Cour de cassation, Chambre sociale, du 8 novembre 1984, 82-41.902, Publié au bulletin

  • Employeur laissant l'apprenti seul sur les chantiers·
  • Méconnaissance par l'employeur de ses obligations·
  • Rupture par l'employeur·
  • Dommages et intérêts·
  • Rupture abusive·
  • Apprentissage·
  • Imputabilité·
  • Dommages·
  • Intérêts·
  • Accord bilatéral

Chronologie de l’affaire

Résumé de la juridiction

Justifie légalement sa décision le conseil des prud’hommes qui, ayant constaté que les tâches confiées à un apprenti, par ailleurs souvent laissé seul sur les chantiers, excèdent celles qui pouvaient lui être confiées, estime que la résiliation a eu lieu aux torts du maître et condamne ce dernier à des dommages-intérêts pour rupture abusive.

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Sur la décision

Référence :
Cass. soc., 8 nov. 1984, n° 82-41.902, Bull. 1984 V N° 422
Juridiction : Cour de cassation
Numéro(s) de pourvoi : 82-41902
Importance : Publié au bulletin
Publication : Bulletin 1984 V N° 422
Décision précédente : Conseil de prud'hommes de Lure, 27 avril 1982
Textes appliqués :
Code du travail L117-17
Dispositif : Rejet
Date de dernière mise à jour : 4 novembre 2021
Identifiant Légifrance : JURITEXT000007013800
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Sur les parties

Note : Cet arrêt était rédigé entièrement en majuscules. Pour plus de lisibilité, nous l’avons converti en minuscules. Néanmoins, ce processus est imparfait et explique l’absence d’accents et de majuscules sur les noms propres.

Texte intégral

Sur le moyen unique, pris de la violation de l’article l. 117-17 du code du travail : attendu que m. Y…, artisan peintre-vitrier, fait grief au jugement attaque de l’avoir condamne a payer a m. Eric x…, apprenti peintre a son service depuis le 5 janvier 1981, des dommages interets pour rupture abusive du contrat d’apprentissage le 5 juin 1981, alors que c’est par une denaturation des conclusions et des preuves offertes que la juridiction a releve que l’apprenti etait souvent seul sur le chantier et qu’il ne pouvait ainsi effectuer un travail satisfaisant ;

Mais attendu que le contrat d’apprentissage execute depuis plus de deux mois et n’ayant pas ete rompu par un accord bilateral, le conseil de prud’hommes qui a constate que les taches confiees a m. X… excedaient celles qui peuvent etre demandees a cet apprenti, par ailleurs souvent laisse seul sur les chantiers, a pu, sans encourir les griefs du moyen, estimer que la resiliation avait eu lieu aux torts du maitre et condamner ce dernier a des dommages interets pour rupture abusive ;

Qu’il s’ensuit que le conseil de prud’hommes a, legalement justifie sa decision ;

Par ces motifs : rejette le pourvoi forme contre le jugement rendu le 28 avril 1982, par le conseil de prud’hommes de lure ;

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Textes cités dans la décision

  1. Code du travail
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Cour de cassation, Chambre sociale, du 8 novembre 1984, 82-41.902, Publié au bulletin