Loi n° 81-908 du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort (1).

Sur la loi

Entrée en vigueur : 10 octobre 1981
Dernière modification : 27 décembre 2020
Codes visés : Code de procédure pénale, CODE PENAL

Commentaires52


Gazette du palais · 15 février 2024

Par thomas Clay, Professeur À L’université Paris 1 Panthéon-sorbonne · Dalloz · 12 février 2024

combatsdroitshomme.blog.lemonde.fr · 10 février 2024

Ministre de la justice et garde des sceaux (1981-1986) de François Mitterrand, Robert Badinter porta la loi du 9 octobre 1981 qui abolit la peine de mort dans une France alors majoritairement en faveur de ce châtiment. Il s'investit par la suite, jusqu'à son « dernier souffle de vie », selon ses propres mots, pour l'abolition universelle de la peine capitale. […] A son actif aussi, la suppression des quartiers de haute sécurité, l'accès des justiciables français à la Cour européenne des droits de l'homme et une loi sur l'indemnisation des victimes d'accidents de la circulation.

 

Décisions28


1CEDH, Cour (première section), NIVETTE c. la FRANCE, 3 juillet 2001, 44190/98

— 

[…] « Selon les lois de la Californie (...), je détiens le droit exclusif de décider si (...) une inculpation pénale sera introduite contre un accusé spécifique et quelle sera la nature de cette inculpation (...). […] - en sa qualité de procureur de district, la loi l'autorisait à lier par ses décisions l'Etat de Californie et que l'engagement qu'il avait donné liait ainsi et ses successeurs et l'Etat de Californie ;

 

2Conseil constitutionnel, décision n° 2019-827 QPC du 28 février 2020, M. Gérard F. [Conditions de recevabilité d'une demande de réhabilitation judiciaire pour les…

Conformité — 

[…] - l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ; - le code de procédure pénale ; - la loi n° 81-908 du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort ; - la loi n° 92-1336 du 16 décembre 1992 relative à l'entrée en vigueur du nouveau code pénal et à la modification de certaines dispositions de droit pénal et de procédure pénale rendue nécessaire par cette entrée en vigueur ; - la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la qualité du droit ;

 

3Tribunal administratif de Strasbourg, 22 avril 2013, n° 1301769

Annulation — 

[…] — de mettre à la charge de l'Etat une somme de 1 196 € en application de l'article L. 761-1 du code de justice administrative et de l'article 37 de la loi du 10 juillet 1991 relative à l'aide juridique ;

 

Documents parlementaires30

Article 9 : Corrections légistiques de certaines dispositions de la loi n° 2019-222 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice du 23 mars 2019 164 1. État des lieux, nécessité de légiférer et dispositif retenu 164 2. Analyse des impacts des dispositions envisagées 179 3. Modalités d'application 179 Article 10 : Conséquences des décisions QPC n° 2019-770 du 29 mars 2019 relative à la période de sureté et QPC n° 2019-802 du 20 septembre 2019 relative à l'utilisation de moyens de télécommunications au cours de la procédure pénale à l'utilisation de moyens de télécommunications … 
Mesdames, Messieurs, Certains contentieux pénaux présentent, en raison de leur nature ou de leur gravité, une spécificité particulière, qui justifie qu'ils fassent l'objet de règles de procédure adaptées faisant intervenir des magistrats ou des juridictions spécialisés, cette spécialisation étant en effet nécessaire pour assurer une répression efficace de leurs auteurs. C'est le cas des infractions pénales portant atteinte aux intérêts financiers de l'Union européenne, pour lesquelles il a paru nécessaire d'instituer une coopération pénale renforcée entre les États de l'Union en instituant … 
L'article 4 du projet de loi a pour objet de rendre le parquet national financier, le juge d'instruction et le tribunal correctionnel de Paris compétents, sur l'ensemble du territoire national et concurremment avec les parquets et juridictions compétents par application des règles de droit commun, pour connaître du délit de participation personnelle et déterminante à la conception, l'organisation ou la mise en œuvre d'une pratique anticoncurrentielle. Le présent amendement vise à ce que cette extension de compétence concerne également les infractions pénales de même nature applicables en … 

Versions du texte

Article 1
La peine de mort est abolie.
Article 2

Les ayants droit d'une personne condamnée à la peine de mort dont la peine a été exécutée peuvent saisir la chambre criminelle de la Cour de cassation d'une demande tendant au rétablissement de l'honneur de cette personne à raison des gages d'amendement qu'elle a pu fournir.

Article 3
Dans tous les textes en vigueur prévoyant que la peine de mort est encourue, la référence à cette peine est remplacée par la référence à la réclusion criminelle à perpétuité ou à la détention criminelle à perpétuité suivant la nature du crime concerné.