Loi n°98-564 du 8 juillet 1998 tendant à l'élimination des mines antipersonnelAbrogé

Sur la loi

Entrée en vigueur : 9 juillet 1998
Dernière modification : 1 janvier 2002

Commentaire1


M. Merly Alain · Questions parlementaires · 16 novembre 2004

Par ailleurs, la loi n° 98-564 du 8 juillet 1998 a instauré la Commission nationale pour l'élimination des mines antipersonnel (CNEMA). […]

 

Décision0

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Document parlementaire0

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Versions du texte

Article 1
Pour l'application de la présente loi, les termes mines antipersonnel et transfert ont le sens qui leur est donné par la convention sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, signée à Ottawa le 3 décembre 1997, ci-après dénommée la convention d'Ottawa.
Article 2
La mise au point, la fabrication, la production, l'acquisition, le stockage, la conservation, l'offre, la cession, l'importation, l'exportation, le transfert et l'emploi des mines antipersonnel sont interdits.
Article 3
Nonobstant les dispositions de l'article 2, les services de l'Etat sont autorisés :
- à conserver les stocks existants de mines antipersonnel jusqu'à leur destruction au plus tard le 31 décembre 2000 ;
- à transférer des mines antipersonnel en vue de leur destruction ;
- à conserver ou transférer un certain nombre de mines antipersonnel pour la mise au point de techniques de détection des mines, de déminage ou de destruction des mines et pour la formation à ces techniques, le nombre de mines détenues à ces fins ne pouvant excéder 5 000 à partir du 31 décembre 2000.
Les services de l'Etat peuvent confier ces opérations à des personnes agréées.