Droit maritime
Décisions
Le titre, constatant le chargement sur un navire d'une marchandise, qui ne porte pas la signature du chargeur mais seulement celle du capitaine, et qui n'indique pas le prix du fret, se referant seulement, quant a ce fret, a la charte-partie, n'est pas un veritable connaissement, mais un simple recu de la marchandise embarquee. Des lors c'est a bon droit que les juges du fond ont estime que la loi du 2 avril 1936 ne saurait s'appliquer aux contestations survenues a l'occasion du transport constate par ce document et que la juridiction commerciale n'etait pas competente pour statuer a leur sujet.
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- Connaissement·
- Définition
[…] Attendu qu'il est reproche a cet arret d'avoir rejete l'exception de prescription annale opposee par la s.F.t.A. a la demande de la sifofal pour avaries et manquants, au motif que la faute reprochee au transporteur maritime, et qui consistait a avoir provoque l'avarie de la marchandise en mettant obstacle a ce que le receptionnaire puisse en disposer librement, n'aurait pas ete commise dans l'execution du contrat de transport et que, par suite, l'action intentee par ce dernier etait soumise a la prescription de droit commun, alors que le contrat de transport maritime, qui ne prend fin que par la delivrance effective de la marchandise au receptionnaire, […]
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- Contrats de transport·
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- Surestaries
[…] Attendu que les assureurs facultés et leur courtier ALEXANDER & ALEXANDER ainsi que le GIRM (Groupement d'Importation des Métaux) contestent l'application de la loi du 9 Juillet 1991 et de son décret du 31 juillet 1992 prévoyant à peine de caducité le délai d'un mois après l'exécution d'une mesure conservatoire pour assigner au fond aux fins d'obtention d'un titre exécutoire ; ils rappellent que FRANCE et POLOGNE étant signataires de la Convention de Bruxelles du 10 mai 1952 unifiant les règles de la saisie conservatoire des navires de mer, seule cette convention (article 8) est applicable, la Cour de Cassation Ch. Commerciale le 17 septembre 2002 Réjane Spirit Revue Droit Maritime Français novembre 2002 ayant rappelé que lorsque
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- Pays·
- Transporteur
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Découvrir un exemple[…] Attendu que les assureurs facultés et leur courtier ALEXANDER & ALEXANDER ainsi que le GIRM (Groupement d'Importation des Métaux) contestent l'application de la loi du 9 Juillet 1991 et de son décret du 31 juillet 1992 prévoyant à peine de caducité le délai d'un mois après l'exécution d'une mesure conservatoire pour assigner au fond aux fins d'obtention d'un titre exécutoire ; ils rappellent que FRANCE et POLOGNE étant signataires de la Convention de Bruxelles du 10 mai 1952 unifiant les règles de la saisie conservatoire des navires de mer, seule cette convention (article 8) est applicable, la Cour de Cassation Ch. Commerciale le 17 septembre 2002 Réjane Spirit Revue Droit Maritime Français novembre 2002 ayant rappelé que lorsque
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[…] Dès lors, il ne peut être fait droit à la demande d'indemnisation des propriétaires d'un local commercial et d'habitation qui estiment que l'annulation par le preneur de la location de ce local est due à la pollution par hydrocarbures engendrée par le naufrage d'un navire dans la mesure où aucun lien de causalité ni même l'existence d'un préjudice ne sont prouvés, […] Que le risque d'arbitraire qui pourrait résulter de la volonté du FIPOL d'imposer ses propres critères a, d'ailleurs été dénoncé par la commission d'enquête sur l'application des mesures préconisées en matière de sécurité du transport maritime des produits dangereux ou polluants (cf. […]
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- Navire·
- Pollution·
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- Critère·
- Dommage·
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- Responsabilité·
- Résolution·
- Etats membres
[…] A l'initiative de la société Axa France Iard, assureurs de la SPBA, un premier rapport d'expertise amiable a été déposé par monsieur A…, expert maritime, concluant à l'entière responsabilité du capitaine du navire. […] . à la compagnie Axa France Iard subrogée la somme de 254 645, 05 euros avec intérêts de droit à compter de la quittance subrogative, soit le 1er octobre 2001
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- Responsabilité·
- Armateur·
- Navire·
- Port·
- Sociétés·
- Pétrolier·
- Voirie·
- Incident·
- Poste
La loi 92-496 du 19 juin 1992 dont les dispositions figurent aux articles L.511-1 et suivants du Code des ports maritimes a procédé à une réforme du statut des dockers et de leurs conditions d'emploi mais elle n'a pas modifié l'architecture en introduisant une nouvelle distinction au sein de la catégorie des dockers professionnels entre les "mensualisés" et les "intermittents". […] venant aux droits de Monsieur Antoine X…
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- Conversion·
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- Cartes·
- Cellule·
- Plan social
[…] selon le moyen, qu'il se déduit des termes de l'article 2226 du code civil, dans sa rédaction issue de la loi du 17 juin 2008, que le délai de prescription de droit commun relatif à l'action en réparation du préjudice corporel demeure, comme sous l'empire de l'article 2270-1 ancien, de dix ans à compter de la consolidation du dommage ; que la cour d'appel qui constatait que la reconnaissance de responsabilité de l'assuré par son assureur avait emporté interversion de la prescription biennale de droit maritime au profit de la prescription décennale de l'article 2270-1 ancien, ne pouvait retenir, sans méconnaître l'article 2226 nouveau, […]
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- Prescription biennale·
- Action en indemnité·
- Conséquences·
- Interversion·
- Procédure·
- Abordage·
- Prescription·
- Action·
- Droit commun
[…] Motive suffisamment sa decision la cour d'appel qui enonce que la societe de batelage, qui exploite un tel bateau, n'est pas un transporteur maritime. ° des lors qu'au moment du naufrage d'un chaland ayant entraine la perte de marchandises transportees, les conditions atmospheriques et l'etat de la mer etaient ceux qui regnent habituellement dans la rade et qu'ils n'avaient pas change depuis le moment ou le chaland avait quitte les quais, ces circonstances n'ont pu constituer la fortune de mer qui, aux termes de son cahier des charges, exonererait la societe de batelage exploitant le chaland. Et c'est a bon droit qu'une cour d'appel declare que l'evenement de mer, allegue par la societe, […]
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- Naufrage d'un chaland·
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- Transport·
- Acconier·
- Fortune de mer
Cour d'appel de Bastia, du 14 décembre 2001
[…] GE CAPITAL EQUIPEMENT FINANCE VENANT AUX DROITS DE LA SA CREDIT DE L'EST COUR D'APPEL DE BASTIA CHAMBRE CIVILE ARRET DU QUATRE DECEMBRE DEUX MILLE UN APPELANTE : SARL PANZANI NAUTIC Prise en la personne de son représentant légal en exercice Route du Port de Commerce 20137 PORTO-VECCHIO représentée par M e Antoine CANARELLI, avoué à la Cour assistée de M e Patrick MARCIALIS, avocat au barreau d'AJACCIO INTIMEE : SA GE CAPITAL EQUIPEMENT FINANCE venant aux droits de la SA CREDIT DE L'EST Prise en la personne de son représentant légal en exercice 2 rue du Vieux Marché Aux Vins 67010 STRASBOURG représentée par M e Antoine-Paul ALBERTINI, […]
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- Navire·
- Saisie conservatoire·
- Conversion·
- Crédit·
- Décret·
- Saisie-exécution·
- Sociétés·
- Délais·
- Demande d'expertise
Commentaires
Le Droit Maritime Français « Juridiction étrangère incompétente : Quel effet sur la prescription ? » par Julien Lecat Le Droit Maritime Français. L'affaire oppose Catafruit et CMA CGM au sujet de poires avariées lors d'un transport maritime. […] La cour d'appel confirme la prescription de l'action de Catafruit contre CMA CGM car l'assignation initiale en Espagne était inadéquate, et la mise à disposition du conteneur était une opération accessoire du transport maritime. La prescription applicable est d'un an à compter de la livraison des marchandises, selon la convention de Bruxelles de 1924 amendée.
Lire la suite…Publications Le Droit Maritime Français : Julien Lecat commente une décision de la Cour d'appel de Versailles (12ème Ch.) du 13 décembre 2013 Dans un article de la revue Le Droit Maritime Français, Julien Lecat, avocat associé, commente la décision de la Cour d'appel de Versailles (12ème Ch.) du 13 décembre 2013 relative au droit des transports. […] acronyme=dmf">Retrouvez l'intégralité de l'article dans le numéro 788 du Droit Maritime Français.
Lire la suite…Le Droit Maritime Français « Rappel sur la portée de la limitation de responsabilité de l'entrepreneur de manutention et ses incidences » par Julien Lecat […]
Lire la suite…Lois et règlements
Article L143-1 du Code rural et de la pêche maritime
Il est institué au profit des sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural un droit de préemption en cas d'aliénation à titre onéreux de biens immobiliers à usage agricole et de biens mobiliers qui leur sont attachés ou de terrains nus à vocation agricole, sous réserve du I de l'article L. 143-7. Sont considérés comme à vocation agricole, pour l'application du présent article, les terrains situés soit dans une zone agricole protégée créée en application de l'article L. 112-2 du présent code, soit à l'intérieur d'un périmètre délimité en application de l'article L. 113-16 du code
Lire la suite…Article L5321-1 du Code des transports
Un droit de port peut être perçu dans les ports maritimes relevant de l'Etat, des collectivités territoriales ou de leurs groupements, à raison des opérations commerciales ou des séjours des navires et de leurs équipages qui y sont effectués.
Lire la suite…Article L631-2 du Code de commerce
La procédure de redressement judiciaire est applicable à toute personne exerçant une activité commerciale, artisanale ou une activité agricole définie à l'article L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime et à toute autre personne physique exerçant une activité professionnelle indépendante y compris une profession libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé, ainsi qu'à toute personne morale de droit privé.
Lire la suite…Article L620-2 du Code de commerce
La procédure de sauvegarde est applicable à toute personne exerçant une activité commerciale, artisanale ou une activité agricole définie à l'article L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime et, à toute autre personne physique exerçant une activité professionnelle indépendante, y compris une profession libérale soumise à un statut législatif ou réglementaire ou dont le titre est protégé, ainsi qu'à toute personne morale de droit privé.
Lire la suite…Article L143-7 du Code rural et de la pêche maritime
I.-En vue de la définition des conditions d'exercice du droit de préemption mentionné à l'article L. 143-1, la société d'aménagement foncier et d'établissement rural saisit l'autorité administrative compétente de l'Etat d'une demande indiquant les zones dans lesquelles elle estime nécessaire de pouvoir exercer ce droit et, le cas échéant, la superficie minimale des terrains auxquels il devrait s'appliquer. Cette autorité recueille l'avis des commissions départementales d'orientation de l'agriculture et des chambres d'agriculture compétentes dans la zone considérée et consulte le public
Lire la suite…Article L205-1 du Code rural et de la pêche maritime
des affaires maritimes, ainsi que les fonctionnaires affectés dans les services exerçant des missions de contrôle dans le domaine des affaires maritimes sous l'autorité ou à la disposition du ministre chargé de la mer. […] -les infractions aux dispositions du présent titre et des titres Ier et II, aux dispositions du droit de l'Union européenne ayant le même objet et aux dispositions prises pour leur application en ce qui concerne les animaux de la faune sauvage, les inspecteurs de l'environnement affectés à l'établissement
Lire la suite…Article L331-1 du Code de l'environnement
d'une aire d'adhésion, définie comme tout ou partie du territoire des communes qui, ayant vocation à faire partie du parc national en raison notamment de leur continuité géographique ou de leur solidarité écologique avec le coeur, ont décidé d'adhérer à la charte du parc national et de concourir volontairement à cette protection. Il peut comprendre des espaces appartenant au domaine public maritime ou au plateau continental et aux eaux sous souveraineté ou sous juridiction de l'Etat, en conformité avec la convention des Nations Unies sur le droit de la mer, conclue à Montego Bay le 10 décembre 1982, notamment ses parties V, VI et XII.
Lire la suite…Article L242-7 du Code rural et de la pêche maritime
[…] 3° La suspension temporaire du droit d'exercer la profession pour une durée maximum de dix ans sur tout ou partie du territoire national, assortie ou non d'un sursis partiel ou total. Cette sanction entraîne l'inéligibilité de l'intéressé à un conseil de l'ordre pendant toute la durée de la suspension ;
Lire la suite…Article L5312-4 du Code des transports
° Par l'intermédiaire de filiales pour un motif d'intérêt national ; l'autorité administrative notifie au grand port maritime la liste des activités ou des outillages dont le maintien doit être prévu pour ce motif dans le projet stratégique ; […] 4° En détenant des participations minoritaires dans une personne morale de droit privé.
Lire la suite…Article 285 du Code des douanes
3. En application du titre II du livre III de la cinquième partie du code des transports, il peut être perçu dans les ports maritimes un droit de port en raison des opérations commerciales ou des séjours qui y sont effectués.
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