Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat.

Sur la loi

Entrée en vigueur : 11 décembre 1905
Dernière modification : 26 août 2021

Commentaires+500


www.seban-associes.avocat.fr · 11 avril 2024

Pour rappel, la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État garantit le libre exercice des cultes. Néanmoins, des restrictions y sont apportées dans l'intérêt de l'ordre public. L'article 2 de la loi de 1905 dispose en effet que « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». […] L'article 19 de cette même loi interdit aux associations formées pour subvenir aux frais, à l'entretien et à l'exercice d'un culte, de recevoir des subventions de l'État, des départements ou des communes, à l'exception des sommes allouées pour les réparations des édifices cultuels, classés ou non monuments historiques. […]

 

SW Avocats · 3 avril 2024

Ce dernier a d'abord rappelé, d'une part, les dispositions de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat interdisant notamment le financement, sous quelque forme que ce soit, des cultes par les collectivités territoriales et, d'autre part, les termes des articles L. 2125-1 du code général de la propriété des personnes publiques et L. 2144-3 du code général des collectivités territoriales, relatifs respectivement aux autorisations d'occupation du domaine public et à la possibilit

 

Décisions+500


1Conseil d'État, 10ème chambre jugeant seule, 16 novembre 2022, n° 458585

Rejet — 

[…] Vu : — la Constitution, notamment son article 1er ; — la loi du 9 décembre 1905 de séparation des Eglises et de l'Etat ; — le code de justice administrative ; Après avoir entendu en séance publique :

 

2Tribunal administratif de Bordeaux, 2 février 2010, n° 0602096

Rejet — 

[…] Vu enregistré le 28 décembre 2009 le mémoire présenté par la société requérante qui persiste par les mêmes moyens dans ses conclusions antérieures et produit quelques données comptables ; Vu les autres pièces du dossier ; Vu la loi du 28 pluviose de l'an VIII ; Vu le code des marchés publics ; Vu le code de justice administrative ;

 

3Tribunal administratif de Marseille, 23 février 2010, n° 1001134

Rejet — 

[…] — La candidature de M lle Z porte atteinte au principe d'égalité ; en effet, en se présentant voilée, l'intéressée entend faire prévaloir ses propres convictions sur les lois républicaines, les convictions religieuses des autres citoyens et les droits de ceux-ci, notamment les femmes ; or l'article 3 de la constitution du 4 octobre 1958 attribue la souveraineté nationale au peuple, […] Vu la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat ;

 

Documents parlementaires+500

ARTICLE 13 – TRANSACTION _____________________________________________ 77 ARTICLE 14 - DEVELOPPEMENT DU RESCRIT DOUANIER ____________________ 81 CHAPITRE III – UNE ADMINISTRATION QUI DIALOGUE ____________________________ 85 ARTICLE 15 – REFERENT UNIQUE _________________________________________ 85 ARTICLE 16 – EXPERIMENTATION DUREE DE CONTROLE DES PME __________ 90 ARTICLE 17 - MEDIATION AU SEIN DES URSSAF ___________________________ 100 ARTICLE 18 - PROCEDURE DE RECOUVREMENT DES INDUS DANS LE CHAMP SOCIAL ________________________________________________________________ 104 ARTICLE 19 – … 
Mesdames, Messieurs, La France c'est l'État, pourrait-on croire - quand on mesure son poids, son prestige, et l'ampleur de son champ d'action. Et la France a effectivement la chance d'avoir un service public de grande qualité grâce à des agents habités par le sens de l'intérêt général. Mais la France ce sont les Français. Ils ne supportent plus ce qui les paralyse tout en appelant la protection de l'État et ses arbitrages. Plus que d'agir en les servant, l'État est souvent conduit à administrer des procédures. Chaque demande sociale crée un formalisme supplémentaire avec ses contraintes et … 
Mesdames, Messieurs, Notre République est notre bien commun. Elle s'est imposée à travers les vicissitudes et les soubresauts de l'histoire nationale parce qu'elle représente bien davantage qu'une simple modalité d'organisation des pouvoirs : elle est un projet. Mais ce projet est exigeant ; la République demande une adhésion de tous les citoyens qui en composent le corps. Elle vit par l'ambition que chacun des Français désire lui donner. Et c'est par cette ambition qu'elle se dépasse elle-même. Ainsi que le disait le Président de la République, à l'occasion de la célébration du 150ème … 

Versions du texte


Le Sénat et la chambre des députés ont adopté,

Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Article 44
Titre Ier : Principes.
Article 1
La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public.
Article 2
La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l'Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes.
Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d'aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons.
Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l'article 3.