Cour de Cassation, Chambre sociale, du 20 octobre 1982, 80-41.143 80-41.152, Publié au bulletin

  • Caractère de généralité, constance et fixité·
  • Prime de fin d'année·
  • Contrat de travail·
  • Attribution·
  • Conditions·
  • Nécessité·
  • Prime·
  • Aciérie·
  • Employeur·
  • Fonderie

Chronologie de l’affaire

Résumé de la juridiction

La prime de fin d’année qui est attribuée selon un mode de calcul défini par l’employeur en fonction de l’aptitude professionnelle et de l’assiduité, et dont le montant en est fixé chaque année par le conseil d’administration en fonction des résultats de l’entreprise, ne présente pas un caractère fixe et obligatoire permettant aux salariés d’en exiger le maintien.

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Sur la décision

Référence :
Cass. soc., 20 oct. 1982, n° 80-41.143, Bull. civ. V, N. 560
Juridiction : Cour de cassation
Numéro(s) de pourvoi : 80-41143 80-41152
Importance : Publié au bulletin
Publication : Bulletin des arrêts Cour de Cassation Chambre sociale N. 560
Décision précédente : Conseil de prud'hommes de Maubeuge, 26 juillet 1979
Précédents jurisprudentiels : Confère :
Cour de Cassation (Chambre sociale) 06/12/1979 Bulletin 1979 V N. 956 p. 700 (REJET).
Cour de Cassation (Chambre sociale) 22/01/1981 Bulletin 1981 V N. 56 p. 40 (CASSATION)
Textes appliqués :
Code civil 1134 CASSATION
Dispositif : Cassation
Date de dernière mise à jour : 4 novembre 2021
Identifiant Légifrance : JURITEXT000007011151
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Sur les parties

Note : Cet arrêt était rédigé entièrement en majuscules. Pour plus de lisibilité, nous l’avons converti en minuscules. Néanmoins, ce processus est imparfait et explique l’absence d’accents et de majuscules sur les noms propres.

Texte intégral

Sur le moyen unique : vu l’article 1134 du code civil, attendu que le jugement prud’homal attaque a condamne la societe acierie et fonderie de la haute sambre a payer a dumont, legrand, salhi, beauboucher, dame x…, labar, hennebert, raviart, x…, cavro, un complement de prime de fin d’annee pour 1977 aux motifs qu’une telle prime etait versee depuis 8 annees a tous les salaries de l’entreprise et que bien que l’employeur ait souligne par des notes et au cours de reunions qu’elle etait exceptionnelle et benevole, chaque salarie « s’attendait » en 1977 a ce qu’elle ne soit pas inferieure a celle de 1976 ;

Qu’en statuant ainsi alors qu’il n’etait pas conteste que la prime litigieuse etait attribuee selon un mode de calcul defini par l’employeur en fonction de l’aptitude professionnelle et de l’assiduite et que l’employeur soutenait sans etre contredit que le montant en etait fixe chaque annee par le conseil d’administration en fonction des resultats de l’entreprise qui en 1977 avaient ete deficitaires, ce dont il resultait que le montant de cette prime ne presentait pas un caractere fixe et obligatoire dont les salaries pouvaient exiger le maintien, le conseil de prud’hommes n’a pas legalement justifie sa decision ;

Par ces motifs : casse et annule les jugements rendus le 27 juillet 1979, entre les parties, par le conseil de prud’hommes de maubeuge ;

Remet, en consequence, la cause et les parties au meme et semblable etat ou elles etaient avant lesdits jugements et, pour etre fait droit les renvoie devant le conseil de prud’hommes de douai, a ce designe par deliberation speciale prise en la chambre du conseil ;

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Textes cités dans la décision

  1. Code civil
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Cour de Cassation, Chambre sociale, du 20 octobre 1982, 80-41.143 80-41.152, Publié au bulletin