Faux en écriture publique

Décisions


Cour de cassation, Chambre criminelle, 10 janvier 2024, 22-87.605, Publié au bulletin
Cassation

[…] Encourt par conséquent la censure la cour d'appel ayant déclaré irrecevable une plainte avec constitution de partie civile dénonçant de tels faits, aux motifs de l'absence de plainte simple préalable, de classement sans suite ou de l'expiration du délai de trois mois suivant la plainte simple, cette dernière n'étant pas exigée lorsque les faits dénoncés sont de nature criminelle, alors que la falsification frauduleuse d'un tel document, dans les conditions de l'article 441-1 du code pénal, si elle est établie, est susceptible de constituer le crime de faux en écriture publique commis par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public

 Lire la suite…
  • Faux en écriture publique ou authentique·
  • Ecriture publique·
  • Définition·
  • Cada·
  • Plainte·
  • Faux en écriture·
  • Maire·
  • Partie civile·
  • Autorité publique·
  • Constitution

Cour de Cassation, Chambre commerciale, du 2 novembre 1994, 92-18.482, Publié au bulletin
Cassation

[…] certifiés conformes et portant la mention de la date de mise en recouvrement, et produisait par ailleurs l'extrait final des rôles collectifs certifié conforme et mentionnant la formule exécutoire portée en bas du rôle collectif par le directeur des services fiscaux, que les extraits ne font pas état de ce que les rôles des contributions directes ont été rendus exécutoires et qu'aucun moyen d'identification ne permet de rattacher la formule exécutoire collective du directeur des services fiscaux aux extraits des rôles concernant le contribuable, hors toute procédure d'inscription de faux en écriture publique.

 Lire la suite…
  • Inscription de faux en écriture publique·
  • Formule exécutoire·
  • Impôts et taxes·
  • Contestation·
  • Recouvrement·
  • Conditions·
  • Nécessité·
  • Saisie-arrêt·
  • Rôle·
  • Extrait

Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 15 avril 1992, 91-84.740, Publié au bulletin
Rejet

° La question par laquelle il est demandé à la Cour et au jury si un officier public est coupable d'avoir dans l'exercice de ses fonctions, en rédigeant un acte de son ministère, dénaturé la substance de cet acte en constatant comme vrais des faits faux, caractérise en tous ses éléments, tant matériels, qu'intentionnel, le crime de faux en écriture publique prévu et réprimé par l'article 146 du Code pénal, lequel n'exige pas en outre que la question précise autrement les faits faux constatés comme vrais ° L'irrégularité de l'avertissement donné au condamné concernant les conditions de révocation du sursis qui lui a été accordé est sans incidence sur la déclaration de culpabilité et sur la peine prononcée

 Lire la suite…
  • Faux en écriture publique ou authentique·
  • Avertissement relatif au sursis simple·
  • Officiers publics ou ministeriels·
  • Arrêt de condamnation·
  • Huissier de justice·
  • Cour d'assises·
  • Irrégularité·
  • Questions·
  • Faux en écriture·
  • Peine d'emprisonnement

Sécurisez votre environnement d’affaires avec Doctrine

Explorez l'historique et l'écosystème d'une entreprise depuis une seule et même page. Placez-la sous surveillance pour savoir dès que quelque chose bouge.

Découvrir un exemple
Exemple de cartographie d'enterprise

Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 8 janvier 1980, 78-94.018, Publié au bulletin
Cassation

Le crime de faux en écriture publique ou authentique prévu par l'article 146 du Code pénal résulte du fait pour un fonctionnaire ou un officier public d'avoir en rédigeant des actes de son ministère frauduleusement dénaturé la substance ou les circonstances de ceux-ci soit en écrivant des conventions autres que celles qui auraient été tracées ou dictées par les parties soit en constatant comme vrais des faits faux ou comme avoués des faits qui ne l'étaient pas.

 Lire la suite…
  • Faux en écriture publique ou authentique·
  • Officiers publics ou ministeriels·
  • Article 146 du code pénal·
  • Acte de dépôt·
  • Définition·
  • Acte·
  • Faux en écriture·
  • Dépôt·
  • Verrerie·
  • Accusation

Cour de cassation, Chambre criminelle, du 27 février 1984, 83-90.842, Publié au bulletin
Cassation

Constitue un faux en écriture publique, tombant sous le coup de l'article 146 du Code pénal, le fait, par un maire, de faire établir et de signer, pour l'adresser au préfet du département, un extrait du registre des délibérations du conseil municipal de la commune relatant une délibération dont ce registre ne contient aucune trace et dont il est établi qu'elle n'a donné lieu à aucun procès-verbal (1).

 Lire la suite…
  • Faux commis par un officier public·
  • Faux en écriture publique·
  • Extrait du registre des délibérations du conseil municipal·
  • Définition·
  • Accusation·
  • Délibération·
  • Code pénal·
  • Tribunal correctionnel·
  • Perpétuité·
  • Registre

Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 14 mars 1963, 62-91.287, Publié au bulletin
Cassation

Doit etre casse l'arret d'une chambre d'accusation renvoyant devant les assises, du chef de faux en ecritures publique, un notaire qui, charge de recueillir des dispositions testamentaires, a, contrairement aux regles notariales, interpelle le testateur, puis a transcrit sa reponse de maniere "fantaisiste" – en omettant de rechercher notamment si, en redigeant l'acte incrimine, le notaire a sciemment altere les volontes du testateur.

 Lire la suite…
  • Faux commis par un officier public·
  • Faux en ecriture publique·
  • Faux en écriture publique·
  • Alteration consciente des volontes du testateur·
  • Altération consciente des volontés du testateur·
  • Constatations nécessaires·
  • Testament authentique·
  • Accusation·
  • Cour d'assises·
  • Notaire

Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 3 décembre 1980, 80-94.797, Publié au bulletin
Rejet

L'article L. 514-9 du Code du travail édicte qu'en cas de plainte en prévarication contre les conseillers prud'hommes, il est procédé contre eux suivant la forme établie à l'égard des juges par l'article 681 du Code de procédure pénale. Le terme "prévarication", qui ne figure dans aucune incrimination pénale, ne s'étend pas à celui de faux en écriture publique ou authentique dont, en l'espèce, un conseiller prud'hommes serait susceptible d'être inculpé. Dès lors, les dispositions de l'article 679 du Code de procédure pénale doivent être strictement interprétées ; elles ne concernent que les seules catégories de justiciables qui sont strictement énumérées ; l'application ne saurait en être étendue à d'autres personnes et notamment aux conseillers prud'hommes (1).

 Lire la suite…
  • Faux en écriture publique ou authentique·
  • Désignation de juridiction d'instruction·
  • Prévarication (article l. 514·
  • 514-9 du code du travail)·
  • Prévarication (article l·
  • Conseiller prud'hommes·
  • 9 du code du travail)·
  • Seul cas·
  • Faux en écriture·
  • Crime

Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 8 juillet 1971, 70-92.683, Publié au bulletin
Cassation

L'usage d'un acte faux en écriture publique ou authentique emporte une qualification criminelle et se prescrit en conséquence par dix ans révolus. L'usage de faux est une infraction instantanée mais se renouvelant à chaque fait positif d'usage qui interrompt la prescription (2).

 Lire la suite…
  • Faux en écriture publique ou authentique·
  • Action publique·
  • Usage de faux·
  • Appréciation souveraine des juges du fond·
  • Infraction instantanée·
  • Date de l'infraction·
  • 1) prescription·
  • Point de départ·
  • ) prescription·
  • Prescription

Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 21 mai 1963, 62-93.517, Publié au bulletin
Rejet

[…] Le quatrieme moyen de cassation, presente par dame x…, de la violation des articles 211, 214, 215 du code de procedure penale, de l'article 7 de la loi du 20 avril 1810, violation des droits de la defense, defaut de motifs et manque de base legale, « en ce que l'arret attaque a prejuge du fond de l'affaire, au motif qu'il declare que l'information fait ressortir, a l'encontre de la demanderesse, des charges suffisamment precises pour qu'elle reponde devant la juridiction de jugement du faux en ecriture publique et authentique, »alors que de tels motifs prejugent notamment du fonds de l'affaire, et constituent, en verite, une declaration de culpabilite" ;

 Lire la suite…
  • Prevenu ayant fait fabriquer un ecrit faux·
  • Faux en ecriture publique·
  • Faux en écriture publique·
  • Alteration d'ecriture·
  • Ecriture publique·
  • Suppression de mentions fausses·
  • Coopération à l'infraction·
  • Signature du destinataire·
  • Alteration de la verite·
  • Responsabilité pénale

Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 26 septembre 1995, 94-86.182, Publié au bulletin
Cassation

Pour constituer un faux, l'altération de la vérité doit être faite frauduleusement dans un écrit qui a pour objet, ou qui peut avoir pour effet, d'établir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des conséquences juridiques.

 Lire la suite…
  • Faux en écriture publique ou authentique·
  • Officiers publics ou ministeriels·
  • Définition·
  • Code pénal·
  • Faux·
  • Prix·
  • Pourvoi·
  • Base légale·
  • Procédure pénale·
  • Mentions
Testez Doctrine gratuitement
pendant 7 jours
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Commentaires


www.justifit.fr · 4 mai 2021

Avocats-Notaires OverBlog · 7 février 2015

Un notaire vient d'être mis en examen pour « faux en écriture publique par personne dépositaire de l'autorité publique », par un juge d'instruction de Bastia. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Il est reproché au notaire d'avoir un commis un faux dans une vente de terrain qui fait l'objet d'une enquête préliminaire pour « prise illégale d'intérêt », dont est soupçonné un ancien adjoint au maire de Calvi chargé de l'urbanisme.

 Lire la suite…

Avocats-Notaires OverBlog · 29 mars 2011

Selon un article du "Parisien" en date du 29 mars, le notaire de la famille Uderzo serait soupçonné d'escroquerie, abus de confiance, prise illégale d'intérêts, faux en écriture publique. […]

 Lire la suite…

www.sarda-avocats.com · 25 janvier 2024

Le faux en écriture publique est défini par l'article 441-4 du Code pénal comme un document faisant état de faits inexacts et comportant la signature d'une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ou de sa mission. […]

 Lire la suite…

www.l2m-avocats.com

Dans une plainte commune, rapporte le quotidien, Me Sarah Mauger-Poliak et ses confrères Yaël Scemama et Michel Stansal ont dénoncé des «faux en écriture publique» et des «violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique» dans l'enquête menée par la Sûreté départementale de l' […] Le sens des déclarations de leurs deux clients avaient été volontairement modifiées, permettant ainsi la fabrication de "faux" coupables.

 Lire la suite…

Village Justice · 2 avril 2021

La seule spécificité de cette infraction est donc de porter sur un tel support ou écrit. Pour le reste, l'infraction de faux en écriture publique exige un écrit ayant une valeur probatoire, une altération de la vérité préjudiciable et une intention coupable, tels qu'évoqués ci-dessus. […]

 Lire la suite…

M. Aly Abdoulatifou · Questions parlementaires · 27 décembre 2011

Ainsi, non seulement ce dernier document constitue un faux en écriture publique mais encore la dation de nom correspond à un acte d'état civil inconnu dans notre République puisqu'il n'est plus en vigueur depuis longtemps. Au final, ce système de dation de nom ne correspond ni à la volonté de nos concitoyens de statut civil de droit local mahorais ni aux termes des ordonnances du 8 mars 2000 relatives à l'état civil à Mayotte.

 Lire la suite…

M. Mansour Kamardine · Questions parlementaires · 20 mars 2018

Les reconnaissances de complaisance sont constitutives de faux en écriture publique ou authentique. […]

 Lire la suite…

M. Jacques Genest, du group Les Républicains, de la circonsciption: Ardèche · Questions parlementaires · 13 juillet 2017

[…] dans l'information suivie contre la société Apollonia des chefs, notamment, d'escroquerie commise en bande organisée, faux et usage, publicité de nature à induire en erreur, tromperie, infractions au démarchage bancaire ou financier, […] abus de confiance, abus de biens sociaux, entrave aux fonctions de commissaire aux comptes, faux et usage de […] faux en écriture publique authentique par personne chargée d'une mission de service public agissant dans l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, blanchiment d'escroquerie en bande organisée, avait confirmé l'ordonnance du juge d'instruction refusant d'informer sur certains faits. […] Depuis 2008, […]

 Lire la suite…
Testez Doctrine gratuitement
pendant 7 jours
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Lois et règlements


Article 441-4 du Code pénal
Version depuis le 1 janvier 2002 · En vigueur aujourd'hui

Le faux commis dans une écriture publique ou authentique ou dans un enregistrement ordonné par l'autorité publique est puni de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende. […]

 Lire la suite…

Article 147 du Code pénal (ancien)Abrogé
Version du 1 janvier 1966 au 1 mars 1994

Seront punies de la réclusion criminelle à temps de dix à vingt ans [*sanction, durée*] toutes autres personnes qui auront commis un faux en écriture authentique et publique, […]

 Lire la suite…

Article 441-1 du Code pénal
Version depuis le 1 janvier 2002 · En vigueur aujourd'hui

Constitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d'expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d'établir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des conséquences juridiques.

 Lire la suite…

Article 150 du Code pénal (ancien)Abrogé
Version du 1 janvier 1973 au 1 mars 1994

Tout individu qui aura, de l'une des manières exprimées en l'article 147, commis ou tenté de commettre un faux en écriture privée, de commerce ou de banque, sera puni d'un emprisonnement de un à cinq ans, et d'une amende de 1000 F à 120000 F [*infraction sanction*].

 Lire la suite…

Article 148 du Code pénal (ancien)Abrogé
Version du 24 décembre 1958 au 1 mars 1994

Dans tous les cas exprimés au présent paragraphe, celui qui aura fait usage des actes faux sera puni de la réclusion criminelle à temps de dix à vingt ans [*sanctions, durée*].

 Lire la suite…

Article 146 du Code pénal (ancien)Abrogé
Version du 24 décembre 1958 au 1 mars 1994

Sera aussi puni de la réclusion criminelle à perpétuité [*sanction*], tout fonctionnaire ou officier public qui, en rédigeant des actes de son ministère, en aura frauduleusement dénaturé la substance ou les circonstances, soit en écrivant des conventions autres que celles qui auraient été tracées ou dictées par les parties, soit en constatant comme vrais des faits faux [*altération de la vérité*], ou comme avoués des faits qui ne l'étaient pas.

 Lire la suite…

Article 6 du Code de procédure pénale
Version depuis le 12 août 2011 · En vigueur aujourd'hui

Toutefois, si des poursuites ayant entraîné condamnation ont révélé la fausseté du jugement ou de l'arrêt qui a déclaré l'action publique éteinte, l'action publique pourra être reprise ; la prescription doit alors être considérée comme suspendue depuis le jour où le jugement ou arrêt était devenu définitif jusqu'à celui de la condamnation du coupable de faux ou usage de faux.

 Lire la suite…

Article 441-6 du Code pénal
Version depuis le 25 décembre 2013 · En vigueur aujourd'hui

Le fait de se faire délivrer indûment par une administration publique ou par un organisme chargé d'une mission de service public, par quelque moyen frauduleux que ce soit, un document destiné à constater un droit, une identité ou une qualité ou à accorder une autorisation est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

 Lire la suite…

Article 441-3 du Code pénal
Version depuis le 1 janvier 2002 · En vigueur aujourd'hui

La détention frauduleuse de l'un des faux documents définis à l'article 441-2 est punie de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. La peine est portée à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende en cas de détention frauduleuse de plusieurs faux documents.

 Lire la suite…