Ancienne version
Entrée en vigueur : 20 juillet 1999
Sortie de vigueur : 1 mai 2004

1. Quelle que soit la structure des taxes visées à l'article 3, les États membres fixent les taux de ces taxes de façon à ce que, pour chaque catégorie ou sous-catégorie de véhicule décrite à l'annexe I, le taux de la taxe ne soit pas inférieur aux taux minimaux établis à ladite annexe.

Pendant deux ans à compter de la date d'entrée en vigueur de la présente directive, la Grèce, l'Italie, le Portugal et l'Espagne sont autorisés à appliquer des taux réduits, égaux à 65 % au moins des taux minimaux établis à l'annexe I.

2. Les États membres peuvent appliquer des taux réduits ou des exonérations pour:

a) les véhicules de la défense nationale, de la protection civile, des services de lutte contre les incendies et autres services d'urgence, des forces responsables du maintien de l'ordre ainsi que pour les véhicules d'entretien des routes;

b) les véhicules qui ne circulent qu'occasionnellement sur les voies publiques de l'État membre d'immatriculation et qui sont utilisés par des personnes physiques ou morales dont l'activité principale n'est pas le transport de marchandises, à condition que les transports effectués par ces véhicules n'entraînent pas de distorsions de concurrence et sous réserve de l'accord de la Commission.

3. a) Le Conseil, statuant à l'unanimité sur proposition de la Commission, peut autoriser un État membre à maintenir des exonérations ou des réductions supplémentaires des taxes sur les véhicules, pour des raisons de politiques spécifiques de nature socio-économique ou liées aux infrastructures de cet État. Ces exonérations ou réductions ne peuvent concerner que des véhicules immatriculés dans cet État membre qui effectuent des transports exclusivement à l'intérieur d'une partie bien délimitée de son territoire.

b) Tout État membre souhaitant maintenir une telle exonération ou réduction en informe la Commission et lui communique également toutes les informations nécessaires. La Commission informe les autres États membres de l'exonération ou de la réduction proposée dans un délai d'un mois.

Le Conseil est réputé avoir autorisé le maintien de l'exonération ou de la réduction proposée si, dans un délai de deux mois à compter de la date à laquelle les autres États membres ont été informés conformément au premier alinéa, ni la Commission ni aucun État membre n'ont demandé que cette question soit examinée par le Conseil.

4. Sans préjudice du paragraphe 1, deuxième alinéa, et des paragraphes 2 et 3 du présent article, ainsi que de l'article 6 de la directive 92/106/CEE du Conseil du 7 décembre 1992 relative à l'établissement de règles communes pour certains types de transports combinés de marchandises entre États membres(11), les États membres ne peuvent accorder aucune exonération ni réduction des taxes mentionnées à l'article 3 qui aurait pour effet de rendre le montant de la taxe due inférieur aux taux minimaux visés au paragraphe 1 du présent article.

CHAPITRE III

Péages et droits d'usage

Décisions16


1Cour d'appel de Rouen, Chambre de la proximite, 25 septembre 2008, n° 07/04144

[…] Attendu que la Directive n° 1999/62/C. E. du 17 juin 1999 relative à la taxation des poids lourds pour l'utilisation de certaines infrastructures prévoit dans son article 6-2-b la possibilité pour chaque Etat membre, après accord de la Commission Européenne, d'exonérer de cette taxe certaine catégorie de véhicules routiers ;

 Lire la suite…
  • Douanes·
  • Transposition·
  • Administration·
  • Exonérations·
  • Directive·
  • Communauté européenne·
  • Etats membres·
  • Commission européenne·
  • Véhicule·
  • Effet direct

2Cour de cassation, Chambre commerciale, 27 octobre 2009, 08-16.818, Publié au bulletin
Cassation partielle

La Cour de justice a dit pour droit (arrêt du 20 novembre 2008, C-18/08, Foselev Sud-Ouest) que la décision 2005/449/CE de la Commission, du 20 juin 2005, concernant une demande d'exonération de la taxe sur les véhicules à moteurs introduite par la France en vertu de l'article 6, paragraphe 2, point b), de la Directive 1999/62/CE, du Parlement européen et du Conseil, relative à la taxation des poids lourds pour l'utilisation de certaines infrastructures, ne peut être invoquée par un particulier à l'encontre de la République française, destinataire de cette décision, afin d'obtenir le bénéfice de l'exonération autorisée par cette dernière dès la notification ou la publication de celle-ci.

 Lire la suite…
  • Décision de la commission européenne du 20 juin 2005·
  • Taxe spéciale sur certains véhicules routiers·
  • Absence d'effet direct·
  • Exonération·
  • Exonérations·
  • Etats membres·
  • Commission européenne·
  • Directive·
  • Douanes·
  • Méditerranée

3CJCE, n° C-205/98, Arrêt de la Cour, Commission des Communautés européennes contre République d'Autriche, 26 septembre 2000

[…] 94 C'est ainsi que, s'agissant des exonérations ou des réductions supplémentaires des taxes sur les véhicules, celles-ci doivent être autorisées par le Conseil et se fonder sur des raisons de politiques spécifiques de nature socio-économique ou liées aux infrastructures de l'État en cause [article 6, paragraphe 5, sous a), de la directive].

 Lire la suite…
  • Violation ; directive du conseil 93/89, art. 7, h))·
  • Non-discrimination en raison de la nationalité·
  • Transports internationaux par route·
  • Cee/ce - transports * transports·
  • Harmonisation des législations·
  • Inadmissibilité ) 2 transports·
  • Communauté européenne·
  • Transports par route·
  • Non-discrimination·
  • Directive 93/89
Testez Doctrine gratuitement
pendant 7 jours
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Commentaire1

Testez Doctrine gratuitement
pendant 7 jours
Vous avez déjà un compte ?Connexion