Cour de Cassation, Chambre civile 3, du 20 novembre 1985, 84-16.225, Publié au bulletin

  • Fermeture par décision administrative·
  • Fermeture administrative des locaux·
  • Fermeture d'un débit de boissons·
  • Manquements aux clauses du bail·
  • Contrats et obligations·
  • Décision administrative·
  • Clause résolutoire·
  • Debit de boissons·
  • Bail commercial·
  • Fait du prince

Chronologie de l’affaire

Résumé de la juridiction

L’intervention de l’Administration ne constitue pas un cas de force majeure lorsqu’elle est provoquée par l’attitude de celui qui en est l’objet.

Par suite, est légalement justifiée la décision qui déclare que la fermeture d’un fonds de commerce prononcée par décision administrative pour faute du preneur, responsable des manquements du locataire gérant qu’il a mis dans les lieux, ne constitue pas un cas de force majeure.

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Sur la décision

Référence :
Cass. 3e civ., 20 nov. 1985, n° 84-16.225, Bull. 1985 III n° 148 p. 113
Juridiction : Cour de cassation
Numéro(s) de pourvoi : 84-16225
Importance : Publié au bulletin
Publication : Bulletin 1985 III n° 148 p. 113
Décision précédente : Cour d'appel de Paris, 26 juin 1984
Précédents jurisprudentiels : Dans le même sens :
Cour de Cassation, chambre civile 3, 25/06/1974 Bulletin 1974 III n° 263 p. 197 (Rejet).
Dispositif : Rejet
Date de dernière mise à jour : 4 novembre 2021
Identifiant Légifrance : JURITEXT000007014825
Lire la décision sur le site de la juridiction

Sur les parties

Note : Cet arrêt était rédigé entièrement en majuscules. Pour plus de lisibilité, nous l’avons converti en minuscules. Néanmoins, ce processus est imparfait et explique l’absence d’accents et de majuscules sur les noms propres.

Texte intégral

Sur le moyen unique : attendu que m. X…, syndic de la liquidation des biens de la s.A.r.L. « le quincampoix » dont le fonds de commerce de restaurant debit de boissons a ete ferme par decision administrative du 29 novembre 1982, fait grief a l’arret attaque (paris, 27 juin 1984), statuant en refere, d’avoir constate la resiliation du bail commercial consenti a cette societe par melle y… en retenant que la fermeture du fonds s’etait poursuivie plus d’un mois apres la sommation d’exploiter alors, selon le moyen, "que la force majeure paralyse les effets de la clause resolutoire ;

Qu’en se placant a la date de la sommation et non a celle de la levee de la decision de fermeture administrative pour determiner si la societe preneuse avait manque pendant plus d’un mois a son obligation d’exploiter, la cour d’appel n’a pas donne de base legale a sa decision au regard des articles 1147 et 1184 du code civil" ;

Mais attendu que l’intervention de l’administration ne constitue pas un cas de force majeure lorsqu’elle est provoquee par l’attitude de celui qui en est l’objet ;

Que la cour d’appel, qui releve que la fermeture du fonds par decision administrative s’etait poursuivie par la faute de la societe locataire, responsable des manquements du locataire-gerant qu’elle avait mis dans les lieux, a, par ces seuls motifs, legalement justifie sa decision ;

Par ces motifs : rejette le pourvoi.

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Textes cités dans la décision

  1. Code civil
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