez Doctrine gratuitement
pendant 7 jours
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Commentaires9


www.actu-juridique.fr · 30 octobre 2018

Laurent Goutorbe · Haas avocats · 14 décembre 2016

La société BSH a alors introduit un recours devant le TUE pour violation de l'article 8§1b), du règlement n° 40/94 sur la marque européenne en faisant valoir que pour les produits contenant ou susceptibles de contenir un compresseur, comme des aspirateurs, des climatiseurs et des réfrigérateurs, le signe KOMPRESSOR était descriptif de sorte que les marques antérieures revêtaient un caractère distinctif « minimal », dont l'EUIPO n'aurait pas suffisamment tenu compte dans l'appréciation du risque de confusion entre les

 Lire la suite…

www.dear-avocats-paris.com · 19 mars 2016

De même, la Cour estime que le Tribunal n'a pas commis d'erreur de droit en confirmant que les marques antérieures avaient acquis une renommée, au sens de l'article 8, § 5 du règlement (CE) n° 40/94 du Conseil du 20 décembre 1993 sur la marque communautaire. Cette constatation relève de l'appréciation des faits par le Tribunal qui ne saurait faire l'objet d'un pourvoi, sous réserve de dénaturer les faits ou les éléments de preuve.

 Lire la suite…
Testez Doctrine gratuitement
pendant 7 jours
Vous avez déjà un compte ?Connexion