Proposition de loi ordinaire médecine en milieu rural pour une offre de santé égalitaire

En discussion
Dépôt, 4 mars 2024

Sur le projet de loi

Dépôt du projet de loi : 4 mars 2024
Nombre d'étape : 1 étape
Articles au dépôt : 3 articles

Document parlementaire1


Mesdames, Messieurs, Depuis de nombreuses années, les initiatives locales se multiplient pour attirer les praticiens dans les territoires. C'est une véritable compétition des meilleures offres entre les collectivités, parfois même au sein d'un même département. Cette situation est aggravée par les départs à la retraite et par les besoins croissants de nos populations. Une question occupe donc fortement les débats dans tous les territoires : Quelles solutions trouver pour faire face à la désaffection des médecins généralistes en milieu rural alors que leur participation à la permanence des … 

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Texte du document

Une quotité de places « médecine générale en zone tendue » est réservée, après examen des places manquantes, dans chaque académie.

Les étudiants inscrits dans le cursus mentionné à l'article 1er de la présente loi poursuivent le cursus classique de la faculté de médecine jusqu'à l'obtention de leur diplôme « médecine générale ».

Les diplômés du cursus mentionné à l'article 1er de la présente loi ont l'obligation de s'installer dans leur académie, dans les zones tendues définies par l'agence régionale de santé, pendant dix ans.
Le troisième alinéa de l'article 7 du code de procédure pénale est ainsi modifié :
1° À la première phrase, le mot : « mineurs » est remplacé par les mots : « personnes mineures » ;
2° À la fin, les mots : « ; toutefois, s'il s'agit d'un viol, en cas de commission sur un autre mineur par la même personne, avant l'expiration de ce délai, d'un nouveau viol, d'une agression sexuelle ou d'une atteinte sexuelle, le délai de prescription de ce viol est prolongé, le cas échéant, jusqu'à la date de prescription de la nouvelle infraction » sont remplacés par une phrase ainsi rédigée : « . Par dérogation, l'action publique des crimes mentionnés aux 3° et 4° du même article 706-47, lorsqu'ils sont commis sur des personnes mineures, est imprescriptible. ».