Article 5 de la Loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence.

Chronologie des versions de l'article

Version07/04/1955
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Version13/07/2017
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Version12/01/2018

Entrée en vigueur le 12 janvier 2018

Modifié par : Décision n°2017-684 QPC du 11 janvier 2018 - art. 1, v. init.

La déclaration de l'état d'urgence donne pouvoir au préfet dont le département se trouve en tout ou partie compris dans une circonscription prévue à l'article 2, dans le but de prévenir des troubles à la sécurité et à l'ordre publics :

1° D'interdire la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par arrêté ;

2° (Abrogé) ;

3° D'interdire le séjour dans tout ou partie du département à toute personne à l'égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics. L'arrêté énonce la durée, limitée dans le temps, de la mesure, les circonstances précises de fait et de lieu qui la motivent, ainsi que le territoire sur lequel elle s'applique, qui ne peut inclure le domicile de la personne intéressée.

Ces mesures tiennent compte de la vie familiale et professionnelle des personnes susceptibles d'être concernées.

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Le présent amendement tire les conséquences de la décision n° 2017-635 QPC du 9 juin 2017 (M. Émile L.) du Conseil constitutionnel par laquelle ce dernier a déclaré contraires à la Constitution les dispositions relatives à l'interdiction de séjour (3° de l'article 5) de la loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l'état d'urgence. Il complète ainsi le régime juridique des différentes mesures prévues à l'article 5 de cette loi pour poser les conditions et apporter les garanties appropriées à leur mise en œuvre, en cohérence avec les autres dispositions de la loi du 3 avril 1955 modifiées … Lire la suite…
La loi de prorogation du 19 décembre 2016 a limité dans le temps la durée totale d'assignation à résidence au cours du même état d'urgence. L'Assemblée nationale et le Sénat se sont ainsi mis d'accord sur une limitation à douze mois maximum de la durée totale d'assignation à résidence 21(*) . Conformément à l'article 2 de cette loi, le ministre de l'intérieur aurait cependant eu la possibilité de dépasser cette limite en demandant au juge des référés du Conseil d'État l'autorisation de prolonger l'assignation à résidence pour une durée maximale de trois mois, le juge statuant « au vu des … Lire la suite…
___ Pages Introduction................................................ 5 I. Un état d'urgence qui s'est inscrit dans la durée A. Les mesures permises par l'état d'urgence B. Les dates clés des dernières prorogations C. le Bilan de la cinquième phase de l'état d'urgence 1. Les assignations à résidence 2. Les perquisitions administratives 3. Les autres mesures de l'état d'urgence II. La prégnance de la menace terroriste justifie une sixième prorogation A. Des attentats et projets d'attentats en France et à l'étranger B. Un « péril imminent » qui perdure C. la réaffirmation de la nécessité de … Lire la suite…
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