Loi du 15 juillet 1845 sur la police des chemins de fer
Sur la loi
Entrée en vigueur : | 15 juillet 1845 |
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Dernière modification : | 10 décembre 2009 |
Entrée en vigueur : | 15 juillet 1845 |
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Dernière modification : | 10 décembre 2009 |
Code pénal Livre Ier : Dispositions générales Titre Ier : De la loi pénale Chapitre II : De l'application de la loi pénale dans le temps - Article 112-2 Modifié par Loi n°2004-204 du 9 mars 2004 - art. 72 () JORF 10 mars 2004 Sont applicables immédiatement à la répression des infractions commises avant leur entrée en vigueur : 1° Les lois de compétence et d'organisation judiciaire, […] 400 (alinéas 1er et 2°), 434 à 437 nouveaux du code pénal, et l'article 16 de la loi du 15 juillet 1845 sur la police des chemins de fer ne sont pas applicables aux infractions ayant donné lieu à un jugement sur le fond en dernier ressort avant l'entrée en vigueur de la présente loi . 75. […] Qu'en effet, […]
Une salariée stagiaire de la RATP devait être affectée dans un service d'agents de contrôle après avoir prêté le serment des agents en application de la loi du 15 juillet 1845 sur la police des chemins de fer, qui débute par les termes « je le jure ». […]
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[…] Vu la loi du 15 juillet 1845 relative à la police des chemins de fer modifiée par la loi 97-135 du 13 février 1997, et notamment son article 23 ; […]
Rejet —
[…] Sur le deuxieme moyen : attendu que le service des domaines reproche encore a l'arret d'avoir decide que le terrain litigieux avait ete vendu par l'etat, alors que la loi du 15 juillet 1845 classe les chemins de fer dans la grande voirie, soit dans le domaine public inalienable et imprescriptible, et que les terrains litigieux ne sont sortis de ce statut protecteur pour entrer dans celui de la domanialite privee qu'en suite de la cessation d'activite de la ligne, consacree par le declassement opere par decret du 27 aout 1957;
Infirmation —
[…] faits prévus et réprimés par les articles 26 alinéa 1 de la loi du 15 juillet 1845, 433-5 alinéa 1 du code pénal, […]
[…] La chambre sociale a censuré cet arrêt pour deux motifs : d'une part, il résulte de l'article 23 de la loi du 15 juillet 1845 que le serment des agents de surveillance exerçant au sein des entreprises visées par cette disposition peut être reçu selon les formes en usage dans leur religion ; d'autre part, la salariée n'ayant pas commis de faute, le licenciement avait été prononcé en raison de ses convictions religieuses et était nul.