Cour de Cassation, Chambre civile 2, du 4 février 1981, 79-11.243, Publié au bulletin

  • Inconscience consécutive à un malaise cardiaque·
  • Dommage causé à autrui·
  • Obligation de réparer·
  • Responsabilité civile·
  • Aliénés (article 489·
  • 2 du code civil)·
  • Trouble mental·
  • Définition·
  • Connaissance·
  • Textes

Chronologie de l’affaire

Résumé de la juridiction

Il est nécessaire, pour être obligé à réparation en vertu de l’article 489-2 du Code civil, que celui-ci qui a causé un dommage à autrui ait été sous l’emprise d’un trouble mental. Tel n’est pas le cas de la personne qui, victime d’un malaise cardiaque perd connaissance et tombe sur une autre personne qui entraînée par sa chute, est blessée. Le bref passage de la connaissance à l’inconscience ne constituant pas un trouble mental.

Commentaire0

Augmentez la visibilité de votre blog juridique : vos commentaires d’arrêts peuvent très simplement apparaitre sur toutes les décisions concernées. 

Sur la décision

Référence :
Cass. 2e civ., 4 févr. 1981, n° 79-11.243, Bull. civ. II, N. 21
Juridiction : Cour de cassation
Numéro(s) de pourvoi : 79-11243
Importance : Publié au bulletin
Publication : Bulletin des arrêts Cour de Cassation Chambre civile 2 N. 21
Décision précédente : Cour d'appel de Grenoble, 3 décembre 1978
Textes appliqués :
Code civil 489-2 CASSATION
Dispositif : Cassation
Date de dernière mise à jour : 4 novembre 2021
Identifiant Légifrance : JURITEXT000007007272
Lire la décision sur le site de la juridiction

Sur les parties

Note : Cet arrêt était rédigé entièrement en majuscules. Pour plus de lisibilité, nous l’avons converti en minuscules. Néanmoins, ce processus est imparfait et explique l’absence d’accents et de majuscules sur les noms propres.

Texte intégral

Sur le moyen unique :

Vu l’article 489-2 du code civil,

Attendu qu’il est necessaire que, pour etre oblige a reparation en vertu de ce texte, celui qui a cause un dommage a autrui ait ete sous l’emprise d’un trouble mental; attendu, selon l’arret attaque, que vaujany, victime d’un malaise cardiaque, perdit connaissance et tomba sur dame x… qu’il entraina dans sa chute; que dame x…, blessee, l’a assigne en paiement de dommages-interets;

Attendu que, pour declarer vaujany responsable du dommage en application de l’article 489-2 du code civil, l’arret enonce que son bref passage de la connaissance a l’inconscience constituait un troubble mental; qu’en statuant ainsi, la cour d’appel a viole le texte susvise;

Par ces motifs :

Casse et annule l’arret rendu entre les parties le 4 decembre 1978 par la cour d’appel de grenoble; remet, en consequence, la cause et les parties au meme et semblable etat ou elles etaient avant ledit arret et, pour etre fait droit, les renvoie devant la cour d’appel de chambery.

Extraits similaires
highlight
Extraits similaires
Extraits les plus copiés
Extraits similaires

Textes cités dans la décision

  1. Code civil
Extraits similaires à la sélection
Inscrivez-vous gratuitement pour imprimer votre décision
Cour de Cassation, Chambre civile 2, du 4 février 1981, 79-11.243, Publié au bulletin