Infirmation partielle —
[…] Mais considérant, en premier lieu, qu'il est constant que, en 1982, les interprétations enregistrées ne constituaient pas un élément patrimonial à l'instar des droits d'auteur, au titre de la loi du 11 mars 1957, seul leur ayant été reconnu, de manière prétorienne, le droit d'autoriser ou d'interdire la fixation et l'exploitation de leur interprétation, avant que ne soit promulguée la loi n° 85-660 du 3 juillet 1985, qui a, en outre, conféré aux artistes-interprètes le droit à la rémunération équitable et le droit à la copie privée;
En effet, il a été instauré en 1985 (loi n° 85-660 du 3 juillet 1985 dite Loi Lang) une licence légale des droits voisins des artistes-interprètes et producteurs de phonogrammes, de sortes que ceux-ci ne peuvent s'opposer, notamment, à la communication directe dans un lieu public hors spectacle.