Décret n° 2015-1325 du 21 octobre 2015 relatif à la dématérialisation des notifications et des mises en demeure concernant les immeubles soumis au statut de la copropriété des immeubles bâtis
Sur le décret
Entrée en vigueur : | 24 octobre 2015 |
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Dernière modification : | 24 octobre 2015 |
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la garde des sceaux, ministre de la justice,
Vu le code civil, notamment ses articles 1316-1, 1316-2, 1316-3, 1316-4 et 1369-8 ;
Vu la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 modifiée fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis, notamment ses articles 18, 29-1 et 42-1 ;
Vu le décret n° 67-223 du 17 mars 1967 modifié pris pour l'application de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis, notamment ses articles 17, 32, 64 et 65 ;
Vu le décret n° 2001-272 du 30 mars 2001 pris pour l'application de l'article 1316-4 du code civil et relatif à la signature électronique ;
Vu le décret n° 2011-144 du 2 février 2011 relatif à l'envoi d'une lettre recommandée par courrier électronique pour la conclusion ou l'exécution d'un contrat, notamment ses articles 3, 4 et 5 ;
Vu le décret n° 2011-434 du 20 avril 2011 relatif à l'horodatage des courriers expédiés ou reçus par voie électronique pour la conclusion ou l'exécution d'un contrat ;
Vu l'avis du Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières en date du 30 juin 2015 ;
Le Conseil d'Etat (section de l'intérieur) entendu,
Décrète :
Le décret du 17 mars 1967 susvisé est modifié conformément aux articles 2 à 5 du présent décret.
Aux termes de l'article 64-3 du décret du 17 mars 1967, les convocations par lettre recommandée électronique se font dans les conditions de l'article 1369-8 du Code civil. Ainsi, la convocation s'effectue en trois temps : Etape 1 : le syndic envoie la convocation dans son espace électronique sécurisé ouvert auprès de la Poste. […] Etape 3 : le copropriétaire dispose de 15 jours (article 3 du décret du 2 février 2011) à compter de l'information transmise par la Poste pour donner son accord et télécharger la LRE. Toutefois, ce schéma ne prend en compte que l'hypothèse dans laquelle le copropriétaire accepte la LRE qui lui est envoyée. […]