Article 1728 du Code général des impôts

Chronologie des versions de l'article

Version30/04/1950
>
Version17/08/1954
>
Version01/07/1979
>
Version09/07/1987
>
Version31/03/2000
>
Version01/06/2004
>
Version01/01/2006
>
Version08/12/2013
>
Version01/01/2018
>
Version01/09/2022

Entrée en vigueur le 1 juillet 1979

Lorsqu'une personne physique ou morale ou une association tenue de souscrire ou de présenter une déclaration ou un acte comportant l'indication de bases ou éléments à retenir pour l'assiette, la liquidation ou le paiement de l'un des impôts, droits, taxes, redevances ou sommes quelconques établis ou recouvrés par la direction générale des impôts déclare ou fait apparaître une base ou des éléments d'imposition insuffisants, inexacts ou incomplets ou effectue un versement insuffisant, le montant des droits éludés est majoré soit de l'indemnité de retard prévue à l'article 1727 s'il s'agit des versements, impôts ou taxes énumérés audit article, soit d'un intérêt de retard calculé dans les conditions fixées à l'article 1734.
Lorsqu'un contribuable fait connaître, par une indication expresse portée sur la déclaration ou l'acte, ou dans une note y annexée, les motifs de droit ou de fait pour lesquels il ne mentionne pas certains éléments d'imposition en totalité ou en partie, ou donne à ces éléments une qualification qui entraînerait, si elle était fondée, une taxation atténuée, ou fait état de déductions qui sont ultérieurement reconnues injustifiées, les redressements opérés à ces titres n'entraînent pas l'application de l'indemnité ou de l'intérêt de retard prévu ci-dessus.
Affiner votre recherche
Entrée en vigueur le 1 juillet 1979
Sortie de vigueur le 9 juillet 1987
26 textes citent l'article

Commentaires415


BOFiP · 24 avril 2024

Les entreprises imposables à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) doivent acquitter, le cas échéant, deux acomptes au cours de l'année d'imposition et procéder dans tous les cas à la liquidation définitive de l'impôt au cours de l'année suivante, conformément aux dispositions de l'article 1679 septies du code général des impôts (CGI). […] 2. […] article 1459 du CGI, par l'article 1464 du CGI à l'article 1464 I bis du CGI, par l'article 1464 M du CGI, par l'article 1465 du CGI à l'article 1466 F du CGI et par l'article 1478 bis du CGI) applicables au titre de l'année précédant celle du paiement […] ">article 1728 du CGI, à l'article 1729 du CGI et à l'article 1729 A du CGI. […]

 Lire la suite…
Voir les commentaires indexés sur Doctrine qui citent cet article
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Décisions+500


1Tribunal administratif de Paris, 1re section - 2e chambre, 5 mars 2024, n° 2119368
Rejet

[…] L'administration, en l'absence de pièces justificatives probantes de recettes au titre de la période vérifiée, a procédé à une reconstitution de recettes et, à l'issue des opérations de contrôle, a notifié au requérant des cotisations supplémentaires d'impôt sur le revenu au titre des bénéfices non-commerciaux et des rappels de taxe sur la valeur ajoutée, ainsi que des majorations sur le fondement des articles 1728-1-b et 1728-1-a du code général des impôts. […]

 Lire la suite…

    2Cour administrative d'appel de Bordeaux, 4ème chambre (formation à 3), du 19 février 2004, 00BX00446, inédit au recueil Lebon
    Annulation Cour administrative d'appel : Rejet

    […] Considérant qu'aux termes de l'article 1728 du code général des impôts : 1. […]

     Lire la suite…
    • Impôt·
    • Pénalité·
    • Exonérations·
    • Tribunaux administratifs·
    • Imposition·
    • Contribuable·
    • Déclaration·
    • Intérêt de retard·
    • Bénéfice·
    • La réunion

    3Tribunal de grande instance de Bobigny, 9e chambre, 1re section, 15 juin 2017, n° 16/05098

    […] Dès lors, les erreurs répétées du notaire ont contribué au préjudice subi par les héritiers de la succession, leur faisant perdre une chance de ne pas payer de majoration et des intérêts de retard. Toutefois, les conséquences de cette responsabilité sont limitées, dans la mesure où les héritiers ayant été mis en demeure par lettre recommandée du 12 mars 2012, avec accusé de réception du 19 mars suivant, savaient qu'ils devaient déposer une déclaration de succession, et ce dans le mois de la mise en demeure. Dès lors, la responsabilité du notaire sera limité à l'intégralité des intérêts et au 10% de majoration prévu au a° de l'article 1728 du code général des impôts. M e D E sera condamné aux dépens. PAR CES MOTIFS,

     Lire la suite…
    • Successions·
    • Héritier·
    • Intérêt de retard·
    • Acompte·
    • Impôt·
    • Notaire·
    • Déclaration·
    • Pénalité·
    • Administration fiscale·
    • De cujus
    Voir les décisions indexées sur Doctrine qui citent cet article
    Vous avez déjà un compte ?Connexion

    Documents parlementaires321

    Article liminaire : Prévisions de solde structurel et de solde effectif de l'ensemble des administrations publiques de l'année 2018, prévisions d'exécution 2017 et exécution 2016.................................................................................29 PREMIÈRE PARTIE : CONDITIONS GÉNÉRALES DE L'ÉQUILIBRE FINANCIER..................................30 TITRE PREMIER : DISPOSITIONS RELATIVES AUX RESSOURCES.....................................................30 I. – IMPÔTS ET RESSOURCES … Lire la suite…
    Le remplacement de l'ISF par l'IFI est une des réformes fortes proposées dans le PLF 2018. Elle doit permettre de dynamiser l'économie et de stimuler l'investissement dans les entreprises françaises, et d'assurer une plus grande attractivité de notre pays pour les entrepreneurs et porteurs de projets entrepreneuriaux. L'importance des masses budgétaires en jeu, le besoin de financement et d'investissement dans les entreprises et PME françaises et la sensibilité historique de cette réforme rendent nécessaires l'évaluation et le suivi du dispositif. Lire la suite…
    Le remplacement de l'ISF par l'IFI est une des réformes fortes proposées dans le PLF 2018. Elle doit permettre de dynamiser l'économie et de stimuler l'investissement dans les entreprises françaises, et d'assurer une plus grande attractivité de notre pays pour les entrepreneurs et porteurs de projets entrepreneuriaux. L'importance des masses budgétaires en jeu, le besoin de financement et d'investissement dans les entreprises et PME françaises et la sensibilité historique de cette réforme rendent nécessaires l'évaluation et le suivi du dispositif. Lire la suite…
    Voir les documents parlementaires qui traitent de cet article
    Vous avez déjà un compte ?Connexion