Article 48-5 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse

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Version07/03/2007
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Version15/11/2014

Entrée en vigueur le 31 décembre 2004

Est créé par : Loi n°2004-1486 du 30 décembre 2004 - art. 22 () JORF 31 décembre 2004

Toute association, régulièrement déclarée depuis au moins cinq ans à la date des faits, se proposant, par ses statuts, de combattre les violences ou les discriminations fondées sur le sexe ou d'assister les victimes de ces discriminations peut exercer les droits reconnus à la partie civile en ce qui concerne les délits prévus par le neuvième alinéa de l'article 24, le troisième alinéa de l'article 32 et le quatrième alinéa de l'article 33.
Toutefois, quand l'infraction aura été commise envers des personnes considérées individuellement, l'association ne sera recevable dans son action que si elle justifie avoir reçu l'accord de ces personnes.
Entrée en vigueur le 31 décembre 2004
Sortie de vigueur le 7 mars 2007

Commentaire1


www.revuegeneraledudroit.eu · 25 juin 2002

Cette demande fut transmise au ministre de la Justice, lequel saisit le parquet de Paris, conformément aux dispositions de l'article 48-5 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. […]

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Décisions5


1Tribunal de grande instance de Paris, 25 mai 2018, n° 15048000003

[…] Le conseil de l'association OSEZ LE FEMINISME indiquait que ladite association était recevable à agir et sollicitait en outre que chaque prévenu soit condamné à lui verser la somme d'un euro. Le ministère public, dans ses réquisitions, estimait les infractions constituées et demandait la condamnation de chaque prévenu à une amende de 2.000 à 3.000 euros, avec ou non un sursis partiel. Il ne s'opposait pas à la non-inscription des condamnations sur le bulletin n°2 du casier judiciaire. Le conseil de AP AO faisait valoir que les statuts des deux associations ne leur permettaient pas d'agir sur le fondement de l'article 48-5 de la loi du 29 juillet 1881. Page 7/14 pre P …

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2CEDH, Cour (deuxième section), AFFAIRE COLOMBANI ET AUTRES c. FRANCE, 25 juin 2002, 51279/99

[…] 14. Par une lettre du 23 novembre 1995, le roi du Maroc adressa au ministre français des Affaires étrangères une demande officielle de poursuites pénales contre le journal Le Monde. Cette demande fut transmise au ministre de la Justice, lequel saisit le parquet de Paris, conformément aux dispositions de l'article 48-5 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

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3Tribunal de grande instance de Paris, 25 mai 2018, n° 1504000003

[…] Le conseil d e faisait valoir que les statuts des deux associations ne leur permettaient pas d'agir sur le fondement de l'article 48-5 de la loi du 29 juillet 1881. […]

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