Conseil d'Etat, 4ème et 5ème sous-sections réunies, du 11 février 2004, 257682, publié au recueil Lebon

  • Convention européenne des droits de l'homme·
  • Juridictions administratives et judiciaires·
  • Règles générales de procédure·
  • Droits civils et individuels·
  • Droits du requérant·
  • Voies de recours·
  • Conséquence·
  • Procédure·
  • Ordre des médecins·
  • Justice administrative

Chronologie de l’affaire

Résumé de la juridiction

Il ne résulte d’aucune stipulation de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, notamment pas de son article 46, non plus que d’aucune disposition de droit interne, qu’une décision par laquelle la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France puisse avoir pour effet de réouvrir la procédure juridictionnelle close par une décision du Conseil d’Etat à l’issue de laquelle la Cour a été saisie.

Chercher les extraits similaires

Commentaires9

Augmentez la visibilité de votre blog juridique : vos commentaires d’arrêts peuvent très simplement apparaitre sur toutes les décisions concernées. 

Conclusions du rapporteur public · 6 février 2024

N° 461530 M. B… Et Mme C… 4ème et 1ère chambres réunies Séance du 12 janvier 2024 Lecture du 6 février 2024 Conclusions M. Jean-François de Montgolfier, rapporteur public Si l'affaire qui vient d'être appelée a été inscrite au rôle de votre séance de jugement ce n'est pas en raison d'hésitations sur la réponse qu'elle appelle, le rejet de la requête ne fait aucun doute, mais parce que choix du raisonnement à suivre pour parvenir à cette solution pourrait vous amener à apporter quelques précisions sur les conséquences qu'il convient d'attacher à une décision de la Cour européenne des droits …

 

www.revuegeneraledudroit.eu · 21 février 2021

Imprimer ... 843 • Le juge ordinaire, qu'il soit administratif ou judiciaire, est, en vertu du principe de subsidiarité et en tant que juge national, le « juge primaire » de la ConvEDH, ou, si l'on peut dire, le juge naturel de la protection des droits fondamentaux. C'est à lui qu'il revient d'interpréter et d'appliquer le droit interne à la lumière des principes mis en place dans le texte européen et d'écarter, si nécessaire, la loi nationale lorsqu'elle n'est pas compatible avec les exigences de la ConvEDH. Les juges se sont ainsi appropriés progressivement les principes …

 

Conclusions du rapporteur public · 19 octobre 2020

N°s 439372 – 439444 – SFOIP c/ Garde des sceaux 10ème et 9ème chambres réunies Séance du 9 octobre 2020 Lecture du 19 octobre 2020 CONCLUSIONS M. Alexandre LALLET, rapporteur public D'anciens containers maritimes exigus exposés à des températures élevées, sales, détériorés, faiblement éclairés et peu aérés, dotés de sanitaires partiellement cloisonnés, où règne une promiscuité quasi-permanente en raison de la sur-occupation et d'un encellulement plus de la moitié de la journée, faute de travail, d'activités et d'équipements. Bienvenue au centre de détention du centre pénitentiaire de …

 
Testez Doctrine gratuitement
pendant 7 jours
Vous avez déjà un compte ?Connexion

Sur la décision

Référence :
CE, 4e et 5e ss-sect. réunies, 11 févr. 2004, n° 257682, Lebon
Juridiction : Conseil d'État
Numéro : 257682
Importance : Publié au recueil Lebon
Type de recours : Plein contentieux
Décision précédente : Conseil d'État, 8 avril 1999
Dispositif : Rejet
Identifiant Légifrance : CETATEXT000008167792
Identifiant européen : ECLI:FR:CESSR:2004:257682.20040211

Sur les parties

Texte intégral

Vu la requête, enregistrée le 13 juin 2003 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat, présentée par Mme Yamina X, demeurant …  ; Mme X demande au Conseil d’Etat  :

1°) de procéder, à la suite de la condamnation de la France prononcée par la cour européenne des droits de l’homme, le 13 février 2003, au réexamen de la décision la concernant prise par le Conseil d’Etat le 9 avril 1999  ;

2°) d’annuler la décision du 20 mars 1996 par laquelle la section disciplinaire du conseil national de l’ordre des médecins a rejeté sa demande tendant à l’annulation de la décision du 17 décembre 1995 du conseil régional de l’ordre des médecins de ProvenceCôte d’AzurCorse rejetant sa demande tendant à l’annulation du refus d’inscription au tableau qui lui a été opposé par le conseil départemental de l’ordre des médecins des BouchesduRhône  ;

3°) de condamner l’Etat à lui verser la somme de 5 000 euros au titre des dispositions de l’article L. 7611 du code de justice administrative  ;

Vu les autres pièces du dossier  ;

Vu la note en délibéré présenté pour Mme CHEVROL  ;

Vu la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales  ;

Vu le code de justice administrative  ;

Après avoir entendu en séance publique  :

— le rapport de M. Molina, Auditeur,

— les conclusions de M. Schwartz, Commissaire du gouvernement  ;

Considérant qu’il ne résulte d’aucune stipulation de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et notamment de son article 46, non plus que d’aucune disposition de droit interne, que la décision du 13 février 2003 par laquelle la cour européenne des droits de l’homme a condamné la France puisse avoir pour effet de réouvrir la procédure juridictionnelle qui a été close par la décision du Conseil d’Etat du 9 avril 1999 et à l’issue de laquelle Mme X a saisi la cour européenne des droits de l’homme  ; que dès lors la requête de Mme X ne peut qu’être rejetée  ;

Sur les conclusions tendant à l’application de l’article L. 761-1 du code de justice administrative  :

Considérant que lesdites dispositions font obstacle à ce que l’Etat qui n’est pas, dans la présente instance, la partie perdante, soit condamné à verser à Mme X la somme qu’elle demande au titre des frais exposés par elle et non compris dans les dépens  ;

D E C I D E  :

--------------

Article 1er  : La requête de Mme X est rejetée.


Article 2  : La présente décision sera notifiée à Mme Yamina X, au conseil national de l’ordre des médecins et au ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées.

Chercher les extraits similaires
highlight
Chercher les extraits similaires
Extraits les plus copiés
Chercher les extraits similaires
Collez ici un lien vers une page Doctrine

Textes cités dans la décision

  1. Code de justice administrative
Inscrivez-vous gratuitement pour imprimer votre décision
Conseil d'Etat, 4ème et 5ème sous-sections réunies, du 11 février 2004, 257682, publié au recueil Lebon