Proposition de loi constitutionnelle visant à garantir une meilleure impartialité et indépendance des membres du conseil constitutionnel

En discussion
Dépôt, 19 avril 2023

Sur le projet de loi

Dépôt du projet de loi : 19 avril 2023
Nombre d'étape : 1 étape
Articles au dépôt : 2 articles

Document parlementaire1


Mesdames, Messieurs, Le rôle du Conseil constitutionnel a profondément évolué ces dernières décennies notamment avec l'instauration, dès 2010, suite à la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008, des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) qui donnent aux Sages un rôle de contrôle de la constitutionnalité des lois « a posteriori ». Dès lors, un tel rôle impose plus que jamais, aux yeux de nos concitoyens mais aussi des législateurs que nous sommes, dans un souci de parfaite transparence démocratique, que la majorité des Sages, d'une part, ne puisse être soupçonnée d'être à … 

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Texte du document

L'article 56 de la Constitution est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa est ainsi modifié :
a) L'avant-dernière phrase est remplacée par quatre phrase ainsi rédigées : « Les nominations effectuées par le Président de la République sont soumises à l'avis des commissions permanentes compétentes de chaque assemblée. Le Président de la République ne peut procéder à une nomination que lorsque l'addition des votes positifs dans chaque commission représente la majorité des deux tiers des suffrages exprimés au sein des deux commissions. »
b) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Le Président de chaque assemblée ne peut procéder à une nomination que lorsque les votes positifs dans la commission permanente compétente de l'Assemblée concernée représentent la majorité des deux tiers des suffrages exprimés. » ;
2° Le deuxième alinéa est supprimé ;
3° La première phrase du dernier alinéa est ainsi rédigée : « Le président est un membre du Conseil constitutionnel élu par ses pairs ».

L'article 57 de la Constitution est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Parmi ses neufs membres, seuls trois sont autorisés à avoir exercé, durant les dix années précédant leur nomination, un mandat politique ou une fonction exécutive à l'échelle nationale. Les six autres membres sont nommés en regard de leurs qualifications juridiques. »