Article L541-47 du Code de l'environnement

Chronologie des versions de l'article

Version21/09/2000
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Version14/05/2009
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Version23/10/2019
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Version12/02/2020

La référence de ce texte avant la renumérotation est l'article : Loi n°75-633 du 15 juillet 1975 - art. 24-1 (Ab)

Entrée en vigueur le 21 septembre 2000

Est codifié par : Ordonnance 2000-914 2000-09-18 JORF 21 septembre 2000

Est codifié par : Loi 2003-591 2003-07-02 art. 31 I JORF 3 juillet 2003

I. - Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement dans les conditions prévues par l'article 121-2 du code pénal des infractions définies à l'article L. 541-46.
II. - Les peines encourues par les personnes morales sont :
1° L'amende, suivant les modalités prévues par l'article 131-38 du code pénal ;
2° Les peines mentionnées aux 2°, 3°, 4°, 5°, 6°, 8° et 9° de l'article 131-39 du même code.
III. - L'interdiction mentionnée au 2° de l'article 131-39 du code pénal porte sur l'activité dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise.
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Entrée en vigueur le 21 septembre 2000
Sortie de vigueur le 14 mai 2009

Commentaires8


CMS · 23 mai 2023

[…] L'article L.541-47 du Code de l'environnement interdisait initialement aux distributeurs du secteur alimentaire, aux opérateurs de l'industrie agroalimentaire produisant des denrées alimentaires pouvant être livrées en l'état à un commerce de détail alimentaire et aux opérateurs de la restauration collective de rendre impropres à la consommation humaine ou à la valorisation leurs invendus alimentaires encore consommables. […]

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Arnaud Gossement · 13 mars 2020

Prévu à l'article L. 541-15-6 du code de l'environnement, la conclusion d'une convention de don est devenue obligatoire pour les opérateurs du commerce de gros, notamment les centrales d'achat, dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à cinquante millions d'euros. […] […] Les sociétés qui ne respectent pas cette disposition, seront punies d'une amende, prévue par l'article L541-47 du code de l'environnement, d'un montant maximal de 0,1 % du chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice clos réalisé par l'établissement coupable de l'infraction. […]

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Arnaud Gossement · 8 janvier 2020

L'article L.541-47 du code de l'environnement applicable aux distributeurs du secteur alimentaire, sanctionne d'une amende de 3750€ la destruction volontaire de denrées alimentaires invendues encore consommables.

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Décisions2


1Tribunal de commerce de Reims, Deliberes chambre 2, 28 février 2017, n° 2016002024

[…] Vu les articles 1134, 1147 et suivants du code civil, Vu les dispositions des articles L 541-2 et L 541-47 du code de l'environnement, […]

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2CAA de NANTES, 5ème chambre, 24 mai 2022, 21NT01365, Inédit au recueil Lebon
Rejet

[…] — il n'est pas établi que le conseil communautaire de Loudéac Communauté se soit prononcé favorablement sur le projet, conformément aux dispositions de l'article L. 541-47 du code de l'environnement ;

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Documents parlementaires24

Il est constaté que certains acteurs de la distribution sont encore récalcitrants lorsqu'il s'agit d'appliquer la Loi Garot de 2016. Il est donc jugé nécessaire par le rapport d'information du 12 juin 2016 sur l'évaluation de la loi n° 2016-138 de rendre les sanctions encourues plus fermes afin qu'elles soient davantage dissuasives. La sanction de non-conventionnement est aujourd'hui punie d'une contravention forfaitaire de troisième classe. Le présent amendement propose ainsi de la rehausser à une amende de cinquième classe. La sanction pour destruction de denrées alimentaires … Lire la suite…
Si la loi de 2016 a consacré de nombreuses avancées, en rendant répréhensible la destruction volontaire de denrées ou l'absence de conclusion de convention de dons entre grandes et moyennes surfaces et associations habilitées, la mission d'évaluation de la loi n° 2016-138 du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire a relevé une insuffisance des sanctions existantes pour non-respect de la loi. Les mentalités et les pratiques ayant notablement et favorablement évolué, il convient d'être plus ferme vis-à-vis des acteurs récalcitrants. Aussi, il est souhaitable … Lire la suite…
Si la loi de 2016 a consacré de nombreuses avancées, en rendant répréhensible la destruction volontaire de denrées ou l'absence de conclusion de convention de dons entre grandes et moyennes surfaces et associations habilitées, la mission d'évaluation de la loi n° 2016-138 du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire a relevé une insuffisance des sanctions existantes pour non-respect de la loi. Les mentalités et les pratiques ayant notablement et favorablement évolué, il convient d'être plus ferme vis-à-vis des acteurs récalcitrants. Aussi, il est souhaitable … Lire la suite…
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