Décret n° 2004-1215 du 17 novembre 2004 fixant certaines modalités d'application des articles 35 bis et 35 quater de l'ordonnance n° 45-2658 du 2 novembre 1945 relative aux conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France

Sur le décret

Entrée en vigueur : 18 novembre 2004
Dernière modification : 18 novembre 2004

Décisions+500


1Cour d'appel de Pau, 30 janvier 2009, n° 09/01573

Confirmation — 

[…] Assisté de C D, Greffier, Vu les articles L 551-1 et suivants du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, Vu le décret 2004-1215 du 17 novembre 2004, Vu les articles 640 à 642 du Nouveau Code de Procédure Civile, Vu l'avis de la présente date d'audience donné à Monsieur le Procureur Général, au représentant du Préfet, à l'intéressé et à son conseil,

 

2Cour d'appel de Lyon, 24 avril 2015, n° 15/03451

Confirmation — 

[…] Déclarons recevable l'appel de Monsieur Y X Confirmons l'ordonnance du juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance de LYON. Disons que la présente ordonnance sera notifiée par le Greffe en application de l'article 10 du décret N° 2004-1215 du 17 novembre 2004. Le greffier, Le conseiller délégué, Emmanuelle BONNET Isabelle BORDENAVE

 

3Cour d'appel de Bordeaux, 6 janvier 2014, n° 14/00004

Confirmation — 

[…] Confirmons l'ordonnance rendue le 10 janvier 2014 à Z dans toutes ses dispositions. Accordons l'aide juridictionnelle provisoire à monsieur D E M B C . Disons que la présente ordonnance est rendue ce jour 13 janvier 2014 à 10h30 et sera notifiée par le Greffe en application des dispositions de l'article 10 du décret n° 2004-1215 du 17 novembre 2004 Disons que la présente ordonnance sera notifiée par le Greffe en application des dispositions de l'article 10 du décret n° 2004-1215 du 17 novembre 2004. Le Greffier, Le président de Chambre délégué

 

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Versions du texte


Le Premier ministre,
Sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice, et du ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales,
Vu le nouveau code de procédure civile, notamment ses articles 640 et 642 ;
Vu la loi n° 89-548 du 2 août 1989 relative aux conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France, notamment son article 20 ;
Vu la loi n° 2003-1119 du 26 novembre 2003 relative à la maîtrise de l'immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité, ensemble la décision du Conseil constitutionnel n° 2003-484 DC du 20 novembre 2003 ;
Vu l'ordonnance n° 45-2658 du 2 novembre 1945 modifiée relative aux conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France, notamment ses articles 35 bis et 35 quater ;
Le Conseil d'Etat (section de l'intérieur) entendu,
Décrète :

TITRE Ier : DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1


Pour l'application des articles 35 bis et 35 quater de l'ordonnance susvisée du 2 novembre 1945, le juge des libertés et de la détention compétent est celui du tribunal de grande instance dans le ressort duquel l'étranger est maintenu en rétention ou en zone d'attente ou est assigné à résidence.

Article 2


Le juge des libertés et de la détention est saisi par simple requête de l'autorité administrative qui a ordonné le placement en rétention ou le maintien en zone d'attente.
A peine d'irrecevabilité, la requête est motivée, datée, signée et accompagnée de toutes pièces justificatives utiles, notamment une copie du registre prévu soit au troisième alinéa du VIII de l'article 35 bis, soit au II de l'article 35 quater de l'ordonnance susvisée du 2 novembre 1945.
La requête est transmise par tout moyen au greffe du tribunal avant l'expiration des délais mentionnés au neuvième alinéa du I, au II de l'article 35 bis ou aux III et IV de l'article 35 quater de la même ordonnance.
Le greffier l'enregistre et y appose, ainsi que sur les pièces jointes, un timbre indiquant la date et l'heure de la réception.

Article 3


Dès réception de la requête, le greffier avise aussitôt et par tout moyen l'autorité requérante, le procureur de la République, l'étranger et son avocat, s'il en a un, du jour et de l'heure de l'audience fixés par le juge.
L'étranger est avisé de son droit de choisir un avocat. Le juge lui en fait désigner un d'office si l'étranger le demande.