Loi n° 85-1372 du 23 décembre 1985 relative à l'égalité des époux dans les régimes matrimoniaux et des parents dans la gestion des biens des enfants mineurs

Sur la loi

Entrée en vigueur : 1 juillet 1986
Dernière modification : 1 juillet 1986
Codes visés : Code civil, Code de commerce

Commentaires96


1Point sur la réforme du nom de famille
Merryl Hervieu · Dalloz Etudiants · 5 juillet 2022

2Droit de la famille : Une nouvelle loi sur le changement de nom
Me Nathalie Martin-humbert · consultation.avocat.fr · 30 avril 2022

Une nouvelle loi a été voté le 2 mars 2022 (loi n°2022-301) qui entrera en vigueur le 1er juillet 2022 […]

 

3Publication de la loi du 2 mars 2022 facilitant le changement du nom issu de la filiation
Me Cassandra Ribeiro · consultation.avocat.fr · 12 avril 2022

[…] Jusqu'ici l'article 43 de la loi n° 85-1372 du 23 décembre 1985 prévoyait seulement la possibilité pour un enfant majeur d'acoler à son nom, à titre d'usage, le nom de celui de ses parents qui ne lui a pas transmis le sien. Pour les enfants mineurs, cette faculté devait être mise en oeuvre par les titulaires de l'exercice de l'autorité parentale. […]

 

Décisions142


1Cour administrative d'appel de Paris, 3 octobre 2013, n° 12PA05018

Rejet — 

[…] 3. Considérant qu'en estimant que les intéressés ne pouvaient se prévaloir d'un intérêt légitime au sens de l'article 61 du code civil dès lors que le port du patronyme revendiqué par les enfants depuis leur enfance ne constituait pas une possession d'état suffisante, que ceux-ci pouvaient, au demeurant, porter ledit nom à titre d'usage en application des dispositions de l'article 43 de la loi n° 85-1372 du 23 décembre 1985 et que le garde des sceaux n'avait commis aucune erreur manifeste d'appréciation, le tribunal administratif a suffisamment explicité les raisons pour lesquelles il a entendu rejeter l'argumentation des requérants ; que, dans ces conditions, le moyen tiré de la méconnaissance des dispositions de l'article L. 9 du code de justice administrative ne peut qu'être écarté ;

 

2Cour d'appel de Limoges, 13 février 2014, 13/00007

Infirmation — 

[…] Puis Madame Martine JEAN, Président de chambre, a donné avis aux parties que la décision serait rendue le 13 Février 2014 par mise à disposition au greffe de la cour, après en avoir délibéré conformément à la loi.

 

3Tribunal de grande instance de Grasse, 1re chambre civile, section a, 9 février 2012, n° 05/06548

null — 

[…] En défense, et selon ses dernières conclusions signifiées le 8 septembre 2011, Monsieur N X demande au tribunal, au visa du procès-verbal de difficultés dressé par M° CLERC le 1 er septembre 2005, et sur le fondement des dispositions applicables antérieurement à la loi n° 2439 du 26 mars 2004, de :

 

Documents parlementaires98

Mesdames, Messieurs, Le droit français du nom a longtemps vécu dans un régime de prééminence quasi absolue du nom du père à tel point que le nom de famille était désigné « patronyme ». La loi n° 2002-304 du 4 mars 2002 modifiée par la loi n° 2003-516 du 18 juin 2003 a mis fin à cet état du droit issu du code civil de 1804 et a reconnu aux parents le droit de choisir le nom de famille de l'enfant : soit le nom du père, soit celui de la mère, soit leurs deux noms accolés dans l'ordre choisi par eux. La loi n° 2013-404 du 17 mai 2013 a complété ce dispositif dans un souci de meilleurs égalité … 

Versions du texte

Section I : Des devoirs et droits des époux.
Article 1
a modifié les dispositions suivantes
Article 2
a modifié les dispositions suivantes
Article 3
a modifié les dispositions suivantes