Loi du 9 février 1895 sur les fraudes en matière artistique

Sur la loi

Entrée en vigueur : 9 février 1895
Dernière modification : 1 janvier 2002

Commentaires26


Dreyfus · 28 février 2024

En réponse, le rapport du Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique (CSPLA)[2] met en évidence les insuffisances des statuts juridiques français existants pour lutter contre ces pratiques illégales, notamment la loi du 9 février 1895. […] Jetons non fongibles (NFT) : la mission propose d'appliquer les lois existantes à la fraude artistique liée aux NFT tout en recommandant le développement de mécanismes de certification avant la frappe[3] des NFT afin de renforcer la fiabilité et la confiance dans les transactions d'art numérique.

 

Dreyfus · 28 février 2024

En réponse, le rapport du Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique (CSPLA)[2] met en évidence les insuffisances des statuts juridiques français existants pour lutter contre ces pratiques illégales, notamment la loi du 9 février 1895. […] Jetons non fongibles (NFT) : la mission propose d'appliquer les lois existantes à la fraude artistique liée aux NFT tout en recommandant le développement de mécanismes de certification avant la frappe[3] des NFT afin de renforcer la fiabilité et la confiance dans les transactions d'art numérique.

 

Décisions36


1Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 26 octobre 1965, 64-92.130, Publié au bulletin

Rejet — 

L'objet de la loi du 9 février 1895 a été de protéger non seulement l'acheteur éventuel mais aussi les peintres et leurs héritiers contre la mise en circulation par un marchand de tableaux d'une oeuvre dont il savait qu'elle était revêtue d'une signature frauduleusement apposée.

 

2Tribunal judiciaire de Paris, 15 septembre 2023, 20/10453

— 

[…] ils soutiennent en substance, invoquant l'article L. 331-1-4 du code de la propriété intellectuelle et l'article 3 de la loi du 9 février 1895 sur les fraudes en matière artistique, que la destruction de ce tableau est nécessaire pour réparer entièrement leur préjudice et mettre fin à la contrefaçon en empêchant notamment qu'il réapparaisse sur le marché de l'art, […] La contrefaçon est définie par les dispositions répressives du code de la propriété intellectuelle, dont il résulte que constituent une contrefaçon l'édition d'oeuvres au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, ainsi que le débit, l'exportation, l'importation, […]

 

3Cour d'appel de Paris, 26 juin 2013, n° 12/00602

Confirmation — 

[…] Considérant enfin que le jugement entrepris sera également confirmé en ce qu'il a dit que ce dessin est un faux artistique ; qu'en effet il porte au centre la signature 'X' et que constitue un faux artistique au sens de la loi du 09 février 1895 sur les fraudes en matière artistique le fait d'apposer sur une reproduction illicite la signature apocryphe de l'artiste ;

 

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

Versions du texte

Article 1
Sont punis de deux ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende, sans préjudice des dommages-intérêts s'il y a lieu :
1° Ceux qui auront apposé ou fait apparaître frauduleusement un nom usurpé sur une oeuvre de peinture, de sculpture, de dessin, de gravure et de musique ;
Ceux qui, sur les mêmes oeuvres, auront frauduleusement et dans le but de tromper l'acheteur sur la personnalité de l'auteur, imité sa signature ou un signe adopté par lui.
Article 2
Les mêmes peines seront applicables à tout marchand ou commissionnaire qui aura sciemment recélé, mis en vente ou en circulation les objets revêtus de ces noms, signatures ou signes.
Article 3
La juridiction qui a statué peut prononcer la confiscation de ces oeuvres ou leur remise au plaignant.