Loi du 15 mars 1850 sur l'enseignement "Loi Falloux"

Sur la loi

Entrée en vigueur : 15 mars 1850
Dernière modification : 1 mars 1994

Commentaires58


www.revuegeneraledudroit.eu · 21 février 2021

C'est, d'abord, la loi du 6 juin 1868 qui accorde la liberté de réunion publique (Cf. […] Degorge-Cadot, 1870). […] Prelot, Naissance de l'enseignement supérieur libre : la loi du 12 juillet 1875, Paris, PUF, 1987) avant que les lois Ferry ne consacrent le principe de l'école gratuite, obligatoire et laïque. […] Ces attentats amènent le gouvernement à réviser les lois promulguées en 1881, plus particulièrement celles concernant le droit de réunion et la liberté d'expression. […]

 

Conclusions du rapporteur public · 11 décembre 2020

Le premier acte ayant fondé durablement la laïcité en France concerne l'école : il s'agit de la loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire, l'une des lois majeures portées par Jules Ferry. […]

 

www.actu-juridique.fr · 4 décembre 2020

Décisions84


1Cour d'appel de Lyon, 5 juillet 2013, n° 12/00022

Infirmation — 

[…] Attendu qu'entrent dans le champ d'application de la convention collective de l'enseignement privé hors contrat « tous les établissements d'enseignement privé hors contrat situés sur le territoire national et dans les départements d'outre-mer, à savoir : ' les établissements d'enseignement privé du premier et du second degré relevant de la loi du 30 octobre 1886 et du 15 mars 1850 (dite loi Falloux) qui ne sont pas liés à l'Etat par contrat conclu dans le cadre de la loi du 31 décembre 1959 modifiée, […] des chambres d'agriculture et des chambres des métiers et mettant en oeuvre des enseignements relevant des lois ci-dessus. […]

 

2Conseil d'Etat, 3 / 5 SSR, du 10 janvier 2000, 190041, mentionné aux tables du recueil Lebon

Rejet — 

[…] 3°) de condamner l'Etat à lui payer la somme minimum de 15 000 F au titre de l'article 75-I de la loi du 10 juillet 1991 ; Vu les autres pièces du dossier ; Vu la loi du 15 mars 1850 ; Vu la loi n° 85-1469 du 31 décembre 1985 ; Vu la loi n° 89-486 du 10 juillet 1989 ;

 

3Conseil d'Etat, 3 / 5 SSR, du 27 mars 1998, 135041, mentionné aux tables du recueil Lebon

Rejet — 

Les avances à taux préférentiel accordées par un département à un collège privé doivent être regardées comme des subventions au sens des dispositions de la loi du 15 mars 1850, à concurrence de l'avantage financier ainsi consenti, l'avantage étant égal au montant capitalisé de la différence entre, d'une part, les intérêts prévus par les conventions d'avance et, d'autre part, ceux que les établissements auraient dû verser à une banque pour des prêts de même montant, de durée identique, assortis de conditions de remboursement analogue. Illégalité en l'espèce, le conseil de l'éducation nationale institué dans l'académie n'ayant pas été consulté préalablement à l'octroi de ces subventions.

 

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

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