Ordonnance n° 2000-99 du 3 février 2000 relative au statut des agences d'insertion dans les départements d'outre-mer et modifiant la loi n° 88-1088 du 1er décembre 1988 relative au minimum d'insertion

Sur l'ordonnance

Entrée en vigueur : 5 février 2000
Dernière modification : 23 décembre 2000

Commentaires2


www.cabinet-premont.com · 10 juillet 2018

III. – Les ordonnances prévues au 1° du I seront prises au plus tard le dernier jour du dix-huitième mois suivant la promulgation de la présente loi. Les autres ordonnances prévues au I seront prises au plus tard le dernier jour du vingt-quatrième mois suivant la promulgation de la présente loi.

 

Conseil Constitutionnel · Conseil constitutionnel · 21 octobre 2016

Chaque code fait l'objet d'une ordonnance. […]

 

Décisions4


1Cour d'appel d'Angers, 1ère chambre b, 9 novembre 2009, n° 08/02699

Confirmation — 

[…] Des relations entre M. D Y et M me B Z est issu un enfant, X, né le XXX, reconnu par ses deux parents. Par procès verbaux de conciliation des 18 mars et 13 juin 1998, la résidence de l'enfant a été fixée au domicile de la mère dans le cadre de l'exercice conjoint de l'autorité parentale, des droits d'accueil et d'hébergement étant accordés au père. Une ordonnance du 3 février 2000 a mis à la charge de M. Y une contribution d'un montant de 121, 69 € pour l'entretien et l'éducation de l'enfant. Par requête du 19 février 2008, M me Z a demandé que la contribution du père soit désormais fixée à 200 €. Par jugement du 8 octobre 2008, le juge aux affaires familiales du tribunal de grande instance de Saumur l'a fixée à la somme de 160 €.

 

2Tribunal de grande instance de Paris, Juge aux affaires familiales, section b cabinet 6, 28 juin 2006, n° 05/42798

— 

[…] Par ordonnance en date du 29 juillet 1999, le juge aux affaires familiales, saisi par Monsieur Y, a constaté que l'autorité parentale sur l'enfant était exercée en commun, ordonné une enquête sociale et, dans l'attente du rapport, fixé la résidence habituelle d'X chez sa mère, avec au profit du père un droit de visite et d'hébergement en fin de semaine (son droit d'hébergement pendant les vacances étant réservé) et à sa charge une pension alimentaire de 2.000 francs.

 

3Cour d'appel de Rennes, 23 avril 2009, n° 07/01071

Infirmation — 

[…] A la demande de la S.A.R.L. O.T.C.B., mise en cause par le conseil syndical, par ordonnance du 16 novembre 1999, Maître X a été désigné en qualité d'administrateur provisoire de la copropriété, pour une durée de 6 mois, par application des dispositions de l'article 29-1 dernier alinéa de la loi du 10 juillet 1965 (modifiée par la loi N° 94-624 du 21 juillet 1994), pour assurer le rétablissement du fonctionnement normal de ladite copropriété ainsi que la conservation et à la réhabilitation de ses immeubles . Une seconde ordonnance du 3 février 2000 est venue limiter sa mission dans son contenu et sa durée, pour assurer notamment la sécurité des habitants et des visiteurs.

 

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

Versions du texte


Le Président de la République,

Sur le rapport du Premier ministre, de la ministre de l'emploi et de la solidarité et du ministre de l'intérieur,

Vu la Constitution, notamment ses articles 38 et 73 ;

Vu le code du travail ;

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu le code des juridictions financières ;

Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale ;

Vu la loi n° 88-1088 du 1er décembre 1988 relative au revenu minimum d'insertion, modifiée par la loi n° 94-638 du 25 juillet 1994 tendant à favoriser l'emploi, l'insertion et les activités économiques dans les départements d'outre-mer, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Mayotte et par la loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions ;

Vu la loi n° 99-899 du 25 octobre 1999 portant habilitation du Gouvernement à prendre, par ordonnances, les mesures législatives nécessaires à l'actualisation et à l'adaptation du droit applicable outre-mer ;

Vu l'avis du conseil régional de la Guadeloupe en date du 20 décembre 1999 ;

Vu la lettre de saisine du conseil régional de la Guyane en date du 2 décembre 1999 ;

Vu la lettre de saisine du conseil régional de la Martinique en date du 7 décembre 1999 ;

Vu l'avis du conseil régional de la Réunion en date du 28 décembre 1999 ;

Vu l'avis du conseil général de la Guadeloupe en date du 19 décembre 1999 ;

Vu l'avis du conseil général de la Guyane en date du 29 décembre 1999 ;

Vu la lettre de saisine du conseil général de la Martinique en date du 7 décembre 1999 ;

Vu l'avis du conseil général de la Réunion en date du 15 décembre 1999 ;

Vu l'avis du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale en date du 16 décembre 1999 ;

Le Conseil d'Etat entendu ;

Le conseil des ministres entendu,
Article 1
a modifié les dispositions suivantes
Article 2
I. - Les directeurs des agences d'insertion en fonction à la date de publication de l'ordonnance n° 2000-99 du 3 février 2000 conservent le bénéfice de leur contrat jusqu'à son terme ainsi que de la rémunération qui y est attachée.
II. - Les agents contractuels des agences d'insertion en fonction à la date de la présente ordonnance titulaires d'un contrat à durée indéterminée conservent le bénéfice de ce contrat. Ils sont régis par les deuxième et quatrième alinéas de l'article 136 de la loi du 26 janvier 1984 susvisée.
Article 4

Le Premier ministre, la ministre de l'emploi et de la solidarité, le ministre de l'intérieur, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, le secrétaire d'Etat à l'outre-mer et la secrétaire d'Etat au budget sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution de la présente ordonnance, qui sera publiée au Journal officiel de la République française.

Jacques Chirac
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
Lionel Jospin
Le ministre de l'intérieur,
Jean-Pierre Chevènement
La ministre de l'emploi et de la solidarité,
Martine Aubry
Le ministre de l'économie,
des finances et de l'industrie,
Christian Sautter
Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer,
Jean-Jack Queyranne
La secrétaire d'Etat au budget,
Florence Parly