Cour de Cassation, Chambre civile 3, du 24 juin 1987, 86-11.920, Publié au bulletin

  • Responsabilité de l'entrepreneur·
  • Responsabilité contractuelle·
  • Nettoyage de canalisations·
  • Obligation de résultat·
  • Contrat d'entreprise·
  • Entrepreneur·
  • Conditions·
  • Tribunal d'instance·
  • Canalisation·
  • Résultat

Chronologie de l’affaire

Résumé de la juridiction

Encourt la cassation le jugement qui pour débouter un entrepreneur de sa demande en paiement du coût de travaux de nettoyage de canalisations, retient que cet entrepreneur avait été chargé de déboucher les canalisations et que ce résultat n’a pas été obtenu, le fait étant indépendant du mauvais état des ouvrages, sans rechercher si l’entrepreneur avait pris l’engagement de parvenir au résultat escompté .

Chercher les extraits similaires

Commentaire0

Augmentez la visibilité de votre blog juridique : vos commentaires d’arrêts peuvent très simplement apparaitre sur toutes les décisions concernées. 

Sur la décision

Référence :
Cass. 3e civ., 24 juin 1987, n° 86-11.920, Bull. 1987 III N° 133 p. 78
Juridiction : Cour de cassation
Numéro(s) de pourvoi : 86-11920
Importance : Publié au bulletin
Publication : Bulletin 1987 III N° 133 p. 78
Décision précédente : Tribunal d'instance de Mortagne-au-Perche, 20 novembre 1985
Textes appliqués :
Code civil 1134
Dispositif : Cassation .
Date de dernière mise à jour : 4 novembre 2021
Identifiant Légifrance : JURITEXT000007018936
Lire la décision sur le site de la juridiction

Sur les parties

Texte intégral

Sur le moyen unique :

Vu l’article 1134 du Code civil ;

Attendu que, pour débouter M. X… de sa demande en paiement du coût de travaux de nettoyage de canalisations que lui avait confiés M. Y…, le jugement attaqué (tribunal d’instance de Mortagne-au-Perche, 21 novembre 1985), rendu en dernier ressort, retient que M. X… avait été chargé de déboucher les canalisations et que ce résultat n’a pas été obtenu, le fait étant indépendant du mauvais état des ouvrages ;

Qu’en statuant ainsi, sans rechercher si M. X… avait pris l’engagement de parvenir au résultat escompté, le tribunal d’instance n’a pas donné de base légale à sa décision ;

PAR CES MOTIFS :

CASSE ET ANNULE le jugement rendu, le 21 novembre 1985, entre les parties, par le tribunal d’instance de Mortagne-au-Perche ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l’état où elles se trouvaient avant ledit jugement et, pour être fait droit, les renvoie devant le tribunal d’instance de Nogent-le-Rotrou

Chercher les extraits similaires
highlight
Chercher les extraits similaires
Extraits les plus copiés
Chercher les extraits similaires
Collez ici un lien vers une page Doctrine

Textes cités dans la décision

  1. Code civil
Inscrivez-vous gratuitement pour imprimer votre décision
Cour de Cassation, Chambre civile 3, du 24 juin 1987, 86-11.920, Publié au bulletin