Décret n°73-758 du 30 juillet 1973 portant application des dispositions de la loi n° 71-578 du 16 juilelt 1971 relative à la participation des employeurs au financement des premières formations technologiques et professionnelles aux départements d'outre-mer

Sur le décret

Entrée en vigueur : 4 août 1973
Dernière modification : 4 août 1973

Commentaires2


Le Moniteur · 31 août 2001

www.revuegeneraledudroit.eu

[…] dont le siège est …, représentée par son président ; l'ASSOCIATION POUR LA GRATUITE DE L'AUTOROUTE A8 demande au Conseil d'Etat d'annuler pour excès de pouvoir la décision implicite de rejet née du silence gardé pendant plus de quatre mois par le ministre de l'équipement sur la demande qu'elle lui a adressée le 4 juin 1998 et tendant à l'abrogation des d& […] 1973 et 29 novembre 1982 approuvant les conventions passées entre l'Etat et la société ESCOTA en vue de la construction, de l'entretien et de l'exploitation des autoroutes A8 puis A51, […] Considérant que, pour demander l'annulation de la décision implicite par laquelle le Premier ministre a refusé d'abroger le décret du 29 novembre 1982, […]

 

Décisions3


1Conseil d'Etat, 5 SS, du 14 février 1975, 93132 93133, publié au recueil Lebon

Rejet — 

[1] un acte déclaratif d'utilité publique ne présente pas le caractère d'un acte réglementaire [1]. l'acte déclarant d'utilité publique la construction d'une autoroute produit ses effets indépendamment de l'intervention éventuelle d'une convention portant concession de la construction ou de l 'exploitation de cette autoroute. les dispositions de l'article 4 de la loi du 18 avril 1955, dans leur rédaction résultant du décret du 12 mai 1970, n'établissent aucun lien direct et nécessaire entre ces deux actes. par suite, l'illégalité de la déclaration d'utilité publique ne peut plus être invoquée, après l'expiration du délai de recours contentieux qui lui est applicable, […]

 

2Conseil d'État, 5 ss, 14 février 1975, n° 93132

Rejet — 

[…] Requete des epoux x… tendant a l'annulation du decret du 30 juillet 1973 approuvant la convention passee entre l'etat et la societe de l'autoroute esterel-cote d'azur en vue de la concession de la construction et de l'exploitation des autoroutes aix-en-provence-frontiere italienne, aubagne-auriol et chateauneuf-toulon, ensemble a ce qu'il soit sursis a l'execution de ce decret ; 2. […]

 

3Conseil d'Etat, 7 / 5 SSR, du 26 mars 2001, 202209, mentionné aux tables du recueil Lebon

Rejet — 

Si toute personne intéressée peut demander à l'autorité compétente de procéder à l'abrogation d'une décision non réglementaire qui n'a pas créé de droits lorsque cette décision est devenue illégale à raison de changements dans les circonstances de droit ou de fait postérieurs à son édiction (1), le décret approuvant les conventions passées entre l'Etat et une société en vue de la construction, de l'entretien et de l'exploitation d'autoroutes a créé des droits au profit de ladite société en sa qualité de concessionnaire et ne peut plus légalement être abrogé. Caractère inopérant du moyen tiré de ce que ce décret serait devenu illégal en raison de changements de circonstances de droit et de fait postérieurs à son édiction.

 

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

Versions du texte

RAPPORT DU MINISTRE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES, DU MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, DU MINISTRE DE L'AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL, DU MINISTRE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET SCIENTIFIQUE, DU MINISTRE DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT, DU MINISTRE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI ET DE LA POPULATION ET DU MINISTRE DES DEPARTEMENTS ET TERRITOIRES D'OUTRE-MER. CGI 226. LOI 576 1971-07-16. LOI 578 1971-07-16. Décret 564 1948-03-30. Décret 406 1960-04-26. Décret 766 1963-07-30 ART. 13 ET 21. Ordonnance 708 1945-07-31. Décret 283 1972-04-12. AVIS DES CONSEILS GENERAUX DES DEPARTEMENTS DE LA GUADELOUPE, DE LA GUYANE, DE LA MARTINIQUE ET DE LA REUNION. CONSEIL D'ETAT (COMMISSION SPECIALE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE LA PROMOTION SOCIALE) ENTENDU.

Article 1

Le décret susvisé n° 72-283 du 12 avril 1972 est applicable dans les départements d'outre-mer dans la mesure où il n'y est pas dérogé par les dispositions du présent décret.

Article 2

Les salaires versés aux apprentis dont le contrat a été conclu avant le 18 juillet 1973 entrent en compte pour l'exonération prévue au chapitre II du décret susvisé n. 72-283 du 12 avril 1972 dans la limite d'un montant égal, par apprenti, à 20% du salaire minimum de croissance.

Les barèmes prévus à l'article 9 du décret susvisé n° 72-283 du 12 avril 1972 et applicables dans les départements d'outre-mer sont fixés par un arrêté conjoint du ministre de l'éducation nationale, du ministre de l'agriculture et du développement rural, du ministre du développement industriel et scientifique, du ministre du commerce et de l'artisanat et du ministre des départements et territoires d'outre-mer.

Article 3

Les dispositions du présent décret entreront en vigueur dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion pour la taxe d'apprentissage due à raison des salaires versés à partir du 1er janvier 1973. Dans le département de la Guyane, cette entrée en vigueur est fixée au 1er janvier 1974.