Article 2 de la Loi n°90-600 du 6 juillet 1990 relative aux conditions de fixation des prix des prestations fournies par certains établissements assurant l'hébergement des personnes âgéesAbrogé

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Version12/07/1990

La référence de ce texte après la renumérotation du 23 décembre 2000 est l'article : Code de l'action sociale et des familles - art. L342-2 (M)

Entrée en vigueur le 12 juillet 1990

Le contrat est à durée indéterminée ; il précise les conditions et les modalités de sa résiliation. Il comporte en annexe un document contractuel décrivant l'ensemble des prestations qui sont offertes par l'établissement et indiquant le prix de chacune d'elles, fixé conformément au premier alinéa de l'article 3. Le document est complété en cas de création d'une nouvelle prestation.
Ce document détermine aussi les conditions de facturation de chaque prestation en cas d'absence ou d'hospitalisation du souscripteur.
Le contrat précise les prestations dont le souscripteur a déclaré vouloir bénéficier. Un avenant au contrat est établi lorsque, pendant la durée du contrat, le résident demande le bénéfice d'une prestation supplémentaire ou renonce à une prestation. Lorsqu'un préposé de l'établissement est désigné gérant de la tutelle en vertu de l'article 499 du code civil, les dispositions du deuxième alinéa de l'article 500 dudit code sont applicables pour la conclusion de l'avenant.
Lorsque, préalablement à l'entrée dans l'établissement, la personne âgée ou son représentant légal a déclaré vouloir conclure un contrat pour un hébergement d'une durée limitée, inférieure à six mois, le contrat est alors à durée déterminée. Il contient les mêmes éléments que ceux définis aux alinéas précédents. Lorsqu'une personne est hébergée, sur la base d'un contrat à durée déterminée, au-delà d'une période de six mois consécutifs, le contrat est transformé de plein droit en contrat à durée indéterminée et soumis aux dispositions de la présente loi.
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Entrée en vigueur le 12 juillet 1990
Sortie de vigueur le 23 décembre 2000

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Décision1


1Cour d'appel de Montpellier, 1° chambre b, 12 juin 2019, n° 16/06463
Confirmation

[…] Monsieur X se prévaut, au visa de l'article 2 de la loi n° 90-600 du 6 juillet 1990, du décret n° 2010-1731 du 30 décembre 2010, et des articles L.311-4 et D. 311 du code de l'action sociale et des familles, de la nullité du contrat de séjour qui lui est opposé, en ce qu'il n'est signé ni par sa mère, Madame A B veuve X, qui est la résidente, ni par le représentant légal de cette dernière dans la mesure où à la date du contrat, celle-ci n'avait pas de représentant légal.

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  • Nullité du contrat·
  • Paiement·
  • Demande·
  • Exception de nullité·
  • Tutelle·
  • Sommation·
  • Prestation·
  • Mère·
  • Règlement·
  • Veuve
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