Loi n° 57-1296 du 24 décembre 1957 relative à la limite d'âge des fonctionnaires ou employés civils et des magistrats de l'ordre judiciaire privés de leurs fonctions par l'autorité de fait dite Gouvernement de l'Etat français (1).

Sur la loi

Entrée en vigueur : 25 décembre 1957
Dernière modification : 25 décembre 1957

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Décision1


1Conseil d'Etat, Assemblée, du 9 juillet 1976, 97351, publié au recueil Lebon

Annulation — 

[1], 36-11-02[1] Il résulte des dispositions de la loi du 25 mars 1952 que le bénéfice de ses dispositions est subordonné à la double condition que les intéressés aient dû cesser totalement d'exercer leurs fonctions du fait de leur participation effective à la résistance, pendant une période qui ait duré six mois au moins et qui se soit écoulée avant le 1 er janvier 1944. […] tendant a assurer le fonctionnement des cours et tribunaux dans les territoires metropolitains au cours de la liberation, laquelle n'est pas au nombre de celles qu'enumerent limitativement les lois du 31 decembre 1953 et du 24 decembre 1957 ; […]

 

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Versions du texte

Article unique
Les dispositions de l'article 15 de la loi n° 53-1311 du 31 décembre 1953 sont également applicables aux âgents qui ont fait d'objet d'une réintégration en application de l'ordonnance du 4 juillet 1913 modifiée par les ordonnances des 5 août 1913 et 27 janvier 1914.
Dans l'application de ce même article, l'âge de soixante-treize ans est substitué à l'âge de soixante-dix ans.
Les fonctionnaires civils et magistrats de l'ordre judiciaire, qui n'ont pu bénéficier des dispositions de l'article 15 de la loi susvisée du 31 décembre 1953, pour un motif tiré de l'existence d'une limite d'âge telle qu'elle résultait de la législation antérieure à la loi du 15 février 1946, percevront une indemnité égale à la différence entre le montant de leur pension de retraite et le montant de l'ensemble des rémunérations auxquelles ils auraient pu prétendre s'ils était demeurés en fonction.
Par le Président de la République :
RENE COTY.
Le président du conseil des ministres, FELIX GAILLARD.
Le garde des sceaux, ministre de la justice, ROBERT LECOURT.
Le ministre des finances,des affaires économiques et du plan, PIERRE PFLIMLIN.