Article 23 de la Loi du 15 juillet 1845 sur la police des chemins de ferAbrogé

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Entrée en vigueur le 7 mars 2007

Modifié par : Loi n°2007-297 du 5 mars 2007 - art. 74 () JORF 7 mars 2007

I. Les crimes, délits ou contraventions prévus dans les titres Ier et III de la présente loi, ainsi que les contraventions prévues par les textes réglementaires relatifs à la police, la sûreté et l'exploitation des voies ferrées pourront être constatés par des procès-verbaux dressés concurremment par les officiers de police judiciaire, les ingénieurs des ponts et chaussées et des mines, les conducteurs, gardes-mines, agents de surveillance et gardes nommés ou agréés par l'administration et dûment assermentés. A cette fin, ces personnels sont habilités selon les cas à recueillir ou à relever l'identité et l'adresse du contrevenant, selon les modalités et dans les conditions prévues par le II. La déclaration intentionnelle d'une fausse adresse ou d'une fausse identité auprès des agents assermentés mentionnés au présent article est punie de 3 750 euros d'amende.

Les procès-verbaux des délits et contraventions feront foi jusqu'à preuve contraire.

Au moyen du serment prêté devant le tribunal de grande instance de leur domicile, les agents de surveillance de l'administration et des concessionnaires ou fermiers pourront verbaliser sur toute la ligne du chemin de fer auquel ils seront attachés.

Les contraventions aux dispositions des arrêtés préfectoraux concernant la circulation, l'arrêt et le stationnement des véhicules dans les cours des gares pourront être constatées également par les gendarmes n'ayant pas la qualité d'officier de police judiciaire, les inspecteurs, commandants, officiers, gradés, sous-brigadiers et gardiens de la paix de la police nationale, les gradés et gardiens de police municipale et les gardes champêtres.

En outre, les auxiliaires contractuels de police seront habilités à relever les contraventions aux dispositions concernant l'arrêt et le stationnement.

En ce qui concerne les poursuites, l'amende forfaitaire, l'amende pénale fixe, la responsabilité pécuniaire, l'immobilisation, l'enlèvement et la mise en fourrière des véhicules, il sera procédé comme pour les infractions commises sur les voies ouvertes à la circulation publique.

II. - Outre les pouvoirs qu'ils tiennent de l'article 529-4 du code de procédure pénale, les agents mentionnés au I sont habilités à relever l'identité des auteurs d'infractions mentionnées audit I pour l'établissement des procès-verbaux y afférents.

Si le contrevenant refuse ou se trouve dans l'impossibilité de justifier de son identité, les agents de l'exploitant en avisent sans délai et par tout moyen un officier de police judiciaire territorialement compétent. Sur l'ordre de ce dernier, les agents de l'exploitant peuvent être autorisés à retenir l'auteur de l'infraction le temps strictement nécessaire à l'arrivée de l'officier de police judiciaire ou, le cas échéant, à le conduire sur-le-champ devant lui.

Lorsque l'officier de police judiciaire décide de procéder à une vérification d'identité, dans les conditions prévues à l'article 78-3 du code de procédure pénale, le délai prévu au troisième alinéa de cet article court à compter du relevé d'identité.

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Entrée en vigueur le 7 mars 2007
Sortie de vigueur le 12 juillet 2019
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Commentaires49


Me Raymond Auteville · consultation.avocat.fr · 24 mars 2023

La chambre sociale a censuré cet arrêt pour deux motifs : d'une part, il résulte de l'article 23 de la loi du 15 juillet 1845 que le serment des agents de surveillance exerçant au sein des entreprises visées par cette disposition peut être reçu selon les formes en usage dans leur religion ; d'autre part, la salariée n'ayant pas commis de faute, le licenciement avait été prononcé en raison de ses convictions religieuses et était nul.

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Village Justice · 31 août 2021

[…] Le 1er février 2017, la chambre sociale de la Cour de cassation, saisie par la salariée, a censuré cet arrêt pour deux motifs : d'une part, il résulte de l'article 23 de la loi du 15 juillet 1845 sur la police des chemins de fer que le serment des agents de surveillance exerçant au sein des entreprises visées par cette disposition peut être reçu selon les formes en usage dans leur religion, d'autre part, la salariée, n'ayant pas commis de faute, le licenciement avait été prononcé en raison de ses convictions religieuses et était donc nul. […]

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www.alainlachkar-avocat.fr · 31 août 2021

Le 1er février 2017, la chambre sociale de la Cour de cassation, saisie par la salariée, a censuré cet arrêt pour deux motifs : d'une part, il résulte de l'article 23 de la loi du 15 juillet 1845 sur la police des chemins de fer que le serment des agents de surveillance exerçant au sein des entreprises visées par cette disposition peut être reçu selon les formes en usage dans leur religion, d'autre part, la salariée, n'ayant pas commis de faute, le licenciement avait été prononcé en raison de ses […]

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1Tribunal de grande instance de Paris, 1re chambre nationalité, 6 janvier 2017, n° 16/00288

[…] LE TRIBUNAL Sur les réquisitions de Madame X, Vice-Procureur, Vu l'article 23 de la loi du 15 juillet 1845 relative à la police des chemins de fer, Vu l'article L 2241-1 du code des transports Vu la commission délivrée par la Société Nationale des Chemins de Fer Français, Etablissement des Gares des Transiliens LAJ, à :

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[…] Sur les réquisitions de Madame CHEMIN, Vice-Procureur Vu l'article L2241-1 du code des transports, Vu l'article 23 alinéa 3 de la loi du 15 juillet 1845 relative à la polices des transports, Vu la commission délivrée par LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS, Surveillance Générale de Paris Rive Gauche – Direction de Paris Rive Gauche, à : Monsieur A B, Madame C D

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