Mariage putatif
Décisions
Au regard des règles relatives au mariage putatif, l'existence d'une union, célébrée devant un cadi fût-elle nulle, suffit à produire les effets de filiation. En l'absence de dispositions expresses, le mariage traditionnel d'une personne de statut civil de droit commun ne lui fait pas perdre le bénéfice de ce statut qu'elle transmet à ses enfants
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- Effet d'un mariage putatif·
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- Conditions relatives aux originaires d'algérie·
- Personne de statut civil de droit commun·
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- Nationalité française
Au regard des règles relatives au mariage putatif, l'existence d'une union, eût-elle été célébrée devant un cadi et fût-elle nulle, suffit à produire les effets de filiation. En l'absence de dispositions expresses, le mariage traditionnel d'une personne de statut civil de droit commun ne lui fait pas perdre le bénéfice de ce statut qu'elle transmet à ses enfants
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[…] Dès lors, au regard des règles relatives au mariage putatif, la célébration des mariages, respectifs, d'un père et d'un fils devant un cadi, et non devant un officier d'état civil, ceux-ci fussent-ils nuls, est sans incidence sur la transmission de ce statut à leurs enfants
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Découvrir un exemple[…] Que le tribunal de grande instance a accueilli cette demande fondee sur la bigamie, mais en accordant a mme b… le benefice du mariage putatif ; […]
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- Appréciation des juges du fond·
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- Épouse
Appréciant souverainement la portée des actes d'état civil algériens qui leur étaient soumis, dont il résultait que l'assuré décédé était encore dans les liens d'un premier mariage dissimulé lorsqu'il a contracté un second mariage en France, les juges du fond décident à bon droit qu'en l'absence de décision ayant prononcé la nullité de ce second mariage et reconnu son caractère putatif à l'égard de celle qui l'avait contracté, cette dernière ne pouvait se prévaloir de la qualité de conjoint survivant au sens de l'article L. 353-1 du Code de la sécurité sociale et prétendre à la pension de réversion prévue par ce texte.
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- Sécurité sociale, assurances sociales·
- Applications diverses·
- Pension de réversion·
- Assurances sociales·
- Conjoint survivant·
- Sécurité sociale·
- Beneficiaires·
- Détermination·
- Vieillesse
Il résulte de la combinaison des articles 201 du code civil, L. 353-1 et L. 353-3 du code de la sécurité sociale qu'en cas de mariage d'un assuré, suivi d'un second mariage nul, mais déclaré putatif à l'égard de la seconde épouse, celle-ci a la qualité de conjoint survivant au sens des deux derniers. Dans un tel cas, conformément au troisième, la pension de réversion à laquelle l'assuré est susceptible d'ouvrir droit à son décès est partagée entre les conjoints survivants au prorata temporis de la durée respective de chaque mariage.
Lire la suite…- Durées de mariages se chevauchant·
- Absence d'influence mariage·
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- Sécurité sociale, assurances sociales·
- Pluralité de conjoints survivants·
- Pension de réversion·
- Absence d'influence·
- Assurances sociales·
- Conjoint survivant·
- Sécurité sociale
Il resulte de l'article 201 du code civil que pour etre admis au benefice du mariage putatif, il faut que l'epoux qui s'en prevaut ait cru de bonne foi contracter une union produisant les effets d'un mariage legitime ; cette fausse croyance peut etre fondee sur une erreur de droit. […]
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- Croyance en la nullité d'un mariage anterieur·
- Croyance en la validité du premier mariage·
- Mariage contracte a l 'étranger·
- Second mariage en France·
- Mariage putatif·
- Mariage civil·
- Validité reconnue par la cour supreme espagnole·
- Validité au regard du statut personnel·
- Conflits de lois
En cas de mariage d'un assuré, suivi d'un second mariage annulé après le décès de celui-ci, mais déclaré putatif à l'égard de la seconde épouse, celle-ci a la qualité de conjoint survivant au sens des articles L. 353-1 et L. 353-3 du Code de la sécurité sociale.
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- Sécurité sociale, assurances sociales·
- Pluralité de conjoints survivants·
- Pension de réversion·
- Assurances sociales·
- Conjoint survivant·
- Sécurité sociale·
- Beneficiaires·
- Liquidation·
- Vieillesse
[…] « alors que la théorie du mariage putatif fait produire ses effets à un mariage nul lorsqu'il a tété contracté de bonne foi ; que la Cour, pour rejeter l'exception tirée de l'article 311-12 du Code pénal invoqué par le prévenu, ne pouvait se borner à relever l'absence de validité du mariage célébré aux Etats-unis d'Amérique, sans rechercher si celui-ci n'avait pas été contracté de bonne foi par au moins l'un des époux » ;
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- Immunité de l'article 311-12 du code pénal·
- Moyen non proposé devant les juges du fond·
- Immunité de l'article 311·
- 12 du code pénal·
- Moyen nouveau·
- Cassation·
- Mariage·
- Récidive·
- Putatif
Cour de cassation, Chambre civile 1, du 25 juin 1991, 90-10.507, Inédit
[…] que l'arrêt attaqué (Aix-en-Provence, 4 octobre 1989), a déclaré nul le mariage pour avoir été contracté entre beau-frère et belle-soeur, sans autorisation du Président de la République, en contravention des articles 162 et 164 du Code civil, dans leurs rédactions applicables en la cause, lui a attaché les effets du mariage putatif à l'égard de l'épouse et a rejeté les autres demandes ;
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- Connaissance par les époux de l'existence d'un empêchement·
- Absence de dispense du président de la république·
- Legs d'un époux à sa femme·
- Appréciation souveraine·
- Personne interposée·
- Absence de preuve·
- Testament·
- Mariage·
- Donations
Commentaires
Lois et règlements
Article 201 du Code civil
Le mariage qui a été déclaré nul produit, néanmoins, ses effets à l'égard des époux, lorsqu'il a été contracté de bonne foi. Si la bonne foi n'existe que de la part de l'un des époux, le mariage ne produit ses effets qu'en faveur de cet époux.
Lire la suite…Article 147 du Code civil
On ne peut contracter un second mariage avant la dissolution du premier.
Lire la suite…Article 75 du Code civil
Toutefois, en cas d'empêchement grave, le procureur de la République du lieu du mariage pourra requérir l'officier de l'état civil de se transporter au domicile ou à la résidence de l'une des parties pour célébrer le mariage. En cas de péril imminent de mort
Lire la suite…Article 21-2 du Code civil
L'étranger ou apatride qui contracte mariage avec un conjoint de nationalité française peut, après un délai de quatre ans à compter du mariage, acquérir la nationalité française par déclaration à condition qu'à la date de cette déclaration la communauté de vie tant affective que matérielle n'ait pas cessé entre les époux depuis le mariage et que le conjoint français ait conservé sa nationalité.
Lire la suite…Article 202-1 du Code civil
Les qualités et conditions requises pour pouvoir contracter mariage sont régies, pour chacun des époux, par sa loi personnelle. Quelle que soit la loi personnelle applicable, le mariage requiert le consentement des époux, au sens de l'article 146 et du premier alinéa de l'article 180.
Lire la suite…Article 233 du Code civil
Le divorce peut être demandé conjointement par les époux lorsqu'ils acceptent le principe de la rupture du mariage sans considération des faits à l'origine de celle-ci. Il peut être demandé par l'un ou l'autre des époux ou par les deux lorsque chacun d'eux, assisté d'un avocat, a accepté le principe de la rupture du mariage par acte sous signature privée contresigné par avocats, qui peut être conclu avant l'introduction de l'instance. Le principe de la rupture du mariage peut aussi être accepté par les époux à tout moment de la procédure. L'acceptation n'est pas susceptible de rétractation, même par la voie de l'appel.
Lire la suite…Article 1082 du Code de procédure civile
Mention du divorce ou de la séparation de corps est portée en marge de l'acte de mariage ainsi que de l'acte de naissance de chacun des époux, au vu d'un extrait de la décision ne comportant que son dispositif et accompagné de la justification de son caractère exécutoire conformément à l'article 506.
Lire la suite…Article 144 du Code civil
Le mariage ne peut être contracté avant dix-huit ans révolus.
Lire la suite…Article 460 du Code civil
La personne chargée de la mesure de protection est préalablement informée du projet de mariage du majeur qu'il assiste ou représente.
Lire la suite…Article 146 du Code civil
Il n'y a pas de mariage, lorsqu'il n'y a point de consentement.
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