Décisions


Cour de Cassation, Chambre civile 1, du 2 février 1982, 79-17.064, Publié au bulletin
Cassation

Dénature les termes clairs et précis d'un texte législatif étranger la cour d'appel qui en méconnait le sens littéral, sans faire état d'aucune autre source du droit positif étranger donnant à la disposition litigieuse le sens qu'elle lui attribue.

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  • Référence au droit positif étranger·
  • Recherche du sens de la disposition étrangère·
  • Méconnaissance de son sens clair et précis·
  • Interprétation par le juge français·
  • Dénaturation d'une loi étrangère·
  • Application de la loi étrangère·
  • Contresens de traduction·
  • Lois et règlements·
  • Conflits de lois·
  • Loi étrangère

Cour de cassation, Chambre civile 1, 12 octobre 2016, 15-18.659, Publié au bulletin
Cassation Cour d'appel de renvoi : Confirmation

[…] devenu 1240 du code civil, la cour d'appel qui, pour accueillir la demande en responsabilité et indemnisation d'un notaire, retient que les manquements d'un notaire à ses obligations professionnelles s'apprécient au regard du droit positif existant à la date de son intervention, qu'en l'espèce, l'intervention du notaire était postérieure à l'arrêt de la première chambre civile de la Cour de cassation du 31 mai 1988 (pourvoi n° 86-17.495, Bull. 1988, […]

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  • Rédaction du mandat de se porter caution·
  • Officiers publics ou ministeriels·
  • Officiers publics ou ministériels·
  • Rédaction des actes authentiques·
  • Recherche nécessaire·
  • Responsabilité·
  • Notaire·
  • Banque·
  • Crédit agricole·
  • Prescription

Cour de Cassation, Chambre civile 1, du 13 mai 2003, 99-20.021, Inédit
Cassation

[…] Qu'en statuant ainsi, alors que les éventuels manquements d'un notaire à ses obligations professionnelles ne peuvent s'apprécier qu'au regard du droit positif existant à l'époque de son intervention et, qu'à la date à laquelle l'acte de cautionnement a été dressé, il n'était pas exigé que la mention manuscrite, en chiffres et en lettres de la somme pour laquelle l'engagement était souscrit, figurât sur le mandat de se constituer caution, la cour d'appel a violé le texte susvisé ;

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  • Règles de droit positif à l'époque de son intervention·
  • Officiers publics ou ministeriels·
  • 0bligations professionnelles·
  • Moment d'appréciation·
  • Responsabilité·
  • Manquement·
  • Mention manuscrite·
  • Engagement·
  • Acte·
  • Cautionnement

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Cour d'appel d'Agen, CIV.1, du 18 octobre 2005
Confirmation

[…] Les éventuels manquements d'un avocat à ses obligations professionnelles ne peuvent s'apprécier qu'au regard du droit positif existant à l'époque de son intervention. […]

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  • Caractérisation·
  • Responsabilité·
  • Masse·
  • Aquitaine·
  • Licenciement·
  • Conversion·
  • Salarié·
  • Droit positif·
  • Cabinet·
  • Lettre

Cour de Cassation, Chambre civile 1, du 1 juillet 1997, 95-15.262, Publié au bulletin
Cassation

Dénature les termes clairs et précis d'un texte législatif étranger la cour d'appel qui en méconnaît le sens littéral, et en fait application selon le sens donné par la jurisprudence française à un texte de droit interne considéré comme identique, sans faire état d'aucune autre source du droit positif étranger donnant à la disposition litigieuse le sens qu'elle lui attribue.

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  • Méconnaissance de son sens clair et précis·
  • Application de la loi étrangère·
  • Lois et règlements·
  • Conflit de lois·
  • Loi étrangère·
  • Dénaturation·
  • Droit interne·
  • Interprétation·
  • Faute détachable·
  • Obligation civile

Cour de cassation, Chambre commerciale, 19 janvier 2010, 09-65.472, Inédit
Rejet

[…] ce domaine étant exclu du champ d'application des articles L. 80 A et L. 80 B du livre des procédures fiscales relatifs à l'opposabilité de la doctrine administrative ; qu'en se fondant sur l'évolution de la doctrine administrative afférente au privilège du Trésor et à son droit de suite sur les loyers d'un immeuble pour le recouvrement de la taxe foncière, pour décider que le droit positif sur cette question n'était pas clairement et fermement fixé au jour de la vente, de sorte que la faute de M. X… ne résidait que dans le défaut de mise en garde quant à l'incertitude du droit positif en matière de recouvrement des taxes foncières et du risque de mise en oeuvre de ce droit de suite, […]

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  • Taxes foncières·
  • Droit de suite·
  • Droit positif·
  • Immeuble·
  • Recouvrement·
  • Privilège·
  • Trésor·
  • Vendeur·
  • Sociétés·
  • Doctrine

Cour d'appel d'Aix-en-Provence, 23 octobre 2008, 07/12275
Confirmation Cour de cassation : Rejet

Le préjudice subi du fait d'un manquement du notaire à son obligation d'information sur l'incertitude du droit positif en matière de recouvrement des taxes foncières dues par le vendeur d'un immeuble réside dans la perte de chance soit de n'avoir pas renoncé à l'acquisition de l'immeuble, soit d'avoir obtenu du vendeur une réduction du prix pour tenir compte du risque encouru par elle. En l'espèce, cette perte de chance revêt un caractère incertain excluant l'indemnisation tant il est invraisemblable, si même il avait connu le risque, que l'acheteur ait renoncé à son acquisition ou que la société venderesse également informée ait consenti à une diminution du prix de vente de l'immeuble

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  • Obligation d'éclairer les parties·
  • Officiers publics ou ministeriels·
  • Responsabilité·
  • Immeuble·
  • Droit de suite·
  • Privilège·
  • Taxes foncières·
  • Sociétés·
  • Contribution·
  • Droit positif

Cour d'appel d'Agen, CIV.1, du 12 décembre 2006, 1222
Confirmation

L'usage de la propriété d'autrui doit être justifié, si le propriétaire exige le respect de ses droits, considérés, par le droit positif, comme fondamentaux. Dans le cas d'espèce il est à remarquer que l'usage en question n'est pas contesté par l'appelant sans doute à raison de la situation de la parcelle considérée, enclavée dans une exploitation quasi industrielle de ma's. C'est le titre fondant l'usage en question qui pose effectivement problème .Le premier juge, à juste raison, a écarté le commodat, car il n'a pas trouvé dans les relations entre les parties matière à le reconnaître, puisqu'il était d'une part, dénié par l'une d'entre elles et d'autre part injustifié sur le plan factuel et juridique.

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  • Propriété·
  • Parcelle·
  • Pierre·
  • Prêt à usage·
  • Droit positif·
  • Question·
  • Appel·
  • Cause·
  • Avoué·
  • Instance

CADA, Avis du 31 mars 2022, Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (DIHAL), n° 20220856

Communication des instructions, des informations, des notes et des réponses ministérielles, prises depuis le 25 mars 2021 et non publiées sur le site Légifrance ou dans le bulletin officiel, qui comportent une interprétation du droit positif ou une description des procédures administratives, au sens de l'article L312‐2 du code des relations entre le public et l'administration (CRPA), relatives à l'application des dispositions des articles L345‐1, L345‐2‐2 et L345‐2‐3 du code de l'action sociale et des familles pour les personnes de nationalité étrangère en situation irrégulière et faisant l'objet d'une décision d'obligation de quitter le territoire, et sur l'interprétation des décisions et ordonnances du Conseil d'État en la matière.

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  • Justice, ordre public et sécurité·
  • Étrangers·
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  • Logement·
  • Document administratif·
  • Administration·
  • Interprétation du droit·
  • Accès·
  • Droit positif·
  • Procédure administrative

Cour de cassation, Chambre civile 1, 19 décembre 2012, 11-25.250, Inédit
Rejet Cour d'appel de renvoi : Infirmation

[…] 1°/ qu'il incombe au juge, qui reconnaît applicable un droit étranger, d'en rechercher la teneur et de donner à la question litigieuse une solution conforme à ce droit positif étranger ; que pour faire échec à l'exception de nullité des mandats litigieux soulevée par les sociétés Marck, Sofexi et BBA, la société Comoderna faisait état de la consultation de M. Z… qui indiquait qu'en vertu de l'article 10 du code marocain des obligations et des contrats, […]

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  • Régimes matrimoniaux·
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  • Nullité·
  • Ratification·
  • Obligation·
  • Droit positif·
  • Incapacité·
  • Morale
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Commentaires


M. Gaillard Claude · Questions parlementaires · 4 septembre 1989

Ce decret peut etre revoque pour opposer a l'administration sa doctrine administrative dans les conditions prevues par l'article 9 de la loi du 17 juillet 1978, c'est-a-dire comportant une interpretation du droit positif ou une description des procedures administratives. […]

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M. Léonard Gérard · Questions parlementaires · 21 août 1989

Ce decret peut etre evoque pour opposer a l'administration sa doctrine administrative dans les conditions prevues par l'article 9 de la loi du 17 juillet 1978, c'est-a-dire comportant une interpretation du droit positif ou une description des procedures administratives. […] Reponse. - Il resulte des dispositions de l'article 1er du decret no 83-1025 du 28 novembre 1983 concernant les relations entre l'administration et les usagers et de l'article 9 de la loi no 78-753 du 17 juillet 1978, auquel renvoient ces dispositions, que tout interesse est fonde a se prevaloir, a l'encontre de l'administration, […]

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www.cabinetaci.com · 14 février 2019

(Pénal et droit positif) En second lieu, Droit pénal (Pénal et droit positif) Tout d'abord, pénal général (Pénal et droit positif) Ensuite, Droit pénal spécial : les infractions du code pénal (Pénal et droit positif) Puis, Le droit pénal douanier (Pénal et droit positif)

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justice.ooreka.fr · 18 octobre 2016

www.actu-juridique.fr · 8 juillet 2020

www.nomosparis.com · 23 mars 2012

Le franchiseur a interjeté appel du jugement. Lors de la procédure d'appel, le fournisseur invoquait divers fondements. […] La Cour d'appel de Paris, par un arrêt du 26 octobre 2011, a considéré que cette circulaire présentant la doctrine administrative s'imposait à l'administration, mais n'avait aucune force obligatoire entre les parties puisqu' « elle ne constitue pas, en elle-même, le droit positif applicable en l'espèce », et ne pouvait donc être prise en compte pour apprécier la validité du contrat, conclu entre deux personnes de droit privé.

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nomosparis.com

Par jugement du 27 janvier 2009, le Tribunal de commerce de Paris avait fait droit à ses demandes en prononçant la nullité du contrat de coopération commerciale et en condamnant le franchiseur à verser au fournisseur une somme de 60 814,71 euros, au titre de la répétition de l'indu. […] a considéré que cette circulaire présentant la doctrine administrative s'imposait à l'administration, mais n'avait aucune force obligatoire entre les parties puisqu' « elle ne constitue pas, en elle-même, le droit positif applicable en l'espèce », et ne pouvait donc être prise en compte pour apprécier la validité du contrat, conclu entre deux personnes de droit privé.

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Mouanjo Eyei Guillaume · LegaVox · 5 décembre 2019
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Lois et règlements


Article L312-2 du Code des relations entre le public et l'administration
Version depuis le 12 août 2018 · En vigueur aujourd'hui

Font l'objet d'une publication les instructions, les circulaires ainsi que les notes et réponses ministérielles qui comportent une interprétation du droit positif ou une description des procédures administratives. Les instructions et circulaires sont réputées abrogées si elles n'ont pas été publiées, dans des conditions et selon des modalités fixées par décret.

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Article L111-1 du Code de la propriété intellectuelle
Version depuis le 27 décembre 2020 · En vigueur aujourd'hui

L'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. […]

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Article L420-2 du Code de commerce
Version depuis le 5 juillet 2019 · En vigueur aujourd'hui

Est prohibée, dans les conditions prévues à l'article L. 420-1, l'exploitation abusive par une entreprise ou un groupe d'entreprises d'une position dominante sur le marché intérieur ou une partie substantielle de celui-ci. Ces abus peuvent notamment consister en refus de vente, en ventes liées ou en conditions de vente discriminatoires ainsi que dans la rupture de relations commerciales établies, au seul motif que le partenaire refuse de se soumettre à des conditions commerciales injustifiées.

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Article 16 Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789
Version depuis le 26 août 1789 · En vigueur aujourd'hui

Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.

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Article 123 bis du Code général des impôts
Version depuis le 1 janvier 2022 · En vigueur aujourd'hui

[…] parts, droits financiers ou droits de vote dans une entité juridique-personne morale, organisme, fiducie ou institution comparable-établie ou constituée hors de France et soumise à un régime fiscal privilégié, les bénéfices ou les revenus positifs de cette entité juridique sont réputés constituer un revenu de capitaux mobiliers de cette personne physique dans la proportion des actions, […]

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Article L1116-1 du Code général des collectivités territoriales
Version depuis le 29 décembre 2019 · En vigueur aujourd'hui

[…] les collectivités territoriales ou leurs groupements ainsi que leurs établissements publics peuvent saisir le représentant de l'Etat chargé de contrôler la légalité de leurs actes d'une demande de prise de position formelle relative à la mise en œuvre d'une disposition législative ou réglementaire régissant l'exercice de leurs compétences ou les prérogatives dévolues à leur exécutif. […] Elle comporte la transmission de la question de droit sur laquelle la prise de position

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Article 388-1 du Code civil
Version depuis le 1 janvier 2009 · En vigueur aujourd'hui

Cette audition est de droit lorsque le mineur en fait la demande. Lorsque le mineur refuse d'être entendu, le juge apprécie le bien-fondé de ce refus. Il peut être entendu seul, avec un avocat ou une personne de son choix. Si ce choix n'apparaît pas conforme à l'intérêt du mineur, le juge peut procéder à la désignation d'une autre personne.

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Article 16 du Code de procédure civile
Version depuis le 14 mai 1981 · En vigueur aujourd'hui

Le juge doit, en toutes circonstances, faire observer et observer lui-même le principe de la contradiction. Il ne peut retenir, dans sa décision, les moyens, les explications et les documents invoqués ou produits par les parties que si celles-ci ont été à même d'en débattre contradictoirement. Il ne peut fonder sa décision sur les moyens de droit qu'il a relevés d'office sans avoir au préalable invité les parties à présenter leurs observations.

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