Loi Claeys-Leonetti - LOI n° 2016-87 du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie (1)

Sur la loi

Entrée en vigueur : 4 février 2016
Dernière modification : 4 février 2016
Code visé : Code de la santé publique

Commentaires154


1L’Article L1111-78 et le droit à la non-discrimination en matière pénale : un pas de plus vers l’égalité des droits
www.unpeudedroit.fr · 16 octobre 2023

L'article L1111-78, inséré dans le Code de la santé publique par la loi n°2016-87 du 2 février 2016 relative à la modernisation de notre système de santé, a pour objectif principal d'assurer l'égalité des droits entre les personnes atteintes d'une maladie chronique […] Selon la loi française, toute discrimination est punie de sanctions pénales, qui peuvent aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.

 

2Les droits des patients en soins palliatifs atteints de maladies rares
www.poitout-avocat.com · 15 octobre 2023

[…] En France, les soins palliatifs sont inscrits dans le Code de la santé publique (CSP) et régis par plusieurs lois. […] La loi du 9 juin 1999 visant à garantir le droit à l'accès aux soins palliatifs a notamment posé les bases du dispositif actuel. Cette loi a été complétée par la loi Leonetti du 22 avril 2005, relative aux droits des patients et à la fin de vie, qui précise les modalités d'accompagnement des personnes en fin de vie.

 

3Mort Et Décès - Directives Anticipées - Français De L'Étranger
M. Frédéric Petit · Questions parlementaires · 2 mai 2023

Dans sa réponse à la question N° 38277 du député Pierre Vatin, publiée le 13 juillet 2021, le ministère des solidarités et de la santé indiquait que « la loi n° 2016-87 du 2 février 2016 a conforté la place de la volonté du patient dans le processus décisionnel et a amélioré l'accès et l'utilisation des directives anticipées (DA). Désormais, ces directives anticipées s'imposent au médecin et restent valables tant que leur auteur n'en décide pas autrement. Elles sont révisables et révocables à tout moment. ».

 

Décisions28


1Tribunal administratif de Lille, 4 mai 2017, n° 1700091

Rejet — 

[…] Vu : — la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales ; — le code de la santé publique, modifié notamment par la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 et par la loi n° 2016-87 du 2 février 2016 ; — le code de justice administrative. La présidente du tribunal a désigné M me X, vice-président, pour statuer sur les demandes de référé.

 

2Conseil d'État, 9 juillet 2020, 441521, Inédit au recueil Lebon

Rejet — 

[…] – les dispositions litigieuses permettent de recourir à une sédation profonde et continue dans des conditions méconnaissant les droits des malades résultant de la loi n° 2016-87 du 2 février 2016 et du décret n° 2016-1066 du 3 août 2016, supposant notamment le consentement du malade lorsqu'il peut exprimer sa volonté et une procédure collégiale dans le cas contraire ;

 

3Conseil d'État, Juge des référés, formation collégiale, 24 avril 2019, 428117

Rejet — 

[…] – le code civil ; – le code de la santé publique ; – la loi n° 2016-87 du 2 février 2016 ; – la décision n° 2017-632 QPC du 2 juin 2017 du Conseil constitutionnel ; – le code de justice administrative ;

 

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

Versions du texte


L'Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Article 1

I. - A modifié les dispositions suivantes :

- Code de la santé publique

Art. L1110-5

II. - La formation initiale et continue des médecins, des pharmaciens, des infirmiers, des aides-soignants, des aides à domicile et des psychologues cliniciens comporte un enseignement sur les soins palliatifs.

Article 2
A modifié les dispositions suivantes :
- Code de la santé publique
Art. L1110-5-1
Article 3
A modifié les dispositions suivantes :
- Code de la santé publique
Art. L1110-5-2