Loi n° 83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l'abolition de l'esclavage et en hommage aux victimes de l'esclavage (1).

Sur la loi

Entrée en vigueur : 1 juillet 1983
Dernière modification : 14 novembre 2019

Commentaires7


2Organisation des cérémonies mémorielles relatives à l’esclavage : dates et mode d’emploi
blog.landot-avocats.net · 21 avril 2022

La loi n° 83-550 du 30 juin 1983 (voir ici) a mis en place un régime d'une complexité byzantine pour fixer la date de la « journée commémorative du souvenir de l'esclavage et de son abolition ». […] NB 1 : la date retenue du 10 mai a en elle-même une pertinence qui m'a toujours échappé — même si je n'ignore pas que c'est la date d'adoption de la loi Taubira… et pour les autres significations de cette date qui auraient été glissées ainsi, honni soit qui mal y pense n'est-ce pas ? Mais cette journée me semble moins légitime que d'autres envisagées : 4 février, 8 février ou le 27 avril ( voire le 23 août).

 

3Commémoration de l’abolition de l’esclavage : si la date du 10 mai devait être déplacée, ce pourrait être par simple voie réglementaire
blog.landot-avocats.net · 11 octobre 2018

La loi n° 83-550 du 30 juin 1983 (voir ici) a mis en place un régime d'une complexité byzantine pour fixer la date de la « journée commémorative du souvenir de l'esclavage et de son abolition ». […] Le Premier ministre demande au Conseil constitutionnel de se prononcer sur la nature juridique du dernier alinéa de l'article unique de la loi n° 83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l'abolition de l'esclavage et en hommage aux victimes de l'esclavage. […]

 

Décisions10


1Tribunal administratif de Bordeaux, 30 septembre 2014, n° 1204513

Rejet — 

[…] Vu la loi n° 83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l'abolition de l'esclavage et son décret d'application du 23 novembre 1983 en dernier lieu modifié par le décret n° 2012-553 du 23 avril 2012 ;

 

2Tribunal administratif de Guyane, 17 janvier 2013, n° 1101773

Non-lieu à statuer — 

[…] Vu la décision attaquée ; Vu les autres pièces du dossier ; Vu la loi n° 83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l'abolition de l'esclavage ; Vu le décret n° 83-1003 du 23 novembre 1983 relatif à la commémoration de l'abolition de l'esclavage ; Vu le code de justice administrative ;

 

3Tribunal administratif de Guadeloupe, 2ème chambre, 31 janvier 2024, n° 2200116

Annulation — 

[…] Si les actes administratifs doivent être pris selon les formes et conformément aux procédures prévues par les lois et règlements, un vice affectant le déroulement d'une procédure administrative préalable n'est de nature à entacher d'illégalité la décision prise que s'il ressort des pièces du dossier qu'il a été susceptible d'exercer, en l'espèce, […] s'ajoute en Guadeloupe le jour de la commémoration de l'abolition de l'esclavage par la République française et de la fin de tous les contrats d'engagement souscrits à la suite de cette abolition, en application de la loi n° 83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l'abolition de l'esclavage et en hommage aux victimes de l'esclavage. […]

 

Document parlementaire0

Doctrine propose ici les documents parlementaires sur les articles modifiés par les lois à partir de la XVe législature (2017).

Versions du texte

Article unique

La commémoration de l'abolition de l'esclavage par la République française et celle de la fin de tous les contrats d'engagement souscrits à la suite de cette abolition font l'objet d'une journée fériée dans les collectivités de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique, de La Réunion et de Mayotte.


Un décret fixe la date de la commémoration pour chacune des collectivités territoriales visées ci-dessus ;


La République française institue la journée du 10 mai comme journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions, et celle du 23 mai comme journée nationale en hommage aux victimes de l'esclavage.

Il est instauré un comité de personnalités qualifiées, parmi lesquelles des représentants d'associations défendant la mémoire des esclaves, chargé de proposer, sur l'ensemble du territoire national, des lieux et des actions qui garantissent la pérennité de la mémoire de ce crime à travers les générations. La composition, les compétence et les missions de ce comité sont définies par un décret en Conseil d'Etat pris dans un délai de six mois après la publication de la loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité.

Article unique

La commémoration de l'abolition de l'esclavage par la République française et celle de la fin de tous les contrats d'engagement souscrits à la suite de cette abolition font l'objet d'une journée fériée dans les collectivités de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique, de La Réunion et de Mayotte.

Un décret fixe la date de la commémoration pour chacune des collectivités territoriales visées ci-dessus ;

La République française institue la journée du 10 mai comme journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions, et celle du 23 mai comme journée nationale en hommage aux victimes de l'esclavage.

Par le Président de la République :
FRANçOIS MITTERRAND.
Le Premier ministre, PIERRE MAUROY.
Le ministre de l'intérieur et de la décentralisation, GASTON DEFFERRE.
Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'intérieur et de la décentralisation, chargé des départements et des territoires d'outre-mer, GEORGES LEMOINE.