Décisions


Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 9 juillet 1970, 70-CS.136, Publié au bulletin
Irrecevabilité

Aux termes de l'article 636 du Code de procédure pénale le pourvoi en cassation n'est pas ouvert au contumax. Cette irrecevabilité s'étend nécessairement aux pourvois en cassation contre les décisions contentieuses, telles que celles relatives à l'application des lois d'amnistie, qui se rattachent à la condamnation rendue par contumace (1).

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  • Accusé en fuite jugé par contumace·
  • Accusé jugé par contumace·
  • Arrêt par contumace·
  • ) contumace·
  • Moyen tiré de l'amnistie·
  • Pourvoi de l'accusé·
  • Accusé en fuite·
  • Irrecevabilité·
  • ) cassation·
  • Cassation

Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 10 juillet 1996, 95-84.688, Publié au bulletin
Rejet

La cour d'assises, statuant par contumace, qui a condamné à 30 ans de réclusion criminelle un individu accusé de vols avec arme et séquestrations de personnes comme otages, commis avant le 1 er mars 1994, n'a pas prononcé une peine illégale dès lors qu'aucune disposition ne lui interdit de prononcer le maximum de la peine encourue et que, en raison de l'entrée en vigueur des articles 224-4 et 311-8 du Code pénal, les faits poursuivis n'étaient plus réprimés de la réclusion criminelle à perpétuité mais d'une peine maximale, moins sévère, de 30 ans de réclusion criminelle.

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  • Peine prononcée par contumace·
  • Contumace·
  • Légalité·
  • Réclusion·
  • Séquestration de personnes·
  • Otage·
  • Garde des sceaux·
  • Code pénal·
  • Cour d'assises·
  • Arme

Cour de Cassation, Chambre civile 2, du 28 février 1996, 92-16.521, Publié au bulletin
Cassation

Dès lors que l'auteur d'une infraction a été condamné par contumace, le caractère non définitif de cette décision empêche que la forclusion puisse être opposée à la victime d'une infraction ayant saisi une commission d'indemnisation des victimes d'infraction plus d'un an après la date de la décision ayant statué sur l'action publique.

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  • Auteur de l'infraction condamné par contumace·
  • Condamnation par contumace·
  • Indemnisation des victimes d'infraction·
  • Point de départ·
  • Prorogation·
  • Forclusion·
  • Victime d'infractions·
  • Indemnisation de victimes·
  • Commission·
  • Cour d'assises

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Cour de Cassation, Chambre civile 1, du 26 janvier 1972, 69-10.774, Publié au bulletin
Rejet

C'est a bon droit qu'une cour d'appel rejette la pretention d'un demandeur a la condamnation de l'administration des domaines au payement d'une indemnite et a la restitution par l'adjudicataire des biens du revendiquant que cette administration avait vendus, en l 'etat d'un jugement de contumace condamnant leur proprietaire a la confiscation de ses biens, peine que l'arret purgeant la contumace n 'a pas maintenue, en relevant qu'en acceptant de recevoir des domaines le produit de la vente des biens apres cette seconde decision le demandeur avait renonce a se prevaloir des dispositions de l'article 476 du code d'instruction criminelle et que cette renonciation, au moment ou elle est intervenue n'etait pas contraire a l'ordre public.

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  • Condamnation par contumace·
  • Purge de la contumace·
  • Acceptation du produit de la vente par les domaines·
  • Faculte de demander la resolution·
  • Vente anterieure de ses biens·
  • Administration des domaines·
  • Vente des biens du contumax·
  • Représentation du contumax·
  • Confiscation générale·
  • Confiscation

Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 10 mars 1966, 65-93.528, Publié au bulletin
Cassation partielle

Aux termes des nouvelles dispositions de l'article 253 du Code de procédure pénale, ne peuvent faire partie de la Cour, en qualité de président ou d'assesseur, les magistrats qui, dans l'affaire soumise à la Cour d'assises, ont participé à une décision sur le fond relative à la culpabilité de l'accusé. Doit, en conséquence, être annulé l'arrêt de la Cour d'assises auquel a concouru un magistrat ayant précédemment connu de la même affaire jugée par contumace (1).

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  • Magistrat ayant concouru à l'arrêt par contumace·
  • Cour d'assises·
  • Composition·
  • Assesseurs·
  • Président·
  • Vol·
  • Assesseur·
  • Département·
  • Réclusion·
  • Recel

Conseil d'Etat, Section, du 27 février 1987, 79081, publié au recueil Lebon
Rejet

Si M. T. a été condamné par plusieurs décisions de la justice italienne selon la procédure italienne de contumace, cette procédure prévoit la représentation de l'accusé par un défenseur et lui ouvre un recours contre la condamnation prononcée. Par suite, et alors même que ladite procédure ne comporte pas de mécanisme de purge de la contumace similaire à celui des articles 627 et suivants du code français de procédure pénale, les condamnations dont il s'agit ne peuvent être regardées comme ayant été prononcées dans des conditions contraires à l'ordre public français.

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  • Procédure italienne de contumace·
  • Conditions de l'extradition·
  • Décret d'extradition·
  • Absence en l'espèce·
  • Légalité interne·
  • Extradition·
  • Étrangers·
  • Peine·
  • Décret·
  • Purger

Cour de Cassation, Ordonnance du Président de la Chambre criminelle, du 28 octobre 1988, 88-86.323, Publié au bulletin
Non-lieu à statuer

Un arrêt de condamnation par contumace, anéanti de plein droit par la représentation du contumax, ne met pas fin à la procédure. Les articles 570 et 571 du Code de procédure pénale permettent dès lors au président de la chambre criminelle de constater, par ordonnance, qu'il n'y a lieu de statuer sur le pourvoi formé contre un tel arrêt, d'autant que ce pourvoi, selon l'article 636 dudit Code, est en toute hypothèse irrecevable .

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  • Arrêt de condamnation par contumace·
  • Condamnation par contumace·
  • Lieu à statuer du président de la chambre criminelle·
  • Décision ne mettant pas fin à la procédure·
  • Juridictions de jugement·
  • Décisions susceptibles·
  • Ordonnance de non·
  • Cour d'assises·
  • Condamnation·
  • Cassation

Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 17 mars 1999, 98-80.413, Publié au bulletin
Cassation

La partie civile peut se pourvoir en cassation contre l'arrêt de la cour d'assises rendu par contumace qui a déclaré irrecevable sa constitution (1)(1). Lorsqu'un étranger a commis en France un crime et a été condamné définitivement dans son pays pour cette infraction à la suite d'une dénonciation officielle des faits par les autorités judiciaires françaises, l'action publique en France n'est pas éteinte par la chose jugée (2)(2).

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  • Arrêt de la cour d'assises rendu par contumace·
  • Arrêt par contumace·
  • Contumace·
  • Infractions commises sur le territoire de la république·
  • Crime commis en France par un étranger·
  • Crimes et delits commis à l'étranger·
  • Décision d'une juridiction étrangère·
  • Condamnation prononcée à l'étranger·
  • Nouvelles poursuites en France·
  • Crime commis par un étranger

Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 22 novembre 2000, 00-83.743, Publié au bulletin
Rejet

Un accusé n'est pas recevable à se prévaloir de ce que la procédure de contumace n'ait pas été suivie à son encontre ou à alléguer des irrégularités pouvant l'affecter, dès lors que le ministère public n'est pas tenu, lorsqu'un accusé est en fuite, de recourir à cette procédure, laquelle, d'ailleurs, n'est pas prescrite à peine de nullité. (1).

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  • Contumace·
  • Irrégularités de la procédure·
  • Fin de non-recevoir·
  • Fin de non·
  • Recevoir·
  • Délai raisonnable·
  • Évasion·
  • Cour d'assises·
  • Nullité·
  • Peine

Cour de cassation, Chambre criminelle, 9 juillet 1970, n° 70-CS.136
Irrecevabilité

[…] Attendu que par arret de contumace de la cour d'assises de l'isere du 3 octobre 1964, x… a ete condamne a la peine de mort pour vol qualifie et tentative de meurtre ; […]

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  • Accusé en fuite jugé par contumace·
  • Accusé jugé par contumace·
  • Arrêt par contumace·
  • 1) contumace·
  • Moyen tiré de l'amnistie·
  • Pourvoi de l'accusé·
  • Accusé en fuite·
  • Irrecevabilité·
  • 2) cassation·
  • Cassation
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Commentaires


justice.ooreka.fr

Catherine Berlaud · Gazette du Palais · 25 juillet 2013

www.dbfbruxelles.eu · 23 avril 2018

Devant la Cour, le requérant alléguait que l'exécution du mandat d'arrêt européen par les autorités belges a violé son droit à la liberté et à la sûreté et que sa remise aux autorités italiennes en exécution du mandat d'arrêt européen, résultant d'une condamnation prononcée au terme d'une procédure par contumace, emportait violation de son droit à un procès équitable.

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Catherine Berlaud · Gazette du Palais · 11 juillet 2013

M. de Lipkowski Jean · Questions parlementaires · 28 novembre 1988

Par son jugement rendu le 18 mai 1987, la cour d'assises des Pyrenees-Atlantiques a reconnu Bidart coupable du meurtre des deux gardiens de la paix, Bernard Boussarie et Jacky Bouyer ; elle l'a condamne par contumace a la reclusion criminelle a perpetuite. […]

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CEDH · 13 février 2001

Par arrêt rendu par contumace en mars 1995, la cour d'assises déclara le requérant coupable d'avoir volontairement exercé des violences sur sa belle-fille ayant entraîné la mort sans intention de la donner et le condamna à quinze ans de réclusion criminelle. Elle précisa que si le requérant s'était présenté, la procédure de contumace se serait arrêtée et qu'il aurait ainsi pu formuler toutes sollicitations utiles à sa défense. […]

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M. Beix Roland · Questions parlementaires · 14 novembre 1988

A la suite de l'arret par contumace rendu le 18 mai 1987 par la cour d'assises des Pyrenees-Atlantiques qui a condamne M Philippe Bidart a verser aux victimes des sommes superieures a celles allouees par la commission d'indemnisation des victimes d'infractions penales de Bayonne, Mesdames Bouyer et Roussarie ont saisi a nouveau cette instance pour obtenir un complement d'indemnisation, le maximum des sommes susceptibles d'etre eventuellement allouees etant fixe actuellement a 400 000 francs par ayant-droit. […] L'arrestation de M Philippe Bidart, le 24 fevrier 1988, […]

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M. Labbe Claude · Questions parlementaires · 19 décembre 1988

Quant aux demandes de l'une et l'autre veuves tendant a la prise en charge par l'Etat des reparations des prejudices moraux et materiels auxquelles l'auteur de l'attentat a ete condamne par contumace le 18 mai 1987, elles se heurtent a deux difficultes qui tiennent, l'une a la nullite des condamnations prononcees consecutivement a l'arrestation ulterieure du contumace, l'autre, a la jurisprudence du Conseil d'Etat qui a consacre la regle dite du forfait de pension suivant laquelle la reparation prevue par le code des pensions civiles et militaires de retraite s'oppose a ce que l'Etat se substitue

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Lois et règlements


Article 629 du Code de procédure pénaleAbrogé
Version du 27 février 2002 au 1 octobre 2004

Après un délai de dix jours, il est procédé au jugement de la contumace.

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Article 632 du Code de procédure pénaleAbrogé
Version du 27 février 2002 au 1 octobre 2004

Hors ce cas, il est procédé à la lecture de la décision de renvoi à la cour d'assises, de l'exploit de signification de l'ordonnance ayant pour objet la représentation du contumax et des procès-verbaux dressés pour en constater la publication et l'affichage. Après cette lecture, la cour, sur les réquisitions du procureur général, prononce sur la contumace. Si l'une des formalités prescrites par les articles 627-21 et 628 a été omise, la cour déclare nulle la procédure de contumace et ordonne qu'elle sera recommencée à partir du plus ancien acte illégal. Dans le cas contraire, la cour prononce sans l'assistance de jurés sur l'accusation. La cour statue ensuite sur les intérêts civils.

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Article 637 du Code de procédure pénaleAbrogé
Version du 27 février 2002 au 1 octobre 2004

En aucun cas, la contumace d'un accusé ne suspend ni ne retarde de plein droit l'instruction à l'égard de ses coaccusés présents. La cour peut ordonner, après le jugement de ceux-ci, la remise des effets déposés au greffe comme pièces à conviction, lorsqu'ils sont réclamés par les propriétaires ou ayants droit. Elle peut, aussi, ne l'ordonner qu'à charge de les représenter s'il y a lieu. Cette remise est précédée d'un procès-verbal de description, dressé par le greffier.

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Article 627-21 du Code de procédure pénaleAbrogé
Version du 27 février 2002 au 1 octobre 2004

, que ses biens seront séquestrés pendant l'instruction de la contumace, que toute action en justice lui sera interdite pendant le même temps, qu'il sera procédé contre lui et que toute personne est tenue d'indiquer le lieu où il se trouve.

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Article 633 du Code de procédure pénaleAbrogé
Version du 27 février 2002 au 1 octobre 2004

Si le contumax est condamné, ses biens, s'ils n'ont pas fait l'objet d'une confiscation, sont maintenus sous séquestre et le compte de séquestre est rendu à qui il appartiendra après que la condamnation est devenue irrévocable par l'expiration du délai donné pour purger la contumace.

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Article 256 du Code de procédure pénale
Version depuis le 1 janvier 2023 · En vigueur aujourd'hui

1° Les personnes dont le bulletin n° 1 du casier judiciaire mentionne une condamnation pour crime ou pour délit ; 2° (Abrogé) ; 3° Ceux qui sont en état d'accusation ou de contumace et ceux qui sont sous mandat de dépôt ou d'arrêt ; 4° Les fonctionnaires et agents de l'Etat, des départements et des communes, révoqués de leurs fonctions ; 5° Les officiers ministériels destitués et les membres des ordres professionnels, frappés d'une interdiction définitive d'exercer par une décision juridictionnelle ;

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Article 28 du Code pénal (ancien)Abrogé
Version du 8 juin 1960 au 1 mars 1994

La dégradation civique sera encourue du jour où la condamnation sera devenue irrévocable [*point de départ*], et, en cas de condamnation par contumace du jour de l'accomplissement des mesures de publicité prévues à l'article 634 du Code de procédure pénale.

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Documents parlementaires

Sur l'article unique, renuméroté article unique
La loi n° 70-1321 du 31 décembre 1970 relative aux actes de dispositions afférents à certains biens ayant appartenu à des contumax valide les ventes faites par l'État, avant l'entrée en vigueur de l'article 639 du code de procédure pénale, d'immeubles confisqués en vertu d'une condamnation prononcée par contumace, dont la résolution a été, avant la publication de cette loi, judiciairement constatée en raison de la représentation du contumax. La loi a épuisé ses effets puisqu'elle limitait son champ d'application aux ventes faites par l'État avant le 2 mars 1959, date d'entrée en vigueur de Lire la suite…
Sur le projet de loi ordinaire · Projet en discussion
, la localisation précise est impossible. L'installation d'un keylogger sur le téléphone des familiers permettrait une localisation plus précise et l'interpellation de ce dernier par les autorités locales. Enquête achevée sur le fondement de l'art 74-2 du CPP contre D. D., condamné en 2001 par contumace à 20 ans de réclusion criminelle pour des vols à main armée en bande organisée (attaque de fourgon blindé). Cet individu est resté introuvable à ce jour. Pendant plusieurs années de recherche et plusieurs procédures successives, il a été procédé à de nombreuses interceptions de communication et Lire la suite…
des autorités de l'Etat concerné, la localisation précise est impossible. L'installation d'un keylogger sur le téléphone des familiers permettrait une localisation plus précise et l'interpellation de ce dernier par les autorités locales. ? Enquête achevée sur le fondement de l'art 74-2 du CPP contre D. D., condamné en 2001 par contumace à 20 ans de réclusion criminelle pour des vols à main armée en bande organisée (attaque de fourgon blindé). Cet individu est resté introuvable à ce jour. Pendant plusieurs années de recherche et plusieurs procédures successives, il a été Lire la suite…
de six, dont les cas d'infractions passibles de la peine de mort. M. Jérôme Lambert. Nous avons avec les États-Unis des accords d'extradition et d'entraide judiciaire qui ne soulèvent pas a priori de problèmes de cette nature. Néanmoins, je peux citer l'exemple d'un citoyen américain qui, il y a quelques années, avait été condamné à mort par contumace dans son pays et qui s'était réfugié clandestinement en France. Il a fini par se faire repérer et par faire l'objet d'une demande d'extradition de la part des États-Unis – Lionel Jospin était alors Premier ministre. L'extradition a été acceptée Lire la suite…
de six, dont les cas d'infractions passibles de la peine de mort. M. Jérôme Lambert. Nous avons avec les États-Unis des accords d'extradition et d'entraide judiciaire qui ne soulèvent pas a priori de problèmes de cette nature. Néanmoins, je peux citer l'exemple d'un citoyen américain qui, il y a quelques années, avait été condamné à mort par contumace dans son pays et qui s'était réfugié clandestinement en France. Il a fini par se faire repérer et par faire l'objet d'une demande d'extradition de la part des États-Unis – Lionel Jospin était alors Premier ministre. L'extradition a été acceptée Lire la suite…
Sur la proposition de loi ordinaire · Proposition en discussion
leur soit adressée systématiquement. Cela semble évident, tant ce serait utile. Une autre amélioration consisterait à ce que l'Agrasc, qui dispose déjà des données bancaires et des biens mobiliers, comme les voitures, ait accès au fichier informatisé des données juridiques immobilières (FIDJI). Nous réfléchissons également à l'angle mort que forme la condamnation par contumace. Le délai de confiscation initial de six ans est prolongé à chaque nouvel acte juridique, par exemple à chaque réédition d'un mandat d'arrêt. Les biens ne sont donc, de fait, jamais confisqués. Enfin, lors des Lire la suite…
jurisprudence précarise le traité, car elle va au-delà des motifs qui figurent dans celui-ci. M. Christophe Naegelen, rapporteur. L'article 3 du traité comporte la liste des motifs obligatoires du refus d'extradition, qui sont au nombre de six, dont les cas d'infractions passibles de la peine de mort. M. Jérôme Lambert. Nous avons avec les États-Unis des accords d'extradition et d'entraide judiciaire qui ne soulèvent pas a priori de problèmes de cette nature. Néanmoins, je peux citer l'exemple d'un citoyen américain qui, il y a quelques années, avait été condamné à mort par contumace dans son Lire la suite…
Sur la proposition de loi ordinaire · Proposition en discussion
ce serait utile. Une autre amélioration consisterait à ce que l'Agrasc, qui dispose déjà des données bancaires et des biens mobiliers, comme les voitures, ait accès au fichier informatisé des données juridiques immobilières (FIDJI). Nous réfléchissons également à l'angle mort que forme la condamnation par contumace. Le délai de confiscation initial de six ans est prolongé à chaque nouvel acte juridique, par exemple à chaque réédition d'un mandat d'arrêt. Les biens ne sont donc, de fait, jamais confisqués. Enfin, lors des auditions, la gendarmerie et la police se sont montrées favorables Lire la suite…
durée supérieure à six mois avec sursis, pour un délit autre que ceux énumérés au 2°, sous réserve des dispositions de l'article L. 8 ; 3° bis ceux condamnés pour infraction aux articles L. 86 à L. 88, L. 91 à L. 104, L. 106 à L. 109, L. 111 à L. 113 et L. 116 ; 4° ceux qui sont en état de contumace (…) ; » ([9]) « La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée ». ([10]) Cour de cassation, chambre criminelle, 26 novembre 1997, n° 96-83792 Lire la suite…
Sur le projet de loi · Loi promulguée
durée supérieure à six mois avec sursis, pour un délit autre que ceux énumérés au 2°, sous réserve des dispositions de l'article L. 8 ; 3° bis ceux condamnés pour infraction aux articles L. 86 à L. 88, L. 91 à L. 104, L. 106 à L. 109, L. 111 à L. 113 et L. 116 ; 4° ceux qui sont en état de contumace (…) ; » ([9]) « La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée ». ([10]) Cour de cassation, chambre criminelle, 26 novembre 1997, n° 96-83792 Lire la suite…
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