Décisions


Conseil d'Etat, 3 SS, du 27 mars 1987, 82975, inédit au recueil Lebon
Rejet

[…] Considérant qu'en admettant que la VILLE de SAINT-MAUR-DES-FOSSES ait envisagé d'affecter M. X…, agent contractuel, à un emploi autre que celui de palefrenier qu'il occupait depuis son recrutement, il ne ressort d'aucune des pièces du dossier que l'intéressé ait refusé ce nouvel emploi dans des conditions constitutives de l'acte d'insubordination qui lui est reproché ; que, par suite, la décision de le licencier qu'a prise pour ce motif le maire de SAINT-MAUR-DES-FOSSES le 13 septembre 1985, ne repose sur aucun fait matériellement établi et est donc entachée d'excès de pouvoir ; que la VILLE de SAINT-MAUR-DES-FOSSES n'est dès lors pas fondée à soutenir que c'est à tort que, par le jugement attaqué, le tribunal administratif de Paris a annulé le licenciement de M. X… ;

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  • Insubordination·
  • Licenciement -agent contractuel·
  • Agents communaux·
  • Ville·
  • Tribunaux administratifs·
  • Maire·
  • Conseil d'etat·
  • Conseil municipal·
  • Commissaire du gouvernement·
  • Excès de pouvoir

Cour de Cassation, Chambre sociale, du 19 novembre 1997, 95-44.309, Publié au bulletin
Rejet

Un conseil de prud'hommes qui constate que des salariés sont restés dans un atelier où ils étaient affectés malgré l'ordre donné par leur employeur de se rendre à une réunion et qui fait ressortir que leur refus de participer à cette réunion constitue un acte d'insubordination caractérisé, a exactement considéré qu'en opérant une retenue sur leur salaire l'employeur avait voulu sanctionner un comportement qu'il estimait fautif et en a déduit, à juste titre, qu'il s'agissait d'une sanction pécuniaire prohibée par l'article L. 122-42 du Code du travail.

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  • Retenue motivée par un acte d'insubordination caractérisé·
  • Retenue opérée pour inexécution partielle des obligations·
  • Sanction disciplinaire prohibée·
  • Retenue opérée par l'employeur·
  • Contrat de travail, exécution·
  • Sanction pécuniaire prohibée·
  • Pouvoir disciplinaire·
  • Sanction pécuniaire·
  • Définition·
  • Employeur

COUR DE CASSATION, Chambre sociale, du 5 mai 1964, Publié au bulletin
Cassation partielle

[…] livre 1 er , du code du travail que ces faits ne constituaient pas une faute suffisamment grave pour priver l'interesse de l'indemnite compensatrice correspondant aux salaires de la fin du delai-conge, meme si ce salarie avait plusieurs annees de service dans l'entreprise, circonstance insuffisante pour enlever son caractere de gravite a l'acte de dangereuse insubordination ainsi commis.

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  • Acte d'insubordination·
  • Infraction aux consignes de sécurité·
  • Préjudice cause à l'employeur·
  • Responsabilité du salarié·
  • Eme contrat de travail·
  • Er contrat de travail·
  • Preuve non rapportée·
  • Chauffeur de taxi·
  • Faute du salarié·
  • Congédiement

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Cour de cassation, Chambre sociale, du 19 mars 1992, 89-43.819, Inédit
Rejet

[…] qu'elle a bénéficié d'un congé de maternité du 11 septembre 1987 au 4 janvier 1988 ; que, par lettre du 8 avril 1988, la société a procédé à son licenciement en lui reprochant son insubordination et son refus de travail caractérisé par un manque de rendement ; Attendu qu'il est fait grief à l'arrêt attaqué d'avoir débouté M me X… de ses demandes tendant à la condamnation de l'employeur au paiement d'une indemnité conventionnelle de licenciement, de dommages-intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, et d'une somme au titre de l'article 700 du nouveau Code de procédure civile, […]

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  • Volonté réelle d'insubordination·
  • Contrat de travail, rupture·
  • Cause réelle et sérieuse·
  • Licenciement·
  • Congé de maternité·
  • Employeur·
  • Médecin du travail·
  • Informatique·
  • Secrétaire de direction·
  • Accouchement

Cour de cassation, Chambre sociale, du 22 novembre 1989, 86-43.091, Inédit
Rejet

[…] jugée essentielle par la société ayant fait appel à sa prestation, et en ne se rendant pas à son nouveau poste de travail à Boussens pour y rédiger son rapport et préparer sa nouvelle affectation, ainsi qu'il en avait reçu l'ordre, le salarié avait commis un acte d'insubordination revêtant le caractère d'une faute grave ; que le moyen n'est fondé en aucune de ses branches ; PAR CES MOTIFS :

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  • Acte d'insubordination·
  • Contrat de travail, rupture·
  • Constatations suffisantes·
  • Faute du salarié·
  • Imputabilité·
  • Faute grave·
  • Assistance technique·
  • Sondage·
  • Sociétés·
  • Salarié

Cour de cassation, Chambre sociale, du 27 juin 1990, 87-43.578, Inédit
Rejet

[…] cette salariée avait engagé la responsabilité et la réputation de son employeur et avait ainsi nécessairement occasionné un préjudice à l'entreprise et a, d'autre part, pu décider que, par ces agissements qui constituaient de sa part une manifestation caractérisée d'insubordination après les deux mises en garde reçues par elle et qui engageaient la responsabilité et la réputation de son employeur à l'insu de celui-ci, l'intéressée avait commis une faute grave privative de toute indemnité de rupture ; D'où il suit que le moyen n'est fondé en aucune de ses branches ; PAR CES MOTIFS :

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  • Insubordination après mises en garde·
  • Contrat de travail, rupture·
  • Faute du salarié·
  • Licenciement·
  • Faute grave·
  • Réputation·
  • Salariée·
  • Inventaire·
  • Indemnité de rupture·
  • Part

Cour de Cassation, Chambre sociale, du 17 juillet 1996, 93-44.961, Inédit
Rejet

[…] Mais attendu que la cour d'appel a relevé que les sujétions de fin de semaine et du 11 novembre constituaient des obligations contractuelles pour M. X…, que, lors d'une réunion de chefs d'équipe, celui-ci avait refusé de s'y conformer, ajoutant que « tout cela se terminerait par un congé de maladie », et que le certificat médical, compte tenu des circonstances, présentait un caractère de complaisance; qu'en l'état de ces constatations, la cour d'appel a pu décider que le refus de travailler s'analysait en une insubordination, et que l'intéressé avait commis une faute grave, rendant impossible la poursuite des relations de travail pendant la période de préavis; que le moyen n'est pas fondé;

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  • Insubordination·
  • Contrat de travail, rupture·
  • Constatations suffisantes·
  • Faute du salarié·
  • Délai-congé·
  • Faute grave·
  • Chef d'équipe·
  • Frais de déplacement·
  • Jour férié·
  • Convention de forfait

Cour de Cassation, Chambre sociale, du 13 octobre 1994, 91-43.937, Inédit
Rejet

[…] Mais attendu que les juges du fond ont relevé qu'en dépit du refus qui lui avait été opposé par l'employeur à une demande de congé, au motif qu'il avait été rempli de ses droits, le salarié s'est absenté le 9 avril 1990 et les jours suivants ; qu'ils ont pu décider que cet acte d'insubordination rendait impossible son maintien dans l'entreprise pendant la durée du préavis et constituait ainsi une faute grave ; que le moyen n'est pas fondé ;

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  • Acte d'insubordination du salarié·
  • Maintien impossible dans l'entreprise·
  • Contrat de travail, rupture·
  • Constatations suffisantes·
  • Licenciement·
  • Faute grave·
  • Employeur·
  • Référendaire·
  • Vacances·
  • Sociétés

Cour de Cassation, Chambre sociale, du 10 juillet 1980, 79-40.465, Publié au bulletin
Rejet

Commet un manquement constituant une cause réelle et sérieuse de licenciement la salariée qui, après avoir été prévenue verbalement par son employeur dès le mois de juillet qu'elle devrait impérativement reprendre son travail le 30 août suivant faute de quoi elle s'exposerait à des "conséquences" et après une réitération de cette mise en garde par deux lettres recommandées non retirées par elle, ne rejoint pas son poste à la date fixée, cet acte d'indiscipline étant d'autant plus caractérisé et blâmable que l'employeur avait, à l'avance, rejeté à plusieurs reprises les demandes de …

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  • Acte d'insubordination·
  • Cause réelle et sérieuse·
  • Contrat de travail·
  • Licenciement·
  • Travail·
  • Congés payés·
  • Prolongation·
  • Employeur·
  • Salariée·
  • Congé annuel

COUR DE CASSATION, Chambre sociale, du 18 novembre 1964, Publié au bulletin
Rejet

Er quels qu'aient ete les mobiles ayant determine un salarie a meconnaitre ses devoirs, les juges du fond peuvent estimer que son refus de s'incliner devant les decisions de ses superieurs, son incomprehension de ses obligations envers eux et son etat permanent d'insubordination agressive et systematique demontre par une volumineuse correspondance, avaient constitue une faute grave justifiant le licenciement de l'interesse sans preavis ni indemnite de congediement. eme statuant sur la reparation du prejudice qu'un salarie congedie pretendait avoir subi du fait de la remise tardive d'un certificat de travail, un arret, […]

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  • État d'insubordination permanent·
  • Salarié detache à l'étranger·
  • Eme travail réglementation·
  • Constatations suffisantes·
  • Indemnité de deplacement·
  • Eme contrat de travail·
  • Certificat de travail·
  • Er contrat de travail·
  • Retard volontaire·
  • Faute du salarié
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Commentaires


www.avocat-ms.fr

Insubordination et licenciement abusif Par Me Sassi, avocat en droit du travail à Paris (www.avocat-ms.fr) L'insubordination est une notion souvent invoquée dans le cadre du licenciement pour faute, voir du licenciement pour faute grave. […] Il apparait toutefois que dans les faits, l'insubordination est une notion souvent subjective dont la réalité et la gravité opposent souvent le salarié et son ancien employeur. […] Les cas d'insubordination non fautive qui caractérise un licenciement abusif

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www.justifit.fr · 15 septembre 2020

www.bonnemye-avocat.com · 26 septembre 2021

Licenciement abus confiance, insubordination, heures supplémentaires, travail de nuit : heures supplémentaires, preuves, licenciement faute grave, abus confiance, insubordination, déloyauté, travail nuit (Cour d'Appel de Paris du 8 septembre 2021)

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www.editions-tissot.fr · 29 juillet 2019

Blandine Gruau · Actualités du Droit · 12 juin 2019

Me Jean-luc Braunschweig-klein · consultation.avocat.fr · 8 février 2019

Mais la cour d'appel a considéré que les faits d'intempérance, au sens d'un manque de retenue caractérisé par un comportement agressif envers ses collègues de travail, et d'insubordination réitérée de M. […]

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Me Adrien Thomas-derevoge · consultation.avocat.fr · 2 juillet 2019

En cas de licenciement pour insubordination, c'est donc sur le terrain disciplinaire que l'employeur doit se placer pour engager la procédure de licenciement. Source : Cass. soc., 9 janv. 2019, n° 17-20568

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InsubordinationAccès limité
www.editions-tissot.fr · 20 septembre 2021

klein-avocat-avignon.fr · 20 janvier 2019

Le licenciement pour insubordination repose sur un motif disciplinaire (et non une insuffisance professionnelle) Les faits Mme Z est licenciée pour insuffisance professionnelle.

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www.cabinet-zenou.fr

Une formulation d'ordre maladroite ou abusive de la part du supérieur peut être une des causes d'un désaccord. L'avertissement pour insubordination L'avertissement en cas d'insubordination est généralement le premier pas menant à une insubordination. […] Dans le cas contraire, il s'expose à une sanction disciplinaire car son refus sera jugé comme fautif et qualifié d' insubordination . Les cas d'

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Lois et règlements


Article Annexe article 36 du Décret n°76-87 du 21 janvier 1976 approuvant le cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de travauxAbrogé
Version du 31 mai 1976 au 1 janvier 2010

Mesures d'éviction à l'encontre du personnel. Pour insubordination, incapacité ou défaut de probité, le maître d'oeuvre a le droit d'exiger de l'entrepreneur qu'il retire des chantiers, ateliers ou bureaux, toute personne qu'il emploie.

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Article 25 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presseAbrogé
Version du 12 décembre 1893 au 1 mars 1994

Toute provocation par l'un des moyens énoncés en l'article 23, adressée à des militaires des armées de terre, de mer ou de l'air dans le but de les détourner de leurs devoirs militaires et de l'obéissance qu'ils doivent à leurs chefs dans tout ce qu'ils leur commandent pour l'exécution des lois et règlements militaires, sera punie d'un emprisonnement de un an à cinq ans et d'une amende de 300 F à 300.000 F.

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Article R241-9 du Code du travailAbrogé
Version du 30 juillet 2004 au 1 mai 2008

Lorsque sont constatées des infractions au présent titre, le directeur régional du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle peut, sur le rapport de l'inspecteur du travail et après avis du médecin-inspecteur régional du travail et de la main-d'oeuvre, retirer, par une décision motivée, les agréments donnés en application de l'article R. 241-7. Cette mesure ne peut intervenir que lorsque l'employeur aura été invité par lettre recommandée avec demande d'avis de réception à faire cesser l'infraction dans un délai fixé par le directeur régional à six mois au maximum et n'aura pas accompli dans ce délai les diligences nécessaires.

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Article R4614-30 du Code du travailAbrogé
Version du 1 janvier 2017 au 1 janvier 2018

Le représentant du personnel au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail qui souhaite bénéficier de son droit à un congé de formation en fait la demande à l'employeur. Cette demande précise la date à laquelle il souhaite prendre son congé, la durée de celui-ci, le prix du stage et le nom de l'organisme chargé de l'assurer. La demande de congé est présentée au moins trente jours avant le début du stage. A sa date de présentation, elle est imputée par priorité sur les contingents mentionnés à l'article L. 2145-8.

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Article L121-6 du Code du travailAbrogé
Version du 1 janvier 1993 au 1 mai 2008

Les informations demandées, sous quelque forme que ce soit, au candidat à un emploi ou à un salarié ne peuvent avoir comme finalité que d'apprécier sa capacité à occuper l'emploi proposé ou ses aptitudes professionnelles. Ces informations doivent présenter un lien direct et nécessaire avec l'emploi proposé ou avec l'évaluation des aptitudes professionnelles. Le candidat à un emploi ou le salarié est tenu d'y répondre de bonne foi.

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Article R412-13 du Code du tourisme
Version depuis le 13 mars 2015 · En vigueur aujourd'hui

L'agrément " vacances adaptées organisées " est délivré par le préfet pour une durée de cinq ans. Au cours de cette période, la personne physique ou morale agréée est tenue de transmettre au préfet, par tous moyens, y compris par télécopie ou par courrier électronique, un bilan circonstancié quantitatif, qualitatif et financier des activités de vacances adaptées organisées mises en œuvre dans le courant de l'année écoulée. Le bilan précise les moyens mis en œuvre pour remédier aux dysfonctionnements éventuellement constatés lors des contrôles. Il est tenu compte des bilans des quatre dernières années lors de l'examen de la demande de renouvellement d'agrément.

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Article R5314-2 du Code du travailAbrogé
Version du 6 août 2015 au 16 octobre 2016

Le Conseil national constitue un lieu d'échanges et de mutualisation des bonnes pratiques développées au sein du réseau des missions locales comme dans les organismes équivalents des pays de l'Union européenne. Il peut constituer des groupes de travail auxquels peuvent collaborer des personnalités extérieures au conseil.

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Article L5531-6 du Code des transports
Version depuis le 1 décembre 2010 · En vigueur aujourd'hui

Est puni de dix ans d'emprisonnement le fait pour des personnes embarquées autres que des officiers ou des maîtres de se livrer collectivement, armés ou non, à des violences à bord en vue de se soulever contre l'autorité du capitaine et de refuser après sommation de rentrer dans l'ordre. La peine est portée à vingt ans de réclusion criminelle lorsque les infractions définies au premier alinéa sont commises par des officiers ou des maîtres. Les personnes embarquées autres que les membres de l'équipage sont punies comme les officiers ou maîtres, si elles ont été les instigatrices du soulèvement. Dans les cas prévus ci-dessus, la résistance du capitaine et des personnes qui lui sont …

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Article L323-5 du Code de justice militaire (nouveau)
Version depuis le 12 mai 2007 · En vigueur aujourd'hui

Le fait pour tout militaire ou toute personne mentionnée à l'article L. 323-4 de commettre une rébellion, en étant armés et en agissant au nombre de huit au moins, est puni de vingt ans de réclusion criminelle. La même peine est applicable quel que soit le nombre des auteurs de la rébellion si deux au moins de ceux-ci portent ostensiblement des armes. Sont passibles de la réclusion criminelle à perpétuité les instigateurs ou chefs de rébellion et le militaire le plus élevé en grade.

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Documents parlementaires

Sur la convention · Loi promulguée
requise comme des infractions politiques ou connexes à des infractions de cette nature ainsi que pour des infractions militaires qui ne sont pas prévues par la législation pénale de droit commun (telle que l'insubordination, par exemple). En application du principe non bis in idem, l'extradition n'est pas davantage accordée si un jugement définitif a été prononcé dans la Partie requise à raison de l'infraction pour laquelle l'extradition est demandée. L'extradition est également refusée lorsque la personne réclamée doit être jugée dans la Partie requérante par un tribunal d'exception ou lorsque Lire la suite…
Sur la convention · Loi promulguée
des infractions politiques ou connexes à des infractions de cette nature ainsi que pour des infractions exclusivement militaires (telle que l'insubordination). De la même façon, l'extradition est refusée s'il est établi que la personne réclamée serait jugée dans l'État requérant par un tribunal d'exception ou lorsque l'extradition est demandée pour l'exécution d'une peine infligée par un tel tribunal, c'est-à-dire par un tribunal n'assurant pas les garanties fondamentales de procédure et de protection des droits de la défense. En application du principe non bis in idem, l'extradition n'est pas Lire la suite…
Sur l'article 6, renuméroté article 10
Cet amendement vise à instaurer une limite d'âge pour le prélèvement exceptionnel opéré sur des mineurs tout en ajoutant une clause de consentement. Il est important que les mineurs ne soient pas trop jeunes pour garantir leur libre-arbitre et la possibilité d'engager une réflexion sur le sujet. L'insubordination des mineurs envers leurs parents jusqu'à l'adolescence pourrait infléchir les mineurs et les faire agir sans avoir la maturité et le recul nécessaire à une telle prise de décision. Lire la suite…
votre « lien d'insubordination » à l'égard de l'Élysée ! (Applaudissements sur les bancs du groupe FI.) M. le président. Quel est l'avis de la commission ? M. Laurent Pietraszewski, rapporteur. Cet amendement a été repoussé par la commission. Je me suis déjà exprimé longuement sur l'amendement précédent, qui portait sur le même sujet. Sans doute n'ai-je pas été suffisamment pédagogue ou explicite sur l'extension des accords collectifs. Je répète que cette disposition permettra aux salariés d'être davantage couverts par les accords de branche, et donc mieux protégés. C'est toujours pour cette Lire la suite…
d'accorder l'autorisation. Le salarié s'absente quand même ; il est licencié pour insubordination et abandon de poste. L'employeur précise dans sa lettre de licenciement que cette absence a été vécue comme un acte personnel et égoïste, destiné à assouvir des activités personnelles et extérieures, alors que l'entreprise ne pouvait sans préavis raisonnable répondre à une activité exceptionnellement chargée. Par ailleurs, la Cour relève que d'après la personne ayant accompagné le salarié au cours de l'entretien préalable au licenciement, l'employeur « refuse que les obligations citoyennes légitimes Lire la suite…
parole est à M. le ministre de l'économie et des finances, pour donner l'avis du Gouvernement. M. Bruno Le Maire, ministre de l'économie et des finances. Avis défavorable. Monsieur de Courson, vous nous dites que le Gouvernement n'a jamais digéré les décisions de 1816. C'est vrai qu'il y a des choses datant de cette année que je n'ai jamais digérées (Rires) : l'avis de Wellington demandant à Louis XVI de revoir le budget de la France parce qu'il n'était pas conforme aux attentes des autres pays européens ; la dissolution de l'école Polytechnique pour faits d'insubordination ; la suppression du Lire la suite…
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