Conseil d'Etat, du 22 mars 1901, 99696, publié au recueil Lebon

  • Recours contre les arrêtés du maire·
  • Qualité pour l'exercer·
  • Sépulture particulière·
  • Autorisation du maire·
  • Organes de la commune·
  • Pouvoirs du maire

Chronologie de l’affaire

Résumé de la juridiction

Un contribuable n’invoquant pas d’autre intérêt que celui de la généralité des habitant de la commune est-il recevable à déférer pour excès de pouvoir au Conseil d’Etat, l’arrêté par lequel un maire autorise une personne à édifier une sépulture particulière dans une propriété lui appartenant située au milieu de la ville ? – Rés. nég..

Commentaire0

Augmentez la visibilité de votre blog juridique : vos commentaires d’arrêts peuvent très simplement apparaitre sur toutes les décisions concernées. 

Sur la décision

Référence :
CE, 22 mars 1901, n° 99696, Lebon
Juridiction : Conseil d'État
Numéro : 99696
Importance : Publié au recueil Lebon
Type de recours : Recours pour excès de pouvoir
Dispositif : REJET
Identifiant Légifrance : CETATEXT000007632308

Texte intégral

99,696. Sieur X. MM. Y, rapp.; 3e ESP. (22 mars.

-
Z, c. du g.).
VU LA REQUÊTE du sieur AA X,… tendant à ce qu’il plaise au Conseil annuler, pour excès de pouvoir, un arrêté du 28 mars 1900, par lequel le maire de Sainte-Menehould a autorisé la dame veuve AB à édifier une sépulture particulière dans une propriété lui appartenant et contigue au cime-. :
tière de la ville; – Ce faire, attendu qu’aux termes du décret du 23 prair. an XII, il ne peut être fait aucune inhumation dans l’enceinte des villes et des bourgs; que la sépulture dont s’agit, bien que distante de plus de 80 mètres des habitations les plus voisines, est située au centre même de la ville et qu’il est par suite manifeste qu’elle ne se trouve pas hors de l’enceinte ; Vu (le décret du 23 prair. an XII, l’ordonnance du 6 déc. 1843 et le décret du 7 mars 1808; les lois des 7-14 oct. 1790 et 24 mai 1872) ;


CONSIDERANT que l’intérêt invoqué par le sieur X n’est autre que celui de la généralité des habitants de la commune; que, dès lors, même en admettant que l’arrêté attaqué ait méconnu les dispositions du décret du 23 prair. an XII, le requérant, qui ne justifie d’aucun intérêt direct et personnel lui donnant qualité pour se pourvoir devant le Conseil d’Etat, n’est pas recevable à demander l’annulation de cet arrêté;… (Rejet).

Extraits similaires
highlight
Extraits similaires
Extraits les plus copiés
Extraits similaires

Textes cités dans la décision

  1. Loi du 24 mai 1872
Inscrivez-vous gratuitement pour imprimer votre décision
Conseil d'Etat, du 22 mars 1901, 99696, publié au recueil Lebon