LOLF - Loi organique n° 2001-692 du 1 août 2001 relative aux lois de finances

Sur le texte

Entrée en vigueur : 1 janvier 2005
Dernière modification : 1 janvier 2024
Prochaine modification : 8 octobre 2024
Codes visés : Code général des impôts, annexe II, CGIANII., Code général des impôts, annexe IV, CGIANIV. et 1 autre

Commentaires+500


blog.landot-avocats.net · 27 mars 2024

Un Ministre prend un arrêté. Par ce fait, il décide implicitement de ne pas étendre le dispositif de cet arrêté à d'autres bénéficiaires. Oui mais ledit Ministre aurait agi en dehors de ses compétences réglementaires : or, on ne peut lui faire grief, en droit… de ne pas avoir agi en dehors de ses attributions… même si les inscriptions budgétaires pouvaient laisser accroire (et c'était d'ailleurs en l'espèce la position du Ministre) qu'il avait quelque compétence en cet autre domaine. D'où le résumé que voici aux futures tables : « Requérant contestant la décision par laquelle, en …

 

Conclusions du rapporteur public · 21 mars 2024

N° 475310 Région Auvergne-Rhône-Alpes 2ème et 7ème chambres réunies Séance du 4 mars 2024 Lecture du 21 mars 2024 CONCLUSIONS M. Clément MALVERTI, Rapporteur public Afin de permettre aux autorités organisatrices de la mobilité (AOM) de faire face à la hausse des prix de l'énergie, le Gouvernement a annoncé en décembre 2022, par la voix du ministre délégué en charge des transports, une aide exceptionnelle de 300 millions d'euros, dont 200 pour Ile-de-France Mobilité et 100 millions d'euros pour les autres AOM. Cette annonce a trouvé une traduction dans la loi (n° 2022-1726) de finances pour …

 

www.armide-avocats.com · 18 mars 2024

Le 21 février 2024, le Premier ministre a acté par voie réglementaire des coupes massives de crédits annoncés pour le budget de l'État, sur rapport des ministres des finances et des comptes publics.(Décret n°2024-124 en date du 21 février 2024) Un tableau annexé au décret comporte la liste des budgets pour lesquels les autorisations d'engagement et les crédits de paiement sont annulés. Le montant total représente 10 milliards d'euros en autorisations d'engagement et 10,17 milliards d'euros en crédits de paiement dont plus de 780 millions en dépenses de personnel. Presque tous les …

 

Décisions+500


1CAA de PARIS, 3 ème chambre , 29 janvier 2016, 14PA03566, Inédit au recueil Lebon

Annulation — 

[…] – le code général de la propriété des personnes publiques ; – le code des postes et communications électroniques ; – la loi organique n° 2001-692 du 1 er août 2001 relative aux lois de finances ; – la loi du 29 décembre 2010 de finances rectificative pour 2010 ; – le décret n° 97-520 du 22 mai 1997 relatif à la redevance due par les affectataires de fréquences radioélectriques ;

 

2Tribunal administratif de Poitiers, 15 septembre 2014, n° 1200781

Rejet — 

[…] — le traité instituant la Communauté européenne ; — le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ; — la loi organique n°2001-692 du 1 er août 2001 modifiée ; — le code général des impôts et le livres des procédures fiscales ; — la loi n°2007-1824 du 25 décembre 2007 ;

 

3Tribunal administratif de Rouen, 2 mai 2013, n° 1101664

Rejet — 

[…] Vu le traité instituant la Communauté Européenne ; Vu la Constitution ; Vu la loi organique n° 2001-692 du 1 er août 2001 modifiée ; Vu la loi n° 2007-1824 du 25 décembre 2007 de finances rectificative pour 2007 ; Vu le code général des impôts et le livre des procédures fiscales ;

 

Documents parlementaires404

Mesdames, Messieurs, Les premières lois du quinquennat doivent viser à moraliser la vie publique. La transparence à l'égard des citoyens, la probité des élus, l'exemplarité de leur comportement constituent des exigences démocratiques fondamentales. Elles contribuent à renforcer le lien qui existe entre les citoyens et leurs représentants, comme elles doivent affermir les fondements de notre contrat social. Beaucoup a été fait ces dernières années, et plusieurs lois ont été votées sur ces sujets : les lois organique et ordinaire du 11 octobre 2013 relatives à la transparence de la vie … 
Mesdames, Messieurs, Les premières lois du quinquennat doivent viser à moraliser la vie publique. La transparence à l'égard des citoyens, la probité des élus, l'exemplarité de leur comportement constituent des exigences démocratiques fondamentales. Elles contribuent à renforcer le lien qui existe entre les citoyens et leurs représentants, comme elles doivent affermir les fondements de notre contrat social. Beaucoup a été fait ces dernières années, et plusieurs lois ont été votées sur ces sujets : les lois organique et ordinaire du 11 octobre 2013 relatives à la transparence de la vie … 

Versions du texte

TITRE PRÉLIMINAIRE : DISPOSITIONS RELATIVES À LA PROGRAMMATION DES FINANCES PUBLIQUES
Article 1-A

Dans le respect de l'objectif d'équilibre des comptes des administrations publiques prévu à l'article 34 de la Constitution, la loi de programmation des finances publiques fixe l'objectif à moyen terme des administrations publiques mentionné à l'article 3 du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire, signé à Bruxelles le 2 mars 2012.
Elle détermine, en vue de la réalisation de cet objectif à moyen terme et conformément aux stipulations du traité précité, les trajectoires des soldes structurels et effectifs annuels successifs des comptes des administrations publiques, au sens de la comptabilité nationale, avec l'indication des calculs permettant le passage des uns aux autres ainsi que l'évolution de la dette publique. Le solde structurel est le solde corrigé des variations conjoncturelles, déduction faite des mesures ponctuelles et temporaires.
La loi de programmation des finances publiques détermine l'effort structurel au titre de chacun des exercices de la période de programmation. L'effort structurel est défini comme l'incidence des mesures nouvelles sur les recettes et la contribution des dépenses à l'évolution du solde structurel.
La loi de programmation des finances publiques présente la décomposition des soldes effectifs annuels par sous-secteur des administrations publiques.
La loi de programmation des finances publiques détermine, au titre de chacun des exercices de la période de programmation, un objectif, exprimé en volume, d'évolution des dépenses des administrations publiques présentées selon les conventions de la comptabilité nationale et une prévision, exprimée en milliards d'euros courants, de ces dépenses en valeur.
La loi de programmation des finances publiques détermine, pour l'ensemble de la période de programmation, une prévision d'évolution exprimée en volume ainsi qu'une prévision exprimée en milliards d'euros courants du montant des dépenses des administrations publiques considérées comme des dépenses d'investissement.

Article 1-B

Outre celles mentionnées à l'article 1er A, les orientations pluriannuelles des finances publiques définies par la loi de programmation des finances publiques comprennent, pour chacun des exercices auxquels elles se rapportent :
1° Une déclinaison, par sous-secteur d'administration publique, de l'objectif d'évolution en volume et de la prévision en milliards d'euros courants des dépenses des administrations publiques, mentionnés au même article 1er A ;
2° Un montant maximal pour les crédits du budget général de l'Etat, pour les prélèvements sur les recettes de l'Etat ainsi que pour les créations, suppressions ou modifications d'impositions de toutes natures affectées à des personnes publiques ou privées autres que les collectivités territoriales, leurs établissements publics et les organismes de sécurité sociale ;
3° L'objectif de dépenses des régimes obligatoires de base de sécurité sociale et des organismes concourant à leur financement ainsi que l'objectif national de dépenses d'assurance maladie de l'ensemble de ces régimes et le taux d'évolution de ses sous-objectifs ;
4° L'incidence minimale des dispositions nouvelles, législatives ou prises par le Gouvernement par voie réglementaire, relatives aux impositions de toutes natures et aux cotisations sociales, en distinguant l'incidence des dispositions portant sur les dépenses fiscales et des dispositions portant sur les exonérations, abattements d'assiette et réductions de taux applicables aux cotisations sociales ;
5° Les plafonds de crédits alloués aux missions du budget général de l'Etat ;
6° L'indication de l'ampleur et du calendrier des mesures de correction pouvant être mises en œuvre en cas d'écart important au regard des orientations pluriannuelles de solde structurel, au sens du II de l'article 62, ainsi que les conditions de prise en compte, le cas échéant, des circonstances exceptionnelles définies à l'article 3 du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire, signé à Bruxelles le 2 mars 2012.
La loi de programmation des finances publiques peut comporter des orientations pluriannuelles relatives à l'encadrement des dépenses, des recettes et du solde ou au recours à l'endettement de tout ou partie des administrations publiques.
La loi de programmation des finances publiques précise le champ des crédits, prélèvements et impositions mentionnés au 2° du présent article. Les montants et objectifs mentionnés aux 2° et 3° s'entendent à périmètre constant.

Article 1-C

La loi de programmation des finances publiques précise, pour chacune des orientations pluriannuelles qu'elle définit, la période de programmation couverte. Cette période représente une durée minimale de trois années civiles.