LOI n° 2013-1117 du 6 décembre 2013 relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière (1)
Sur la loi
Entrée en vigueur : | 8 décembre 2013 |
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Dernière modification : | 1 février 2014 |
Codes visés : | Code de commerce, Code de la mutualité et 12 autres |
L'Assemblée nationale et le Sénat ont délibéré,
L'Assemblée nationale a adopté,
Vu la décision du Conseil constitutionnel n° 2013-679 DC en date du 4 décembre 2013,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
TITRE Ier : DISPOSITIONS RENFORÇANT LA POURSUITE ET LA RÉPRESSION DES INFRACTIONS EN MATIÈRE DE DÉLINQUANCE ÉCONOMIQUE, FINANCIÈRE ET FISCALE
Chapitre Ier : Atteintes à la probité
[Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel n° 2013-679 DC du 4 décembre 2013.]
C'est dans ce contexte qu'est né la loi du 6 décembre 2013[1] portant sur la notion de présomption de blanchiment. Codifié à l'article 324-1-1 du Code pénal, la charge de la preuve du blanchiment est dès lors inversée. Cet article facilite la preuve pour l'autorité de poursuite et les juridictions de jugement en énonçant une présomption d'origine illicite de l'objet du blanchiment. […] [1] loi n° 2013-1117 du 6 décembre 2013[2] De 2014 à 2021, la Commission nationale des sanctions (CNS) a été saisie de 324 trois affaires portant sur des professionnels des secteurs de l'intermédiation immobilière et de la domiciliation.[3] La Commission nationale des sanctions (CNS) pourrait également être saisie d'un dossier d'un professionnel de l'immobilier par le ministre de l'intérieur.