Décisions


Cour administrative d'appel de Marseille, 5 juillet 2016, n° 15MA03491
Rejet

[…] — le premier juge n'a pas répondu à tous leurs arguments ; — il n'a pas répondu à leur moyen tiré de ce que l'expertise aurait présenté un intérêt pour le préfet dans l'exercice de ses pouvoirs en matière de contravention de grande voirie ; — il n'a pas non plus répondu au moyen tiré de ce qu'un haut responsable de la direction de l'équipement avait commis le délit de pantouflage ; — l'expertise sera utile pour leurs actions contentieuses ; — des rapports d'un océanographe montrent que la circulation d'eau entre le port et la mer se fait mal.

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CADA, Avis du 27 mai 2021, Ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, n° 20212621

[…] Monsieur X, a saisi la commission d'accès aux documents administratifs, par courrier enregistré à son secrétariat le 21 avril 2021, à la suite du refus opposé par le ministre de l'économie, des finances et de la relance à sa demande de communication des documents suivants, remis au ministre des finances, Monsieur Bruno LE MAIRE, relatifs au « pantouflage dans des conditions controversées X :

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Tribunal de grande instance de Paris, Référés, 19 décembre 2014, n° 14/60435

[…] Après un lien renvoyant à un précédent article sur “l'affaire X”, la journaliste rappelle la polémique provoquée par cette nomination et écrit : “Puisque le conseiller économique de A B avait oeuvré au rapprochement des deux groupes, sa nomination imposée par la présidence de la République était contraire à toutes les règles de déontologie et des lois contre le “pantouflage” […]”.

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Tribunal administratif de Paris, 7 mai 2012, n° 1206120
Rejet

[…] au 1 er juillet 2012- du fait de l'interdiction du cumul d'emploi ; que n'ayant pas été réintégrés, ils ne peuvent être reclassés et ne justifient notamment pas d'un indice sommital ; que depuis la réforme, ils n'ont plus de missions et risquent s'ils choisissent le secteur privé une accusation de pantouflage, alors qu'ils ont été l'occasion pour leur ministère employeur de grandes économies ;

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Cour d'appel de Riom, Chambre sociale, 23 mai 2017, n° 16/00377
Infirmation

[…] X, la somme de 150 €, qu'il percevait la rémunération d'un 'pantouflage', M. […]

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Cour de cassation, Chambre criminelle, 27 juin 2012, 11-86.920, Publié au bulletin
Cassation

[…] qu'en l'espèce, les syndicats invoquaient, comme portant atteinte à l'intérêt collectif de la profession, l'irrespect des dispositions légales et l'augmentation importante de la rémunération que M. X… s'était fait consentir à la faveur des faits suivants : irrespect d'un précédent avis de la commission de déontologie de la fonction publique à la faveur d'un premier pantouflage dans le secteur bancaire, puis nomination, sans saisine préalable de la commission de déontologie, comme président du directoire des établissements bancaires dont il avait piloté la fusion comme secrétaire général adjoint au cabinet de la Présidence de la République, […]

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  • Personne chargée d'une mission de service public·
  • Intérêts collectifs de la profession·
  • Intérêt collectif de la profession·
  • Obligation pour le juge d'informer·
  • Atteinte à l'autorité de l'État·
  • Manquement au devoir de probité·
  • Préjudice direct ou indirect·
  • Plainte avec constitution·
  • Prise illégale d'intérêts·
  • Éléments constitutifs

Cour d'appel de Colmar, Chambre 4 b, 7 mars 2017, n° 15/03260
Infirmation partielle

[…] à son conseil qui évoque qu' « après avoir réalisé une belle opération capitalistique via notre rachat, votre client a glané un statut de salarié en substitution de son ancien mandat social, et qu'il perçoit des émoluments substantiels assortis à un statut enviable », un positionnement de cadre dirigeant assimilé à un pantouflage, un « appétit financier relativement insatiable », « la déshérence professionnelle dont Monsieur Y a fait le choix », et qui considère : « n'est-il pas symptomatique de son avidité financière de réclamer et revendiquer le versement immédiat de bonus dont vous ne pouvez ignorer que le versement n'advient qu'en mars». […]

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  • Garantie d'emploi·
  • Rémunération variable·
  • Sociétés·
  • Employeur·
  • Congés payés·
  • Titre·
  • Objectif·
  • Congé·
  • Paye·
  • Licenciement

Conseil d'État, 6ème - 1ère chambres réunies, 6 décembre 2017, 401674
Rejet

Une commission administrative n'a pas compétence pour déterminer elle-même les règles de quorum applicables à ses réunions, en l'absence de texte lui confiant cette compétence. ) Ni l'ordonnance organique n° 58-1270 du 22 décembre 1958 ni le décret n°93-21 du 7 janvier 1993 pris pour l'application de cette ordonnance ne définissent de règles de quorum applicables aux réunions de la commission d'avancement ni ne confient à la commission d'avancement le soin de déterminer elle-même de telles règles. Dans ces conditions, la commission d'avancement, qui n'a pas compétence pour les fixer, ne …

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  • 1) quorum exigible pour qu'elle puisse valablement siéger·
  • Respect des devoirs s'attachant à l'État de magistrat·
  • 2) appréciation des aptitudes des candidats·
  • Juridictions administratives et judiciaires·
  • Magistrats et auxiliaires de la justice·
  • Actes législatifs et administratifs·
  • Avis de la commission d'avancement·
  • Validité des actes administratifs·
  • Magistrats de l'ordre judiciaire·
  • Voie d'intégration directe

Conseil d'État, 9ème - 10ème chambres réunies, 4 juin 2021, 436100
Annulation

L'administration se doit de connaître la date à laquelle un agent a épuisé ses droits à disponibilité. C'est à compter de cette date, à laquelle elle peut constater que l'intéressé n'a pas demandé dans le délai prévu sa réintégration dans son corps d'origine, qu'elle peut le soumettre à l'obligation de remboursement de ses frais de scolarité faute d'avoir accompli la durée de services effectifs auprès de l'Etat. En vertu de l'article 2224 du code civil, l'administration dispose alors d'un délai de cinq ans pour le soumettre à cette obligation.

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  • Date à laquelle l'agent a épuisé ses droits à disponibilité·
  • Application de la prescription quinquennale (art·
  • Statuts, droits, obligations et garanties·
  • Fonctionnaires et agents publics·
  • Obligations des fonctionnaires·
  • Engagement de servir l'État·
  • Point de départ du délai·
  • Cessation de fonctions·
  • 2224 du code civil)·
  • Démission

Cour de cassation, Chambre criminelle, 27 juin 2018, 17-84.804, Inédit
Cassation partielle

LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE, a rendu l'arrêt suivant : Statuant sur le pourvoi formé par : — L'association Anticor, - M. Philippe X…, parties civiles, contre l'arrêt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de METZ, en date du 22 juin 2017, qui, sur la plainte du second contre personne non dénommée, des chefs de prise illégale d'intérêt et détournement de fonds publics, a confirmé l'ordonnance du juge d'instruction disant n'y avoir lieu à suivre ; La COUR, statuant après débats en l'audience publique du 16 mai 2018 où étaient présents dans la formation prévue à …

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  • Parlementaire·
  • Associations·
  • Prise illégale·
  • Subvention·
  • Intérêt·
  • Réserve·
  • Public·
  • Dépositaire·
  • Partie civile·
  • Attribution
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Commentaires


www.cabinetaci.com · 26 janvier 2018

III). — Contactez un avocat (Le pantouflage : définition, auteurs, actes interdits et peines) Pour votre défense : Avocat pantouflage* avocat spécialiste pantouflage*

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www.cabinetaci.com · 20 février 2022

Étude comparative du délit d'ingérence et de pantouflage Étude comparative du délit d'ingérence et de pantouflage : Le 22 décembre 2021, une loi nouvelle (loi n° 2021-1729, article 15) modifie l'article 432-12 du Code pénal réprimant le délit d'ingérence. […] L'article 432-13 du Code pénal réprime quant à lui le délit de pantouflage. Le délit d'ingérence est commis par une personne

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Dalloz · 23 septembre 2011

www.lagazettedescommunes.com · 5 février 2021
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Lois et règlements


Article 432-12-1 du Code pénal
Version depuis le 24 décembre 2021 · En vigueur aujourd'hui

Constitue une prise illégale d'intérêts punie des peines prévues à l'article 432-12 le fait, par un magistrat ou toute personne exerçant des fonctions juridictionnelles, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, dans une entreprise ou dans une opération à l'égard de laquelle elle a la charge de prendre une décision judiciaire ou juridictionnelle, un intérêt de nature à influencer, au moment de sa décision, l'exercice indépendant, impartial et objectif de sa fonction.

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Article 432 du Code pénal (ancien)Abrogé
Version du 1 mars 1810 au 1 mars 1994

Si des fonctionnaires publics ou des agents, préposés ou salariés du Gouvernement, ont aidé les coupables à faire manquer le service, ils seront punis de la peine de la réclusion criminelle à temps de dix à vingt ans [*durée*], sans préjudice de peines plus fortes en cas d'intelligence avec l'ennemi.

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Article 432-13 du Code pénal
Version depuis le 22 janvier 2017 · En vigueur aujourd'hui

Est puni de trois ans d'emprisonnement et d'une amende de 200 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l'infraction, le fait, par une personne ayant été chargée, en tant que membre du Gouvernement, membre d'une autorité administrative indépendante ou d'une autorité publique indépendante, titulaire d'une fonction exécutive locale, fonctionnaire, militaire ou agent d'une administration publique, dans le cadre des fonctions qu'elle a effectivement exercées, soit d'assurer la surveillance ou le contrôle d'une entreprise privée, soit de conclure des contrats de toute nature avec une entreprise privée ou de formuler un avis sur de tels contrats, soit de proposer …

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Article 432-12 du Code pénal
Version depuis le 24 décembre 2021 · En vigueur aujourd'hui

Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt de nature à compromettre son impartialité, son indépendance ou son objectivité dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 500 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l'infraction. Toutefois, dans les communes comptant 3 500 habitants …

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Article 121-7 du Code pénal
Version depuis le 1 mars 1994 · En vigueur aujourd'hui

Est complice d'un crime ou d'un délit la personne qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation. Est également complice la personne qui par don, promesse, menace, ordre, abus d'autorité ou de pouvoir aura provoqué à une infraction ou donné des instructions pour la commettre.

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Article L113-1 du Code des assurances
Version depuis le 8 janvier 1981 · En vigueur aujourd'hui

Les pertes et les dommages occasionnés par des cas fortuits ou causés par la faute de l'assuré sont à la charge de l'assureur, sauf exclusion formelle et limitée contenue dans la police. Toutefois, l'assureur ne répond pas des pertes et dommages provenant d'une faute intentionnelle ou dolosive de l'assuré.

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Article 432-17 du Code pénal
Version depuis le 17 septembre 2017 · En vigueur aujourd'hui

Dans les cas prévus par le présent chapitre, peuvent être prononcées, à titre complémentaire, les peines suivantes : 1° L'interdiction des droits civils, civiques et de famille, suivant les modalités prévues aux articles 131-26 et 131-26-1 ; 2° L'interdiction, suivant les modalités prévues par l'article 131-27, soit d'exercer une fonction publique ou d'exercer l'activité professionnelle ou sociale dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise, soit, pour les infractions prévues par le second alinéa de l'article 432-4 et les articles 432-11, 432-15 et 432-16, d'exercer une profession commerciale ou industrielle, de diriger, d'administrer, de gérer …

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Article 112-1 du Code pénal
Version depuis le 1 mars 1994 · En vigueur aujourd'hui

Sont seuls punissables les faits constitutifs d'une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s'appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n'ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu'elles sont moins sévères que les dispositions anciennes.

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